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    Comment créer un ECOVILLAGE

    Projet d’écovillage culturel

    2016  également le projet TERA Lot et Garonne : http://www.tera.coop



    Dans le sud de la France ( ?)

    Le 27/7/05, V1

    Par Benjamin LISAN


    Exemple d’écovillage : le village de Végan dans l’Ardèche

    *
    Dossier en construction.


    1         Buts du projet


    Permettre aux personnes blessées par la vie de se ressourcer. Un havre, permettrant aux personnes de se « panser » et se « (re)penser ». Une lieu où l’on donne une chance de vivre ses passions, ses rêves positifs, là où la société ne donne jamais aucune chance aux gens de réaliser leurs rêves et espoirs.

    Permettre aux personnes de se réaffirmer, de renforcer pour pouvoir se replonger dans la société.

    Bref un lieu de vie pour rendre les gens plus heureux et/ou plus solides.

    En effet, même si la notion de « dureté » du monde, est ressenti différemment selon les individus, certains sont laissés en marge, au bord de la route, et n’arrivent jamais à s’en sortir. Beaucoup (trop) finissent à la rue, ou se suicident. Beaucoup ne résistent pas aux épées de Damoclès permanentes, aux pressions morales, au manque de démocratie, au caractère « militaire » et hiérarchique des sociétés commerciales et capitalistes dans lesquels par nécessité ils sont obligé de travailler pour vivre, le fait que ces sociétés ne sont pas des lieux producteurs de bonheur, dont le seul but est de faire produire à l’employé, le maximum de travail et d’argent.

    L’aide humanitaire, les aides sociales, le monde médical à destination des personnes fragiles sont les parentes pauvres du budget de l’état et des sociétés privées (elles sont la plupart du temps inexistantes dans les sociétés privées).
    Les acquis sociaux ont été obtenus la plupart du temps suite à des luttes sociales, et malheureusement très rarement du fait d’une initiative volontariste des sociétés capitalistes.

    Donc nous imaginerons donc, à cause du manque de caractère social et solidaire de notre société, par l’intermédiaire de ce projet, une micro-société, plus respectueuses des êtres humains.  C’est le but de la rédaction de ce dossier.

    Ce projet s’inspire du projet « Jardin de lumière » [8] de François Thonier. Son projet est centré sur :

    a)       un jardin écovillageois (permaculture), pour vivre en relation constante avec la nature et les autres,
    b)       une microsociété ouverte, tolérante et compréhensive, autonome, mais non autarcique.
    c)       l’autonomie des habitants, la « bio-centration », la « self-reliance » …
    d)       la place de l’enfant au cœur de la société (afin de le rendre fort et autonome),
    e)       démarche de libération de ses conditionnement, en particulier l’attitude de soumission envers l’autorité, ou de domination orgueilleuse. Tout le monde est égalitaire.
    f)         « spiritualité » laïque, « libertaire ». Liberté d’esprit, liberté intérieure.
    g)       pas d’idéologie ou de gourou.
    h)       Autre approche du travail. On peut être travailleur, mais sans être esclave du travail. Vivre mieux avec moins d’argent (qualité plutôt que quantité). Motivation au travail par la passion et l’intérêt, et non par la pression  et la contrainte.
    i)         Solidarité économique complète. Autogestion communautaire.
    j)         Association loi 1901.


    Ecovillage de l’Université de Berea, au Kentucky, aux USA.

    2         Les principes de base de ce village

    2.1      Préliminaires


    Avant même de créer ce village, sera mené une réflexion, entre les protagonistes du projet, sur les racines du bonheur et comment y parvenir. Le résultat de ce travail sera la version définitive de ce projet et de ce document.
    Voici si le projet débouche sur une « communauté libre » où juste un simple écovillage de personnes partageant les mêmes idéaux écologiques.

    Des questions comme les racines de la violence, de la frustration, de la non réussite ou non réalisation personnelle, du fait que des personnes ou la société ne laisse pas toujours une chance aux personnes pour réussir dans sa propre vie, sur la solidarité, l’entraide, l’amour, la compassion, l’empathie, les racines de l’amour, la concurrence et l’émulation … seront abordés.
    On pourrait se poser des questions sur la finalité de notre société (sur le voyeurisme de la téléréalité, sur des phrases comme « on offre du cerveau disponible [par nos émissions] à la publicité » selon Jérôme Lelay, directeur de la chaîne de télévision TF1 etc …).

    2.2      Principes de bases


    Les principes de base de l’écovillage sont :

    1)        la recherche (peut-être utopique) d’un monde meilleur, en particulier par l’amélioration des relations humaines entre membres de la communauté villageoise,
    2)       l’idée d’un idéal communautaire, et le choix d’une vie communautaire (d’une vie en commun) sur la base de même idéaux _ en particuliers moraux, écologistes, culturels etc … _, en particulier sur des principes moraux et sur une charte éthique, pour y parvenir,
    3)       faire que l’on « travaille », par plaisir (sans avoir vraiment l’impression de « travailler »), pour être utile au plus grand nombre et pour soi aussi, et non sous la pression permanente ou/et la contrainte,
    4)        la recherche du bonheur en particulier intérieur et la préservation de la vie et de la nature, avant la recherche du profit financier et matériel à tout prix (nous rejetons pas le profit, mais la recherche du profit au détriment de la société, de l’homme _ par exemple la pression permanente, le maintien du stress sur les employés dans les entreprises, pour en tirer la maximum de profit pour la société, et le plus petit nombre (dont le patron et les actionnaires), au détriment de ceux qui produisent vraiment les richesses créées au sein de l’entreprise _ et de la nature),
    5)       le respect de règles écologistes : respect de la nature, de l’environnement, le recyclage des ressources, l’évitement du gaspillage des ressources (au niveau de l’eau, des déchets, en étant plus économe, responsable etc …). Pas de croissance à tout prix au détriment de la nature et du cadre de vie.
    6)       Son haut niveau scientifique et culturel,
    7)       Le développement des « trésors culturels » et humains (compassion, solidarité, curiosité etc …).
    8)       La tolérance de toutes les communautés (culturelles, raciales, sexuelles …), le respect de la diversité, à condition qu’elles ne porte pas préjudice aux autres.
    9)       L’absence de préjugés.
    10)   L’originalité et l’imagination, mises constamment à l’honneur dans le village.

    En résumé, dans ce village le développement des relations humaines et de la Culture sera mis à l’honneur.

    Le projet de cet écovillage est issu de réflexions sur le monde capitaliste et sur certains de ces aspects.

    Note : L’auteur de ce projet n’est pas contre la société capitaliste, quand celle-ci fonctionne sur le mode d’échanges (échanges de biens et de services …), voire sur la loi de l’offre et de la demande.

    Par contre quand celle-ci pousse à l’égoïsme, le plus total, à l’individualisme le plus « forcené », à un comportement des individus _, alors que l’homme, par nature, est pourtant plutôt un être social _ non solidaire, voire antisocial, cette société capitaliste dans ses dérives « les plus sauvages » (par sa capacité à détruire, dévaster la planète _ déforestation, refus de lutter contre l’émission de gaz à effets de serre cause du réchauffement de la planète, pour des raisons économiques à court terme _, laisser mourir des être humains malades _ comme dans le cas des procès initiés par certaines compagnies pharmaceutiques, contre le productions de médicaments génériques _ antiviraux antisidéens etc. … _ en Afrique du Sud … _, au non du profit (érigé en système de valeur, dogme, voire en religion), posent alors un réel problème de conscience.

    On peut se poser la question de savoir si le but de l’entreprise capitaliste est uniquement de renforcer son pouvoir, ses profits (sa richesse), en particulier de ses dirigeants et de ses actionnaires majoritaires, au détriment du bonheur de ses employés (en les soumettant sans cesse au stress, pour les faire produire plus et générer plus de profits, les empêchant de réfléchir sur leur vie et le but de leur vie) ou au contraire de permettre l’épanouissement et le bonheur du plus grand nombre.

    En raison des réflexions précédentes,  nous voudrions créer une société écovillageoise, plus solidaire, plus généreuse, plus respectueuses des êtres, où la « gratuité des choses » existe.
    Nous verrons si cette société, en respectant ces buts, sera pérenne ou peut se renforcer dans temps, ou bien au contraire sera plus fragile face au monde extérieur.

    On verra si cette communauté peut réparer les personnes abîmées par la vie, et redonner une chance à certains.
    On verra, dans le cas où cette société est suffisamment solide, si elle pourrait accueillir au son sein des stages de ruptures de jeunes en difficulté (de « loulous » de banlieue, par exemple).

     Nous verrons si au sein de ce village, nous pourrions développer des expériences architecturales ou agricoles innovatrices. Par exemple, « l’agriculture naturelle » [5] [1].
    Il faudrait vérifier si cette agriculture pourrait vraiment diminuer le temps de travail et améliorer les conditions de vie (car en général, l’agriculture « biologique » demande beaucoup de main d’œuvre et de travaux de soin, type binage au couteau).
    Des murs pourraient être utilisés pour reconstituer des arts disparus _ arts minoens, mosaïques romaines (où l’on pourrait placer quelques images anachroniques et humoristiques _ sénateur romain avec son téléphone portable _), des arts premiers _ art du temps du rêve des aborigènes australiens etc. …
    Ce village sera un lieu d’expérimentation de nouvelle expérience, mais avec esprit critique.
    Au sein de ce village, l’esprit critique positive sera développé.

    Sinon, on s’inspirera des écovillages déjà existants, comme par exemple, celui de Damanour en Italie.
    Cela pourrait être comme eux une société « participative ».

    Avant de lancer cette idée, on doit bien réfléchir à tous les aspects de ce village.
    Cela peut être une expérience innovatrice.

    La place de l’enfant sera primordiale dans le village.
    Il suivra le cursus scolaire habituelle (on  reste en règle). Mais il a des activités libres (choix de certains cours, comme les « libres enfants de Summerhill » en Angleterre). Les parents selon leurs compétence, à tour de rôle, feront réviser leurs devoirs, le soir, à tous les enfants du village.
    Il pourrait suivre et participer aux discussions des adultes, proposer des projets. Il pourra participer aux projets et tâches du village.

    Dans cette micro-société, toute personne peut beaucoup travailler (on est pas contre le travail et même le fait de travailler beaucoup), mais cette quantité de travail ne doit pas être due à la pression, mais due à une participation librement souhaitée, désirée, par passion … et ne doit pas être au détriment de la santé.

    Plus tard, nous imaginerons que le village devienne :

    . un centre de colloques intellectuels (avec invitation et cours par des personnalités connus, tels que prix Nobel etc ..),
    . un lieu pour des universités d’été et universités populaires (cours d’initiation et d’apprentissage à la culture universelle humaniste, à la culture scientifique, cours de culture générale …),
    . un lieu de stages (stages de ressourcement, culturels …, y compris stages astronomiques, botaniques, mathématiques …), avec des places d’hébergement, d’abord dans le gîte, la ferme, puis plus tard dans des bungalows comme au centre de la Flatière (à côté des Houches et de Chamonix).
    La diversité architecturale des bungalows pourraient s’inspirer de la diversité des maisons préservée au très bel écomusée Maihaugen de Lillerhammer en Norvège. Un bon nombre de ces maisons auraient un toit supportant une couverture végétale comme certaines maisons islandaises et norvégiennes (sous la terre arable du toit, se trouve un toit rendu étanche par du bitume).

       
    Maisons à toit végétalisée et « maison de Troll », Ecomusée de Maihaugen, Lillerhammer (Norvège).

    Certaines pourraient être des yourtes mongoles (allant de 15 m2 à 130 m2. Voir les sites : www.yourte.com et www.franceyourte.com ).
    - un lieu de discussion philosophique (café-philo sur de nombreux sujets : a) le pouvoir, la force et la faiblesse, b) prévention et répression, c) la réglementation de la société, d) l’amour, la compassion etc. …).

    Le rêve de l’auteur serait un lieu où tous travaillent durs, tout en prenant le temps de vivre (où l’on  peut avoir des discussions intellectuelles sur toutes sortes de sujets, durant le temps du travail, y compris sur les comètes, comme du temps de Thalès de Millet …Une société « grecque » sans esclave, avec l’utilisation de technologies avancées et intégrées _ raisonnées). On pourrait travailler beaucoup et aussi à d’autre prendre le temps « nomade » (temps de vivre, sans être poussé par le profit maximum. En tout cas, les buts doivent être acceptés et non sous la pression et le stress).

    Dans ce village on pourrait avoir de bonnes relations ou apporter notre soutien à GreenPeace,  WWF, Survival, P.C.R.F (Planetary Coral Reef Foundation … site : www.pcrf.org ), le musée de l’homme et des ethnologues, d’ONG de défense de la nature et des grandes forêts primaires (Tropicana Verde au Nicaragua etc.) … et suivre par Internet leurs actions (par exemple les périples autour du monde, depuis 1975, du bateau de ferro-ciment MV. L’Haraclitus de l’ONG PCRF …), ou d’autres bateaux d’exploration comme la Boudeuses (quand celui-ci existait encore). On pourrait avoir des réflexions théoriques sur le futur de l’humanité et de la Terre, de la conquête spatiale,  sur les projets de villes (nomades ou non) de l’espace. On pourrait imaginer dans le village, de nouvelles expéditions (idée d’expédition nommée « prend ton cœur, lance-le et cours derrière »), des projets et suggestions de nouvelles techniques pour les pays en voie de développement (mener une réflexion sur le caractère « délicat » ou ambiguë de l’humanitaire …) …
    Ou mener des réflexions philosophiques sur les succès et échecs de la non violence (comme dans le cas de la lutte du Peuple tibétain et le rôle du Dalaï-lama), sur la possibilité ou non d’une société gratuite … sans argent (une société de « Potlach », comme chez les amérindiens de la côte ouest du Canada …) ( ?).

    Beaucoup plus tard, il y aura des salles de cours, de classes (dans des sortes de petites maisons intégrées au paysage), qui seront utilisés successivement par les enfants, les stagiaires, pour des joutes et débats scientifiques (mathématiques, en physique _ style « colloques Solvay » etc …).

    L’auteur a constaté que des personnes pleines d’idées _ parfois surdouées _ ne réussissaient pas dans la vie, par manque de connaissances scientifiques et de diplômes.
    Le village devrait permettre alors à ces personnes par le suivi de cours « libres » (par exemple en auditeurs libres etc …) de rattraper leurs connaissances scientifiques (voire de les aider à produire dans le domaine scientifique).

    Ce village pourraient être un centre de recherche scientifiques, d’expérimentation, d’idées (un des axes directeurs du village serait « l’imagination toujours au pouvoir » : latrines sèches, éoliennes, solaire, sanicompostage, lombricompostage, couvertures végétalisées de toits, culture du paulownia, du kiwi, du mûrier noir ou blanc, chauffage par le solaire, centrale de chauffage aux copeaux de bois et sciure _ telles qu’on en trouve en grand nombre en Autriche _, qui eux-même viennent des cultures de mûriers, paulownias, robiniers, électricité produites par éoliennes, le solaires, une centrale électrique basse-chute, comme celles qui avaient vendu par Leroy-Merlin, il y a plusieurs années etc. …).

    Durant ces stages, on mettrait en avant : la recherche de l’excellence (et de la perfection) en tout, le soucis du détail tout en conservant toujours la vue d’ensemble et du tout. « Le toujours mieux [ou d’avantage] » de Saint-Vincent de Paul (ne pas s’endormir sur ses lauriers, toujours se remettre personnellement en cause _ démarche personnelle, « intérieure » et individuelle).
    On devrait promouvoir aussi l’humilité (comment ? pas d’idée pour l’instant).
    Les cours et les stages doivent être sérieux, honnêtes (les stagiaires doivent en avoir pour leur argent et repartir heureux. Un questionnaire de satisfaction doit être remis à la fin de chaque stage, cession, colloque, conférence …), dont les réponses doivent être traitées avec conscience (professionnelle …) et dont la prise en compte devrait permettre d’améliorer les cours et stages.

    On doit éviter, dans ces cours et stages, toutes pseudo-sciences et pseudo-médecines (voir à ce sujet les sites : www.pseudosciences.org et www.pseudomedecines.org ).

    Son économie serait basée sur une économie domestique et une économie de prélèvement. Tout serait sur une base sociale horaire ( ?).  Cette « société » est fondée sur une critique globale, transactionnelle, et une recomposition sociale ( ?).
    Tout dans le village serait sous le régime de la loi 1901, y compris l’écoboutique, la boutique d’écobricolage (maison, solaire, éolien …), l’écolibrairie, l’écocentre et écoparc qui se visite (voire s’il on prévoira un prix d’entrée pour l’écoparc ( ?)).
    Il pourra y avoir des profits. Tous les profits seront réinvesti dans l’écovillage.

    3         La pérennisation de l’expérience et sa lutte contre certains dangers et dérives


    Cette microsociété devra savoir résister aux agressions extérieures et perdurer voire prospérer (ou encore essaimer de par le monde _ faire des émules).
    On verra si ses principes contribueront à que ce projet puisse être aussi bien réalisé en France que dans le reste du monde. On mesurera sa capacité à savoir survivre et prospérer face à la société économique « libérale » (i.e. capitaliste « sauvage »).
    L’expérience, si elle réussissait, pourrait être alors  transposable ailleurs et essaimer (à San Francisco et … pourquoi pas l’Himalaya, voire le Tibet, dans un futur plus lointain ( ?) …).

    Mais auparavant, on doit déjà réfléchir pourquoi certaines expériences communautaires n’ont pas perduré et se sont finalement terminées par un échec. Par exemple, pourquoi l’expérience fouriériste (de Fourier), hippies, de certaines communautés dans le Larzac,  par exemple n’ont pas perduré dans le temps.

    3.1.1          Les dangers et dérives


    Certaines communautés se sont installées dans (ou ont « squatté ») des sites remarquables, remarquables pour leur beauté, sans avoir nécessairement toutes les autorisations et titres de propriétés nécessaires … et son sont fait délogés par les promoteurs _ voulant mettre main basse sur le site _ et/ ou la police, comme dans le cas de la communauté hippie de Cairn en Australie.

    Certaines ont été harcelées ou démantelées par les autorités ou la police, à cause d’accusations, fondées ou non, de cultiver le cannabis, de consommation de drogue ou encore de cacher des criminels ou terroristes en fuite.
    D’autres se sont ou se seraient transformés en « lupanards » sexuels, sans cadre moral clair.

    Certaines encore ont été sous la coupe d’un gourou, de personnes déséquilibrés, d’escrocs  plus ou moins « sincères », recherchant en apparence le bien des autres, mais surtout le pouvoir, sur les consciences, les richesses et afin d’assouvir leurs fantasmes.
    Il peut aussi avoir une récupération sectaire de la société communautaire et ses idées (comme dans le cas de Davidiens tombant sous la coupe de David Corech).
    Il y a toujours le risque que le projet passe sous le contrôle de personnes ne partageant pas les buts et idéaux humanitaires du village.

    Il faut éviter que des personnes viennent et profite de l’écovillage pour ne pas travailler, pendant que tous les autres travaillent. Ou que certain aient un statut privilégié (les dispensant par exemple de travail) par rapport à d’autres.

    Certaines communautés arrivent au contraire à se perpétuer, comme les Amishs, en se coupant du monde extérieur et de ses influences culturelles (pas de radio, de télévisions …), en rejetant le progrès technologiques et en ayant une vision très conservatrice pour ne pas dire rétrograde du monde.

    Un autre danger est la recherche de l’irrationnel (médecines « douces » … dangereuses, thérapies irresponsables, le fait de vivre, en permanence, dans l’irréel et « l’autre monde »…) et le soutiens aux thèses pseudo-scientifiques voire délirantes (« arrêt du Nucléaire immédiat et total ! », lutte archarnée contre les OGM …) bref le manque de réflexion et d’esprit critique.
    L’auteur pense qu’aucun groupe humaine ne peut faire l’économie et ignorer les réalités extérieures et les impératifs économiques (par exemple, qu’on ne peut « comme cela », du jour au lendemain, sortir du nucléaire, pour arriver à n’utiliser que les énergies renouvelables, pouvoir se passer du nucléaire tout en se passant des énergies fossiles, et en plus en voulant aussi se passer du grand éolien !).

    D’une manière générale,  l’enfer peut être pavé de bonnes intentions dans tout projet. Et les religions, même les mieux intentionnées sont un bon exemple (une religion pacifique comme le christianisme a pourtant été utilisée par l’inquisition  …).

    3.1.2          Comment éviter ces dangers ?


    Dangers sectaires et gourous

    Pour éviter les gourous (type gourous dont chaque déclaration serait « parole d’Evangile »), il faut que le fonctionnement de cette société écovillageoise soit aussi démocratique que possible (élection régulière des responsables et du responsable, comme celle d’un maire et de son conseil municipal par exemple. Vote à bulletin secret …).
    Entre membre de la communauté, il faudra, en particulier, mener aussi une réflexion démocratique, ensemble, sur les moyens d’éviter toute dérive sectaire ou la survenue de gourou en son sein, ou tout replis sur soi (communautaire),.
    C’est d’ailleurs un des points cruciaux du projet, conditionnant son succès ou son échec.

    Le replis communautaire et les dévires irrationnelles

    La « communauté » ne sera pas coupée du monde (elle  n’est pas une communauté Amish). Elle ne doit pas être conservatrice et rétrograde. Bien au contraire.
    Elle doit être ouverte aux mondes et aux technologies innovantes. Elle doit être tournée vers l’avenir.

    Pour éviter le replis et l’irrationnel, un haut niveau de culture, et d’éducation, en particulier scientifique, sera cultivé au niveau de l’esprit du village et entre les membres de ce dernier.
    L’auteur de ce projet souhaiterait que l’esprit civique, laïque et républicain soit prôné dans le village.

    Le risque d’OPA d’investisseurs privés, sur le village

     Pour éviter cela, savoir :
    1)       Avoir en possession de l’association loi 11901, tous les actes de propriétés,
    2)       s’entourer d’avocats et de conseils juridiques.
    3)       Que l’association ait une trésorerie importante, liés à une(des) source(s) de revenus appréciables et éthiques (culture de la spiruline ? de la brède mafane ?)… 
    4)       Que le trésorier et ainsi que le trésorier adjoint soient choisis du fait de leur haute moralité,
    5)       Qu’il y a 2 signatures pour retirer l’argent du compte bancaire de l’association.
    6)       Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts).

    Drogue, respect des lois de la république

    Les drogues et les stupéfiants sont interdits dans le village et sur le site (voir l’annexe sur l’écocharte dans ce document).
    Donner asile à des personnes ne signifie pas les soustraire à la loi, quand ces dernières personnes ont commis un crime.
    Ce monde sera libre, sachant que « le prix de la liberté est la vigilance ».

    Pas de privilège

    Le but du village n’est pas l’enrichissement matériel individuel, mais surtout l’enrichissement intellectuel et intérieur et on doit sans cesse le rappeler. On doit y développer le sens de la responsabilité (de l’autonomie, de l’initiative individuelle ou collective).
    Le site de l’écovillage doit être propre, une question de respect pour soi et les autres.

    4         Idées pour la réalisation de ces objectifs


    Voici des idées sur l'implantation d’un écovillage culturel et touristique :

    1) Pour permettre la pérennité de cet écovillage culturel et touristique, il faudrait qu'il soit « irréprochable » moralement et que la communauté, qui y habite, soit une démocratie, avec des responsables choisis par voie démocratique au sein de cet écovillage culturel et touristique),
    Il faudrait qu'elle soit exemplaire (pas de prévarication, de vénalité, d'oppression ...).
    Cette « grande droiture moral » permettrait d’attirer les « bons » candidats, voire les médias qui pourraient parler de cette « expérience » etc. ...
    1b) Il faudrait que le projet soit sous le signe « du CULTUREL » (de la CULTURE). Ce dernier disposerait d’un important Centre culturel. L’idée serait que cet écovillage serait peut-être connu un jour comme un important centre culturel mondial (Tout comme Auroville ? Peut-être à l’image d’Auroville en Inde, pour certains aspects ( ?)).
    2) il faudrait que la « communauté » adhère et adopte une charte éthique de vie pour ce lieu de vie culturel et touristique (c’est à dire ici l’écovillage). La charte doit être admise démocratiquement.
    2b) Les membres de ce « centre culturel et touristique » adhère à cette charte dont tous les articles seront clairs et précis (cette charte est comme une sorte de règle de vie),
    Note : Trop de centre culturel et touristiques utopiques au Larzac et ailleurs se sont dissoutes par manque d'idéologie claire et de charte éthique.
    4) On imaginer rechercher un joli hameau ou village abandonné (dans les montagnes françaises, par exemple dans les Pyrénées, par exemple dans le Gers, l’Ariège, les Pyrénées orientales etc. ...).
    4b) les maisons seraient rachetées à bas prix (aux descendant des anciens propriétaires des bâtisses du village ...), et à côté duquel pourrait subsister les ruines d'un vieux château médiéval (Cathare ...) qui pourrait être loué au village dont il dépend pour un loyer symbolique et pour une bail de 99 ans.
    4c) Il faudrait que le Village ou et son site soit très beau (TRES IMPORTANT), éventuellement sur un nid d'aigle.
    5) Créer une association (une en France, loi 1901, une en Belgique, ASBL etc. ...) pour soutenir ce projet,  avec un bureau élu démocratiquement,
    (Note: il n'existe pas encore une Europe commune pour les associations).
    5b) avoir un bon trésorier honnête, connu pour ses valeurs morales,
    6) créer un ou plusieurs comptes bancaires (rémunérés), avec au moins 2 ou 3 signatures des membres du bureau  pour retirer l'argent,
    7) Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts),
    8) lancer une grande souscription auprès des donateurs, pour racheter le village.
    9) Créer un sous-association ("association de fait" ou créer une nouvelle association), style chantier de jeunesses,  ou "Chef d'œuvre en Péril", pour la restauration du village.
    10) essayer d'obtenir des subventions du ministère de la culture, si un des (ou le) site(s) est classé (cas improbable),
    12) Ce village et la communauté aurait une vocation des productions culturelles :
    a)       Oeuvres cinématographiques,
    b)       artistiques (peinture, sculpture, émaux, tissus, poterie, photo …),
    c)       éditions de livres et de CD voire de DVD,
    d)       apiculture, création de confitures,
    e)       restaurant, café, salle de spectacle,
    f)         culture de plantes médicinales, aromatiques, aromates, plantes pour les tisanes, …,
    g)       stages de yoga, de ressourcement psychologique, « retraite spirituelle » etc. ...

    12bis) Créer une centre culturel et touristique cinématographique pour :
    a)       la création de festivals cinématographiques dans ce village : par ex. festival :
    -          du film lesbien et « gay »,
    -          des autres cultures alternatives,
    -          du documentaire sur les civilisations traditionnelles _ « Terres de Couleurs » (+) etc. ...
    -          du documentaire humanitaire,
    -          de la solidarité, du film solidaire,
    -          des exclus, des SDF …, et de la « résistance »
    -          contre les discriminations, la précarité,
    -          du courage … (ou / et de la résistance _ voir le festival « résistance » de Foix/ Tarascon-sur-Ariège),
    -          de l’écologie et de la préservation de la nature,
    -          du documentaire animalier et botanique,
    -          de la culture occitane,
    -          des études et de la culture cathares …
    -          du futur … (futurologie, quel futur ?, la SF _ science-fiction …),
    -          underground,
    -          de la montagne,
    -          du vol libre,
    -          de l’aviation ( ?),
    -          de théâtre amateur (voir celui de Narbonne) ou/et de l’improvisation …
    -          des cultures premières (et expositions d’arts premiers),
    -          ...

    (+) Des peuples du monde (martyrs …) pourraient être invités pour des débats.

        b) la création d'œuvres cinématographiques (avec studio) sur le créneau des DVD, des cassettes VHS ... (films des personnes différentes, oeuvres d'auteur, oeuvres X, policiers, court-métrages ...).

    13) Si faire aider de spécialistes pour créer une telle centre culturel et touristique. Avoir une raison sociale claire.
    13b) Élaborer des scénarios de bonnes qualité (travail long et patient, avoir de bons scénaristes).
    14) Rédiger un projet béton et le proposer pour obtenir des subventions du ministère de la culture, du CNC (Centre National du Cinéma),
    16) Installer du matériel vidéo léger (avec les films produits réinvestir dans la rénovation du village),
    17) faire un chantier, l'été, avec les donateurs, pour la rénovation du village créer d'abord un restaurant saisonnier ouvrant le plus tôt possible, afin que par ses revenus on puisse financer la rénovation du village et le projet de centre culturel et touristique (Il faut qu'il y ait une bonne ambiance, des jeux et une rivière le soir, pour se détendre. Faire des fêtes).
    (Il n'y aura peut-être pas beaucoup de monde _ il y a en général, peu de bénévoles pour ce genre de chantier _, mais il faut y croire). Filmer le chantier et en faire un documentaire sur le projet.
    18) Avoir une "bonne commerciale" pour le projet (déjà une bonne expérience commerciale) pour vendre le projet et un centre d'information et de documentation sur le projet sur place (ouvert l'été).
    19) Il faut créer une légende ou une rumeur sur le village (le 1er village matriarcal) pour attirer les touristes (légende cathare, wisigoth, de fées, des fées de la ville de Mirmande, de la Déesse mère, ...).
    20) Créer un site Web pour faire connaître le village, le référencer dans les syndicats d'initiatives locaux,  les autres sites (les personnes différentes, centres culturels etc... _ voir aussi plus loin idée de  salle Internet). Ce site sera convivial, agréable, facile à lire et au niveau de sa navigation.
    21) rénover l'ancienne église ou créer une salle de spectacle. Salle polyvalence, spectacle, réunion, sport, multi-cultes (bouddhiste, chrétien etc. ... il ne faut pas être exclusif ...).
    22) Créer un festival folklorique, une procession cathare,
    23) Créer un festival de la musique et de la littérature cathare (ou provençal si c'est dans les Alpes du Sud etc. ...).
    24) créer un café littéraire avec une importante librairie et bibliothèque (s'inspirer de l'hôtel restaurant "La Joie de Vivre" dans la vallée de la Clarée (à côté de Briançon). Y organiser certains soir, sur sa scène de spectacle, des spectacles amusants style Michou, ou des débats etc ... La bibliothèque servira de bibliothèque à la communauté).
    25) Créer un gîte de France ou d'étape, pour la plaisir de touristes.
    26) organiser des randonnées (moyenne montagne), avec accompagnateur agréer.
    28) pour le développement culturel, organiser régulièrement des « cafés de la philo », invitant de grands penseurs, savants, scientifiques et philosophes (certains un peu sur le modèle de « l’académie Olympia » d’Eintein).
    29) on essayera d’élaborer des aspects des relations humaines qui les améliorent : douces attentions _ comme le don d’échappe en soie blanche au Tibet, les Khatas, comme le dons de colliers chez les Bushmen (Bochimans) du Kalahari, pour symboliser une amitié etc. … _, philosophie du don et de l’entraide (mais pas de façon caricatural et imposé, ou dogmatique).
    30) l’art aurait une place non  négligeable dans le village (musique, concert, fêtes, peinture, poterie, émaux, sculptures, faïences …).

    On pourrait imaginer un cybercafé, mettant en œuvre que des technologies open-sources (Linux Ubuntu …), pouvant servir de salle de classe pour les enfant, la journée.
    Il faudra prévoir un site web, par exemple en SPIP, un logiciel « Open Source » et un petit journal (payants ?) pour faire connaître le village (donc au minimum, une photocopieuse, une imprimante Laser au départ puis peut-être plus tard une imprimerie, si celle-i est rentabilisées par les productions _ livres ( ?)).

    Le village posséderait des voitures et véhicules collectifs.
    Les toilettes dans le village seront majoritairement des toilettes sèches (avec utilisation de copeaux de bois, de feuilles ou pétales sèches parfumées et odoriférantes, de sciure, qu’on vide, à chaque passage, par un sceau, dans la fosse des toilettes, remplie d’une litière de feuilles sèches et de paille sèche … Puis vidage du compost produit dans ces toilettes, tous les ans, pour « fumer » les sols …).
    L’eau du village serait réutilisée et recyclée. Les toits récoltent l’eau de pluie dans les citernes.


    Dans un écovillage, tout est recyclé ou (ré)utilisé, y compris l’eau de pluie.

    On pourrait imaginer des toits avec couvertures végétales (avec des cultures sur les toits), avec l’idée de redonner à la nature, la surface qu’on lui a repris.

    Bref faire revivre ce village par sa promotion de la Culture, et aussi par son Centre culturel central, qui peut être aussi un lieu touristique.


    Ecovillage de Soan, en Inde.

    5         Projet amélioration  du  cadre de vie


    5.1       Projet jardin et agriculture naturelle


    Les jardins doivent être beaux et en même temps demander peu de travail et d’entretien.
    On pourrait imaginer les stations et bassins de phytoépuration comme des lieux esthétiques.

     
    Exemples de jardins naturels.

    Serres pour les productions d’hiver (avec utilisation de compost produit sur place).

    5.2       Projet habitat et architecture intégrées


    L’endroit, que par ses jardins ou son architecture, son site doivent être très jolis, remarquables, comme l’écovillage de Végan,  ou le centre de retraite catholique de la Flatière (situé à côté des Houches).
      
    Entrée de la Flatière           Bungalows pour accueillir les retraitants à la Flatière

     
    salle à manger à la Flatière      Entrée de la Flatière

    Eco-village en Inde, avec environnement intégré.

    6         Recherches à entreprendre pour découvrir ce lieu idéal

    6.1      1ère solution : un village, hameau à reconstruire ou restaurer


    Essayer de trouver des habitations telles que manoirs, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou abandonnés, hameaux et villages disparus … avec grand terrain. A restaurer avec un groupe de personnes motivées (avec au départ un chantier communautaire style chantier de jeunesse).
    L’endroit devrait être très beau, le village très joli (type village en pente).
    Il faudrait un point d’eau sûr, abondant, permanent à proximité.

    6.2      2ème solution : construction de maisons neuves


    Le lieu idéal, pour la 2ème solution, pour implanter les maisons de l’écovillage (dans le cadre d'un territoire écologiquement « libéré » et préservé), serait placer le hameau à la sortie d'une forêt (en contrebas), dans un cône de déjection ou un talweg (attention malgré tout, aux  risques d'inondations !), orienté plein sud (et pas de montagnes dans un rayon entre 17° O et 17° Est). Il faut de l'eau, du soleil, de la biodiversité (pour nous permettre, pour notre maison, d'avoir notre autonomie énergétique ….).

    3ème solution : avoir des maisons sur l'eau (telles que péniche, houseboats …), pour ne pas avoir à payer le notaire ( ?) ou pour ne pas avoir à payer le permis de construire ( ?). Maisons sur l’eau (rivière, lac, étang …) entouré d’un grand terrain.
    On pourrait obtenir des péniches à restaurer sur le canal du midi, pour 15000 FF (autre piste pour l'achat de péniche : les pays de l'est :  Yougoslavie …).

    6.3      Idées communes à toutes les solutions de site


    Dans tous les cas,
    Il y aurait un lac ou un étang, avec des carpes et gambusiers (lac qu'on creusera s'il n'existe pas encore), un théâtre (voire une scène démontable flottante et une barque, sur le lac), une cascade, _  des lieux de ressourcement _ et un jardin collectif.
    Le poisson, le gambusi, servira à manger les larves de moustique, les carpes les feuilles et plantes.

    Toutes les maisons seraient démontables.

    Ce lieu serait expérimental. On expérimenterait des concepts de nouvelles maisons et toutes les solutions écologiques possibles

    Les voiture seraient interdites sur le site même de l’écovillage (juste le vélo autorisé).

    Les jardins devraient être semi-sauvages et beaux et inspirer le calme.

    6.4      Comment trouver ce lieu ?


    a) faire fonctionner le bouche à oreille dans le monde alternatif, et écologique. Passer des annonces dans les journaux alternatifs et écologiques.
    b) trouver une personne à temps partiel ou complet, disposant d'une voiture, rayonnant sur la région Pyrénéenne (+) à qui m’on payerait ses frais d'essence et d'hôtel (voire une prime honnête en cas de succès ( ?)), qui :
    1) d'abord contacte les sites Web immobilier de la région (journaux locaux ...),
    2) passe des annonce,
    3) consulte et lit toutes les cartes IGN de la région au 1:25000° ou les cartes d’état major du sud de la France,
    4) puis contacte par téléphone les agences immobilières locales,
    5) se déplace dans les agences, puis sur les sites proposés (pour les voir) _ sites tels que : Manoir, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou abandonnés,
    6) qui va voir les historiens locaux (et archives départementales) pour connaître hameaux et villages disparus ... et les légendes et qui contacte mairies locales ...

    Les idées de restauration, gîtes, spectacles, activités équestres... dans ce centre pourraient être suggérées à ces maires. Si possible, ces activités seraient regroupées dans le même village (ou même vallée, ou même région à moins de 20 km les unes et les autres.

    Sinon, le lieu pourrait être aussi choisi dans un autre pays (Espagne, Italie etc …), si nécessaire.

    7         Projet d’écocentre - écoparc


    Dans ce village, serait imaginé un projet d’éco-centre _ centre écologique _ et d’éco-parc, pour la présentation et de promotions des nouvelles techniques écologiques.

    7.1      Buts de l’éco-parc


    Ses buts sont de :
    • Participer à la mise en place d'actions de terrain en faveur de la biodiversité.
    • Créer les conditions et les incitations pour la conservation de la biodiversité au niveau local.
    • Intégrer la gestion de la biodiversité dans l'ensemble des activités humaines.
    • Accroître les capacités humaines à conserver la biodiversité.
    • Accompagner les actions culturelles autour de la biodiversité.
    • Favoriser la prise de conscience de la valeur de la biodiversité.
    • Offrir au public des occasions d'apprécier la diversité de la nature en facilitant l'accès aux informations sur la biodiversité.
    • Provoquer des réflexions en vue de changements de comportement culturels et sociaux en faveur du développement durable.
    • Observer, comprendre, gérer, informer et sensibiliser, contribuer à la sauvegarde des espèces protégées, des habitats et des écosystèmes menacés.

    Il met en pratique, et à la portée de tous, les connaissances acquises au fil des années, dans le monde.

    7.2      Idées pour l’éco-parc


    1)                  une maquette, à l’entrée, faisant le tour de France des écovillages existants.
    2)                  Un pavillon présentant une culture de criquets et de certains, sources de nourritures et protéines, dans des serres totalement closes (étanches).
    3)                  Un pavillon présentant différents instruments écologiques :
    ·         Turbine tesla (1,5 kw etc …),
    ·         Turbines hydroélectriques basses-chutes de petites tailles Franklin, turbine Pelton (ou comme celles fabriquées par Leroy-Merlin …) …
    ·         Chaudière solaire semi cylindrique, dont la taille des miroirs est expliquée au visiteur. Support des miroirs en tôle galvanisée (Y = x2 / 4. f ).
    ·         une grande parabole solaire (en résine Epoxy armée de fibre de verre, couverte de ruban d'aluminium collant) montée sur monture équatoriale dont l'orientation par rapport au soleil est contrôlée par un moteur Stirling.
    ·         40 modèles de cuiseurs solaires et de foyers à basse consommation en bois
    ·         Systèmes à pyrolyse. On peut obtenir du charbon de bois et des produits " pétroliers " ( ?) par la pyrolyse du bois. Chaudières turbo-bois, à tirage forcé.
    ·         Le " clubuster " pour faire pleuvoir.
    ·         Photopiles à couches minces et à semi-conducteurs amorphes, tuiles solaires …
    ·         Diverses solutions solaires (chauffe-eau solaire …), réfrigérateurs solaires (à effet Peltier …).
    ·         Eoliennes (divers modèles dont artisanaux pour l’Afrique avec des bidons coupés en 2 …),
    ·         Réacteur Penton  (pour utiliser l’énergie du pot d’échappement),
    ·         Des solutions biogaz (réacteurs biogaz) et des solutions de composts _ terra preta, méthodes de perma-cultures, méthodes de paillages (Jean Pain …) 
    ·         Des sanitaires écologiques : toilettes sèches, sanilombrics …
    ·         Etc …
    4)                  Dans le parc, des maisons à 1000 ou 10000 Euros de 100 m2 au sol (en bois de palettes, en déchets de parquets et de toutes sortes, pour les murs, qu'on remplit ensuite de toutes sortes de déchets : déchets de lavande, de fane de tournesol, de maïs, de papier, de paille compressée, de genêts, de chanvre, de pierre) voir site : www.multimania.com/ecologie.sociale/index.htm  (?). On badigeonne la maison à l'extérieur de chaux grise et à l'intérieur de chaux blanche.
    ·         Expo de système anti-séismes :
    ·         A) " cylindre-blocs " en en pneus, remplis de bétons et de bouteilles, avec au centre un grand bambou vertical, planté dans le béton.
    ·         B) La dalle porteuse est en bambou. Il forme au niveau du sol, un quadrillage de petits murets (en croisillon _ encellulage ( ?)), formant des " fenêtres anti-sismiques ",  comblés de bouteilles de plastiques remplis d'eau (dans cette eau : de l'argile, du charbon de bois,  une paille munie d'un bouchon en liège servant de flotteur _ dès que la bouteille s'ouvre, la paille s'éjecte) et de sable. Puis dessus, 8 cm de béton couvert de céramique.
    ·         C) Présentation de l’ogive de survie, de Michel Rosell (voir plus loin), pour les personnes qui voient un tsunami venir, voir sur son site web : http://ecosocial.free.fr  . Elle est constituée d'une bouée de camion équipée d'un distillateur solaire, de bacs à spiruline, d'une torche _ lampe à huile _ à son sommet, d'une casserole, d'un couteau).
    5)                  Dans le parc, il y aurait des lacs ou étangs, en forme de pyramide tronquée + bâche (pour étanchéifier son fond).
    6)                  Pour l'Afrique sahélienne, un pavillon présenterait des projets pou l’Afrique, dont certains avec l'arbre Moringa olifera. L’acacia senegalis _ pour la production de gomme arabique _ … en Afrique, du mil (millet) cycle court (2,5 mois). On plante la graine, on met du composte et on rebouche avec le pied. Des grandes toiles (type toile de moustiquaire de plusieurs hectares …) contre les criquets.
    7)                  L’utilisation du champignon bopheria baciana, pour lutter contre le moustique anophèle vecteur de la malaria.
    8)                  Des solutions pour des pays désertiques, pour économiser l'eau, telles que a) biberons pour arbustes, plantes, constitué : 1) d'un trou de 50 cm de profondeur avec une barre à mine,  2) d'une chaussette usagée, pour l'effet mèche, remplie de compost 3) d'un cul de bouteille de plastique, d'un cubitener rempli d'eau (cubieau), renversé sur le cul de bouteille (grâce à cela, la plante est arrosée en eau pour une semaine) etc …
    9)                  Pour se nourrir, un pavillon présenterait la culture de l'algue bleue, la spiruline (10 gr de spiruline suffira à une personne pour lui éviter d'être carencé). On la recueille avec un filtre 60 µ. Avec elle, comme engrais ( ?) : bicarbonate de soude, phosphate d'ammonium, sulfate de magnésium, potasse, nitrate d'ammonium …
    10)               Culture sous serre, de brèdes mafanes (ou cresson de para) et autres herbes épicées des tropiques (divers brèdes malagaches etc …). Puis vente de brèdes fraîches ou en conserve.
    11)               Pour nettoyer l'eau polluée, on présenterait une station de phytoépuration avec de la jacinthe d'eau, de l'iris, papyrus, des joncs fragmitès, de la menthe aquatique (menthe aquatiqua _qui est aphrodisiaque _, du brasilis pour nettoyer l'eau, des lentilles d'eau ( ?), de joncs à plumeau et des potamos ( ?) (coût du système 15000 F).
    12)               On aura un verger de conservation des espèces fruitières (pommes, poires, abricotiers, cerisiers ...), des cynorhodon, pour la vitamine C ….
    13)               On aura du tournesol (voir écovoitures, plus loin) et des cultures de plantes (tomates …), qui permettront de produire aussi des graines d'espèces anciennes.
    14)               A l’entrée de l’écocentre, des panneaux comportant des phrases comme " mieux que le dire ou le rêver, le faire ", " un autre monde est possible ", " savoir = pouvoir ", « droit pour toutes les espèces, pour tout le vivant », « respect des cycles biologiques (du cycle du carbone. « Pour la forêt des hommes libres, des personnes se prenant entièrement en charge, qui ne sont pas des bonzaïs », « pour les territoires écologiques libérés et préservés de part le monde », « Le degré d'émancipation d'une société se mesure au degré d'émancipation des femmes » … Il y aura un panneau de libre expression au niveau de l’écocentre et partout dans le village.
    15)               Présentation de ruches solaires, en forme de cloche, en argile et couverte de cire, cire utilisée pour son étanchéification (ruche sur un modèle de ruche berbère), et « d'apithérapie » avec de la gelée royale, du propolis, du venin d'abeille.
    16)               A proximité du centre, une forêt alimentaire, avec des arbres greffés dont de l'aubépine, du sorbier comestible, de l'alisier peuvent servir de porte-greffe (alisier pour pommier etc …).
    17)               fabrication d'encre gallique avec des plantes à tanin, de la colle naturelle à base de sève provenant de blessures de cerisier,
    18)               Fabrication de terre de Sienne (argile coloré) et terre de Sienne brûlée / calcinée (si argile favorable à proximité),
    19)               Des techniques de réfrigération à sec,
    20)               Présentation de solutions de permaculture, sans engrais, sans labour (BRF, terra preta …). Technique BRF (bois rameaux fragmentés) pour la fertilisation du sol : il faut broyer les branches avec une broyeuse, et faire des morceaux, avec des branches n'ayant pas plus de 7 cm de diamètres (branches avec feuilles récoltées en septembre _ branche de feuillus _ branches de chênes … _, surtout pas de résineux ( !) car trop acide. ).
    21)               Note : se faire prêter les différents matériels et équipement (moyennant publicité) par les différents constructeurs, fournisseurs … qui seront présentés dans les pavillons d’expositions et accompagnés de panneaux explicatifs.

          

    Culture, bac et récolte de spiruline                                et spiruline récoltée.
    Etc …

    Cet écocentre devrait être grand et connu au niveau Européen (sa réputation doit dépasser le cadre de la France).

    L’écoparc et écocentre seraient agrémenté de belles statues et constructions, type Gaudi et Niki de Saint-Phalle (comme dans son Jardin des Tarots en Toscane, www.nikidesaintphalle.com ). Des statues pourraient représenter, de façon stylisée, des animaux en voie de disparition ou  disparus (loup de Tasmanie, dodo …), ou encore les positions du Kama-sutra (de façon humoristique) etc …

    Dans l’éco-parc, il y aurait différents espaces, espaces et pavillons :

    a)       l’espace habitat écologique, habitat à base de bois, terre crue, chanvre, paille, brique et chaux se côtoient pour vous proposer un choix de matériaux pour votre maison [2],
    b)       l’espace (ou le coin) des « [néga]watts », les gisements d’économies qui se cachent chez vous sont mis à jour,
    c)       un restaurant, la « Table d’Amélie » (ou d’Emilie …), un restaurant de cuisine « biologique » et saine (cuisine de bons produits. Voir annexe projet gîte d’étape et restaurant biologique),
    d)       voire une salle à manger collective pour les congrès et stages,
    e)       l’éco-boutique (voir plus loin),
    f)         un espace information, sur toutes sortes de sujets : 1) réchauffement climatique et effet de serre, 2) la déforestation dans le monde, 3) le rôle des acteurs naturels (hérissons, vers de terre et coccinelles, 4) l’eau et son recyclage, 4bis) les systèmes gouttes à gouttes,  5) les bio-matériaux et bio-maisons, 6) le recyclage des déchets, 7) les énergies renouvelables, 8) les aides fiscales etc. (ADEME …), 9) les actions d’ONG _ WWF, FNH, GreenPeace etc. _, 10), les grandes phrases d’extinctions d’animaux, depuis 20000 ans, dues à l’homme, 11) les grandes catastrophes écologiques causées par l’homme _ Ile de Pâques, Civilisation Maya, Civilisation Khmer etc. …
    g)       son aire de jeu pour les enfants (gardé par un auxiliaire pédagogique),
    h)       une ferme pédagogique (avec animaux courants de la basse-cours + enclos avec ânes et lamas …) située proche de l’aire de jeu pour les enfants,
    i)         les jardins « naturels » (dans ces derniers seront présentés des techniques de compostage assurant la fertilisation, le mulching et d'autres techniques permettant le contrôle des mauvaises herbes, des méthodes préventives et quelques produits non toxiques permettant de lutter contre les ravageurs et les maladies …), agrémentés de parterres de fleurs et de statues (comme par exemple des statues dans le style de Niki de Saint-Phalle …).
    j)         une aire pour les journées d'animations (par exemple le samedi, sur l’éco-jardinage, sur l’éco-construction etc …). Par exemple un amphithéâtre de plein-air, dans le style de Gaudi, dont éventuellement l’aire centrale pourrait être remplie d’eau (pour un théâtre d’eau ( ?)).
    k)       Une salle de réunion, d’une centaine de place (pour les exposés, les conférences, les projections de cinéma). Une salle d’une trentaine de place (pour les réunions du conseil du village et autres réunions) … Une salle télévision  avec magnétoscope (et lecteur DVD), pour les cours (on devrait éviter de regarder la télévision à son domicile _ sans toutefois se couper du monde _ et privilégier la lecture …)
    l)         Une salle Internet, avec si possible des liaisons ADSL (pour les élèves du village, pour des cours et durant l’été, pour les visiteurs et pour pouvoir être connecté avec le monde entier. ON pourrait y suivre des expéditions, des projets du monde entiers, être en relation avec les différents forum, et newsgroup du monde entier …),
    m)     Une grande bibliothèque de consultation (recevant des revues du monde entier …),
    n)       Une exposition présentant des matériaux, isolants et produits écologiques utilisables en construction (avec 1) murs témoins illustrant les différents choix possibles pour le gros-œuvre, 2) éléments de murs isolés, illustrant divers systèmes différents d'isolation écologique, 3) tous les isolants utilisables en éco-construction).
    o)       Une boutique du commerce équitable avec des produits venant du monde entier (nommé par exemple « nous irons jusqu’au bout du monde … »).
    p)       Pour les besoins des villageois, une petite boutique communautaire (une superette par exemple), avec des produits de première nécessité.
    q)       Les bungalows d’accueils et d’hébergement des visiteurs,
    r)        Les toilettes etc. …
       
      
    Vues sur le Jardin du Tarot de Niki de Saint-Phalle en Toscane.

    Même les toilettes seraient originales et imaginatives (en fait, tout le serait dans l’écovillage).


    On pourrait encore imaginer des cheminées originales, torsadées, comme celles de Gaudi.

      
    Cheminées du Palau Güell d’Antoni Gaudí à Barcelone (© Diputació de Barcelona. source : http://www.gaudiallgaudi.com/FA008.htm)

    Les bâtiments pourraient être en terre crue et les petits bâtiments en « autoconstruction ».
    Le bâtiment, abritant les bureaux et la documentation, serait par exemple en ossature bois avec un double mur en briques de terre crue.
    Celui du restaurant est construit également en terre crue mais en utilisant la technique des voûtes nubiennes.
    Celui abritant l’éco-boutique et une salle d’exposition, construit en briques de terre cuite auto-isolantes dites briques monomur.
    Ils seraient couverts en bardeaux de mélèze et utilisant presque exclusivement, pour le second-œuvre, des matériaux naturels et non polluants : isolants à base de fibres de bois, de papier déchiqueté ou de roche expansée, peintures et lasures naturelles, sols en terre cuite ou parquets, cloisons en plâtre d’origine naturelle, sur ossature bois, portes et fenêtres en bois.

    Peut-être l’éco-boutique pourrait être réalisée sous la supervision et la licence de TERRE VIVANTE.
    « Terre Vivante » et cet écovillage ne seront pas en concurrence, mais auraient des relations d’amitié.

    8         Ecoboutique, ecolibrairie, magasin d’éco bricolage


    L’écoboutique fait partager notre d'expériences de l'écologie pratique dans les domaines du jardinage biologique, de l'habitat écologique, de l'énergie, de l'alimentation-santé. Elle propose de faire découvrir (tout comme l’éco-centre) comment, dans la vie quotidienne, de façon simple et pratique, il est possible d'adopter des techniques et comportements respectueux de la santé et de l'environnement.

    Le centre, l’éco-boutique et le magasin d’éco-bricolage proposeraient, à la vente :

    a)       une revue de l’éco-centre, et diverses revues écologiques, de jardinage bio et d'écologie pratique,
    b)       l’édition et vente de livres pratiques, la vente de livres du commerces sur le sujet de jardinage bio et d'écologie pratique, d’éco-bricolage, d’éco-maison, sur la cuisine et l’alimentation saines etc …
    c)       vente de matériels et de dispositifs destinées à réduire ses consommations domestiques (lampes fluo-compactes …), des générateurs énergétiques (solaires, éoliens), chauffe-eau solaire etc … présentés par des techniciens agrées.

    Les vendeurs, du magasin d’éco-bricolage, seront formés et pourront donner des conseils techniques et fiscaux. A compléter.

    9         Ecotransport et écovoitures


    Il y aura une tritureuse, pour les graines de colzas, de tournesol, pour le lin, le chanvre. Celle-ci produit des tourteaux et de l'huile à froid.
    Le village aurait des voitures diesel qui rouleront à l'huile de tournesol (avec une adaptation du moteur, ajout d'une pompe d'alimentation et d'injection BOCH,  d'un système de préchauffage électrique de l'huile pour la rendre plus fluide. En cas de difficulté de démarrage de la voiture, on ajoute alors un verre d'eau d'alcool à 90 °).
    (On peut aussi utiliser de l'huile de friture, pour les voitures à huile de tournesol. Il faut modifier le " tarage " ( ?) des injecteurs à 80 bars ( ?). L'huile doit être d'abord décantée, puis filtrée avec un filtre 5 µ (~ 85 € le filtre). (Pour celle-ci, il faut éviter dans l'huile de friture, l'huile de palme et l'huile d'arachide).
    Les voitures seraient d’utilisation communautaire. A chaque voiture serait associée un carnet de consommation et d’entretien, dans lequel chaque emprunteur (utilisateur) marquerait : a) le kilométrage parcouru, par emprunteur (kilométrage compteur de départ et d’arrivée), b) la consommation de carburant de l’emprunteur (il y aurait un compteur de litrage de carburant fourni par la pompe (ou le pompiste ( ?)) du village (avec éventuellement le calcul du coût associé ce volume de carburant utilisé), c) la révision et la vidange tous les x 10 000 km etc …. Tout cela pour rendre les personnes emprunteuses plus responsables et économes.  Pour de longs trajets, on préviendrait, la communauté (dans un grand cahier ( ?)), à l’avance de l’emprunt de tel ou tel véhicule.

    Les voitures pourraient originales par leur décoration :

        

    10   Budget / financement


    Nous prévoirons le financement de ce projet par :

    1)       par des dons (mais pas uniquement financiers, mais aussi par des dons matériels _ par exemples, livres pour la bibliothèque …),
    2)       par les productions de cette micro-société :
    • réalisations cinématographiques,
    • les festivals cinématographiques,
    • les stages : stages de ressourcements, université d’été, université populaire,
    • le gîte d’étape,
    • l’artisanat (productions artistiques),
    • les plantes aromatiques, les épices, les produits de l’agriculture naturelle,
    • les produits de l’imprimerie (livres sur papier naturel …),
    3)       Des subventions locales, régionales, CNC ( ?) etc …
    4)       Un droits d’entrée à l’écoparc – écocentre ( ?).

    Pour les sources de financement, s’inspirer des productions et de la gestion du centre œcuménique de Taizé en Bourgogne ou autre  centre rentable.

    11   Conclusion


    Ce projet est parti d’un exercice intellectuel, qui fait suite à l’exposé d’idées, plus ou moins inconsciences, sur ce que pourrait être un écovillage, exposées par des personnes alter-mondialistes de l’Ariège, cet été.
    Et comme il semble très difficile de changer de l’intérieur de notre société libérale, et lutter contre, ce qu’appelle le député UDF Olivier Henno, le "cannibalisme effréné du capital", on a proposé alors de créer une sorte de société « idéale », « utopiste », un lieu exemplaire et d’expérimentation sociale.

    Mais peut-on créer une société parallèle et concurrente, en marge d’une société capitaliste « cannibale » de toutes les idées les plus désintéressées, qui les transforment toujours en source de profit ?
    Cette démarche, n’est-ce pas utopiste ? N’y a-t-il pas lieu au contraire, « d’être de ce monde » (impliqué, acteur actif de ce « monde »), et sur l’exemple d’ATTAC de « l’attaquer » de l’intérieur (par exemple en dénonçant, sans cesse, dans cette société, ce qui est plus révoltant moralement, comme la pénurie de logements, alors que la richesse existe pour réhabiliter les immeubles, les logements insalubres, les licenciements pour faire monter le cours des actions, ou encore les patrons qui touchent des primes de licenciement disproportionnés par rapport leur propre besoins de base, et le salaire de leurs employés …).

    En plus tout ce qui est société « utopique », n’est-elle pas irréaliste ou fragile, par essence ?
    En plus, pour l’instant, on ne sait comment on pourra financer le projet, le rendre viable, quelques sources de revenues fiables et durables ? Pour l’instant, on ne répond pas à ces questions dans ce document (et je ne suis pas spécialiste de ces dernières questions).

    Ce document laisse donc, pour l’instant, le champ libre à la discussion pour ces questions.

    Pour contacter l’auteur de ce document : benjamin.lisan@free.fr et Tél. : +(33)(6) 16 55 09 84.

    12   Annexe1 : Projet de gîte d’étape et restaurant associé


    (dans le cadre de ce projet d’écovillage culturel).

    - créer un gîte d'étape (+), en achetant une assez grande bâtisse ancienne dans le style du pays,
      à retaper, proche d'une station de sport d'hiver ou/et d'une station thermale, voire proche d'un sentier de randonnée passant style GR10 (entre Banyuls, Merens, Melles, Arrens, Hendaye).
    - avec un coin salle à manger, cuisine, toilettes, chambres simples, dortoir, local VTT et skis et réparation VTT et skis, salon avec TV, chaîne HI-FI, cheminée et bibliothèque, Cd thèque (dans le salon et la salle à manger), une cave pour le vin ...
    - salle à manger avec murs lambrissés de planche de sapin, pins, ou bardeaux de pins, et sur des murs des bibliothèques de consultation,
    - (plus tard, une piscine ou un bassin, voir un jardin ou une serre d'hiver),
    - Gîtes accueillant des touristes l'été, avec enfants et animaux (stage et location VTT, randonnée, ...),
      des classes de neiges (location de skis, de raquettes ...).
    - former des personnes à tenir ce gîtes (ou bien des personnes ayant le CV adéquat et pouvant en former d'autres des travailleurs sérieux, des personnes différentes, ...),
    - plus tard, avoir une salle de séminaires et de réception, un coin ferme, écurie, avec petits chevaux (poneys pour les enfants), des lamas (++), des ânes, (voire créer une petite ferme pédagogique pour les enfants : avec canards blancs ou de barbaries, chèvres ..) et un petit manège pour l'équitation (avec local pour l'équipement _ selles ..._ et les réparations).
    Note : Avoir un moniteur d'équitation agrée qui peut être aussi palefrenier au départ.
    - randonnée avec des ânes (type âne du Poitou) et des lamas.
    - avoir un fax, un site Web et émail.
    - cuisine du terroir pyrénéenne (ou du sud) simple.
    (le gérant pourrait suivre un stage de gestion de gîte auprès de l’organisme AFRAT, 38800 AUTRANS).

    Tout cela serait mis en place, par étapes, en commençant modestement.

    Ce gîte pourrait ressembler à un gîte / refuge de montagne (pour les voyageurs du passé et pèlerins).
    Le restaurant associé au gîte serait un restaurant de produits naturels (« bio »), simples, de qualité. Par exemple au menu : vaste gamme de soupes (comme celles présentées dans le livre d’Emilie Carle : orties, potirons, tomates, poireaux, plantin, herbes de montagnes, de la garrigue ….), des plats agrémentés de pétales de fleurs parfumées (pétales de capucines, de roses, d’orangers, de divers cucurbitacées _ potirons … _ etc …), glaces aux pétales (glaces aux pétales de violettes etc …). (idée de nom de restaurant : « le tournesol », « fleurs du ciel », « fleurs du soleil », « la table de Pantagruel »,  etc … nom à trouver suggérant l’idée d’une cuisine simple, naturelle, écologique, « bio »). Il y aurait une terrasse devant le restaurant pour pouvoir manger dehors l’été.

    (+) qui pourrait commencer par un aménagement spartiate comme un refuge CAF, pour évoluer vers un gîte de France.
    (++) s'inspirer de la chambre et table d'hôte "La joie de vivre", de Claire Pascalet et son amie, Le Salé 05100 Névache  Tél : 04 92 21 30 96, Fax : 04 92 20 06 41, site: http://www.la-joie-vivre.com/




    13   Annexe 2 : Exemple de stage de ressourcement dans le sud de la France



    A la découverte des « secrets du monde »
    Et de la « liberté intérieure »

    Ce stage s’adresse à toutes les personnes épuisées, stressées et saturées par leur travail ou leur environnement professionnel. Ce stage permet de se ressourcer et de se poser des questions, voire se questionner sur soi-même.

    L’idée de ce stage est venu d’une expérience de l’organisateur de ce stage :

    Il a connu des moments magiques dans le désert (le feu de camp, une étoile filante, la contemplation du ciel étoilé, le temps qui s’écoule infiniment lentement dans le désert ...), mais aussi une discussion sur la pluralité des mondes dan l’Univers, en contemplant les étoiles, avec un membre de la communauté Mozabite (un courant de l’Islam), sur le toit de l’une grande maison au milieu de l’oasis silencieuse de Beni Isghen, la nuit, à Ghardaïa, une ville dans le Sahara en Algérie …

    Ce stage doux est avant tout reposant, calmants. Il vous fera connaître des moments forts et magiques, même si ce ne sont pas les expériences de « Rencontres avec des hommes remarquables » de Gurdjieff, ou celle de « Bêtes, hommes et Dieux » de Ferdinand Ossendowski.

    Tous les ateliers et activités dans ce stage sont facultatifs.

    Ce stage est réalisé, sous un angle critique. Notre but n’est pas de vous vendre un attrape-nigaud psychologique ou thérapeutique à la mode (bref de la « daube »).

    Au programme :

    L’esprit d’équipe entre nous. Comment le créer.
    Le respect de notre charte éthique.
    Relaxation, training autogène, sophrologie, yoga …
    Savoir prendre le temps de vivre,
    S’émerveiller de choses simples (des étoiles, d’un scarabée …).


    Différents ateliers de réflexions durant le séjour :

    • Pourquoi sommes nous stressé, poussé jusqu’à la limite de nos capacités physiques et morales, dans notre travail ? Comment résister ?
    • Le respect dans le domaine professionnel
    • Le respect de soi. Comment se faire respecter ?
    • Savoir taper le point sur la table, s’adresser à Dieu plutôt qu’à ses anges,
    • Ne pas attendre,
    • Faire éclater l’abcès,
    • La culpabilisation.
    • Respect : le modèle dominant, dominé.
    • Retrouver son assurance. Savoir se « vendre ».
    • Savoir s’affirmer. Savoir se battre. La lutte par la vie. La vie une école de lutte.
    • Ne jamais s’endormir sur ses lauriers.
    • Anticiper les souhaits des collègues et des patrons. « Avoir des antennes ». « Sens des opportunités ».
    • Moments de travaux et moment de repos. Savoir « ménager sa monture » (l’image de « frère âne »).
    • Se faire aider ou conseiller (savoir se faire aider quand cela est nécessaire. Une humilité nécessaire) : les syndicats, les prud’hommes. Se syndiquer.
    • Changer de voie (changer voie professionnelle, changer de vie …) ?
    • Se réaliser professionnellement, dans une association ou dans un hobby.
    • Faut-il et peut-on aller jusqu’au bout de ses idées ?
    • Ne pas être naïf. Savoir ne pas trop se dévoiler. Se préserver (ce qui n’empêche pas d’être généreux mais avec prudence). Le monde n’est pas gentil.
    • Les manipulations mentales au niveau professionnel,
    • Les manipulations mentales au niveau sectaires,
    • Signaux envoyés, signaux d’encouragements, d’acquiescements … conscients ou  non (appels au secours inconscients, subliminaux …, états de faiblesse psychologique non conscient), envoyés vers le manipulateur, déclenchant l’attitude manipulatrice du « prédateur » 
    • Comment s’en prémunir ? [1]
    • Se garder de tout endoctrinement (doctrinale, politique, sectaire …). Savoir garder son esprit-critique, son indépendance d’esprit, « sa liberté intérieure ».
    • Idéal et réalité,
    • La tête dans les étoiles et le pieds sur terre (l’accident de Thalès de Millet),
    • Cœur, passion et raison,
    • La liberté intérieure, qu’est ce que c’est ?
    • Liberté de pensée et esprit critique,
    • Qu’est ce que l’esprit critique ?
    • Son apprentissage, le discernement,
    • Les différentes formes d’esprit critique et de scepticisme : zététique, pyrrhonisme, doute cartésien (doute constructif / positif) & l’esprit scientifique,
    • Le fait de se mentir à soi-même (le « mensonge vrai »), la « dissonance cognitive », l’addiction, Peut-on vivre en permanence dans le mensonge ?
    • Le doute appliquée aux techniques de relaxations, à la sophrologie, à l’hypnose ? Ont-elles des bases scientifiques ?
    • La « marche conscience » ? Réelle technique efficace ? Ou effet de mode ?
    • Peut-on concilier l’esprit scientifique et le mysticisme ?
    • Peut-on concilier l’esprit scientifique et la magie ?
    • Peut-on concilier l’esprit scientifique et l’émerveillement pour le monde ou/et la Science ?
    • Peut-on concilier cœur et raison ? (peut-on imaginer une raison aimante et respectueuse des autres ?),
    • Tolérance et ouverture aux autres ?
    • Peut-on concilier tolérance et esprit critique ou scientifique ?
    ·         ·         La pensée rationnelle peut-elle tout anticiper et tout prévoir ?
    • Le théorème de Gödel
    • Frédéric Cohen, père de la virologie informatique moderne, a démontré, vers 1988, qu’il n’existe pas de moyens, de programmes, permettant d’anticiper l’apparition de nouveaux virus informatiques [3][1].
    • « L’erreur de Descartes » d’Antonio Damazio [2].
    • Les labyrinthes de la raison,
    • Critique de la « raison pure », Emmanuel Kant et la pensée Kantienne,
    • Le monde des humains n’est ni [totalement] rationnel, ni [totalement] « raisonnable »,
    • Peut-on maîtriser sa vie ?
    • Hygiène(s) de vie ( ?). La/lesquelle(s) ?
    • Des thérapies ayant des effets, mais se basant sur des explications scientifiques fausses et douteuses (sophrologie, médecines par les plantes …). Des thérapies sans effets sinon placebo (lithothérapie …).
    • Peut-on se perfectionner ? Le « perfectionnement intérieur » ?
    • Sur quels critères ? Peut-on le faire dans un cadre rationnel ?
    • Existe-t-il des écoles de perfectionnement intérieure (franc-maçonnerie, rose-croix …) ? Sont-elles valables ? Sont-elles irrationnelles ?
    • Quelle morale pour le XXI° siècle ?
    • Il n’y a pas de vérités simples dans la vie et le monde est complexe,

    Conclusion

    Bilan (questionnaire de satisfaction et souhaits futurs de la part de clients désirant d’autres stages).


    Moment de repos et de relaxation.

    Informations :

    Les ateliers sont animés par par exemple :
    Pascal, éducateur spécialisé (et éducateur de rue),
    Benjamin, accompagnateur, ingénieur.

    Suggestions pour ce stage :
    1) on finit ce stage par une randonnée dans les Pyrénées, au bord d’un petit lac de montagne, pour son côté magique [4][2]
    2) on emporte une lunette astronomique d’occasion pour observer les étoiles.
    Elle peut servir à une discussion sur la pluralité du monde.


    Le temps du thé.

    14   Annexe : Qu'est ce qu'un Ecovillage ?


    Un écovillage  peut être petit (écohameau) ou plus important (écocité, développé  technologiquement) ou préférer la sobriété. Chacun a son propre habitat, son autonomie économique et idéologique, avec un esprit de partage et de solidarité. Un écovillage pratique les idées et techniques nouvelles ou traditionnelles visant à construire un futur durable. En résumé, la vocation des écovillages est de mettre en oeuvre un mode de vie collectif écologique et juste.
    Les habitants d'un écovillage se fixent pour objectif
    - de respecter I'être humain
    économie à échelle humaine, démocratie directe, préoccupations sociales, solidarité, systèmes d'échange et liberté de conscience. Intégration économique et culturelle dans le milieu local
    - de respecter l'environnement
    emploi de techniques non polluantes et de matériaux sains, énergies renouvelables et recyclage des déchets.
    La gamme étendue des activités dans un écovillage génère une économie locale:
    - agriculture biologique, biodiversité, permacuIture.
    - accueil, ressourcement, centre de formation.
    - arts et artisanats.
    - pépinière d'entreprises à critères éthiques.
    - écoles alternatives, chan-tiers, réinsertion, recherche.
    Chaque écovillage a son orientation, sa sensibilité et son fonctionnement propre.


    15   Annexe : Ecocharte


    Voici six "valeurs' pouvant servir à rédiger une Charte :

      L'AUTONOMIE

    la volonté à se prendre en charge par soi-même et en interdépendance avec les autres la capacité à être responsable, en assumant les conséquences de ses actes; l'autonomie collective en matière économique et énergétique.

      LA CONVIVIALITÉ


    plus que « l'acceptation d'autrui », c'est l'accueil ouvert fraternel et chaleureux, abordant l'autre avec ses différences par la recherche de relations pacifiées le couple, la famille, la «tribu», laboratoires de la convivialité, doivent pouvoir s'épanouir harmonieusement dans un écovillage.

      L'OUVERTURE


    à tous les habitants de la région, au milieu social, économique, culturel et aux institutions locales par la recherche de partenariats et à l'ensernble du « mouvement alternatif » qui veut vivre et à travailler autrement.

      LE RESPECT

    DE LA NATURE par des comportements fondamentalement écologiques, au sens global et local du terme; DES AUTRES, sans vouloir leur imposer ses convictions, en offrant simplement l'exemple de son propre vécu - consensus dans les prises des décisions - capacité d'écouter l'autre, dans un dialogue franc et authentique respect des engagements pris - modalités pour gérer les conflits et en dégager tout le potentiel re-créateur; DE SOI-MÉME : refuser tout ce qui peut dégrader l'être humain comme l'alcoolisme et la drogue - progresser en se remettant en question.

      LA SOLIDARlTÉ


    favoriser un fonctionnement équitable plutôt que caritatif ; aide du groupe à ceux qui assument une activité nouvelle et difficile, solidarité active avec tout ce qui lutte pour une vie meilleure; favoriser la création d'autres types d'écovillages.

      LA LIBERTE DE CROYANCE INDIVIDUELLE

    esthétique, éthique ou spirituel, le dépassement de soi est d'un autre domaine que celui appréhendé par la raison et les sensations l'écologie intérieure est une expérience individuelle et indicible. Amour, Vérité, Justice ou Divin, ces aspirations à un autre «ordre du monde» sont à aborder librement, à partir des religions établies ou non, d'une démarche de développement personnel «laïque», ou d'une volonté d'expression artistique; l'éccovillage doit pouvoir devenir un lieu ouvert d'échanges et d'expérimentations ; la liberté de conscience étant un processus individuel, cela implique le respect de celle des autres pour autant qu'elle ne compromet pas la biodiversité culturelle des écovillages.
     
     



    16   Annexe : Quelles activités dans un écovillage ?


    La gamme des activités possibles dans un écovillage est assez étendue. Cette diversité génère une économie locale :
    agriculture biologique, permaculture
    accueil, ressourcement, centre de formation (technique, écologique, ... )
    pépinière d'entreprises satisfaisant à des critères écologiques et éthiques

    L'économie de l'Ecovillage peut intégrer un Système d'Echange Local qui permet d'acquérir et d'échanger des connaissance, des biens et des services, sans utiliser d'argent en confrontant les différentes offres demandes.


    17   Bibliographie, adresses et contacts


    17.1Bibliographie 


    [1] Ne plus se laisser manipuler, Bernard Raquin, Editions Jouvence, 2003.
    [2] L'erreur de Descartes, Antonio Damasio, Odile Jacob, 1994.
    [3] « La Révolution d’un seul brin de paille », Nasunobu Fukuoka,
    [4] Agriculture naturelle, Nasunobu Fukuoka, Guy Trédaniel Ed.
    [5] Passerelle Eco, 42 rue du Faubourg Figuerolles, 34070 MONTPELLIER
    [6] C’est pour ton bien, Alice Miller,
    [7] revue Silence, 9 rue Dumenge, 69317 LYON CEDEX 04.
    [8] guide éco-construction, Edition du Fraysse, 82230 MONCLA-de-QUERCY, 05.63.30.33.55, lecuyer.philippe@wanadoo.fr, http://wwww.alterrenat-presse.com
    [9] « Les jardins de lumière. Projet éco », François Thonier, Passerelle Eco n°12, voir aussi http://passerelleco.info/article.php3?id_article=142
    Voir aussi le « salon vivre autrement » de Paris.
    [11] Réseau Français des Ecovillages : http://www.citeweb.net/rfev
    [12] Global Ecovillages Network : http://gen.ecovillage.org/
    [13] Ecovillage de Végan (Ardèche) : http://pageperso.aol.fr/villagevegan07/
    [14] Exemple écovillage touristique en Inde :
    Soans Holidays (I) Pvt. Ltd., Grace Villa, C. S. Road, Kundapur - 576 201. , Karnataka, India.
    Tel : 91 8254 231683/230623/230823/4/5/6, M : 94481 20826,  Fax : 91 8254 232223
    General Information : info@soans.com, Holidays : holiday@soans.com
    [15] Sites sur les maisons en bottes de paille : www.lamaisonenpaille.com

    Constructions alternatives (constructions de maisons « bio » etc …) :

    Le but de ces associations ci-dessous est de faire reconnaître une construction alternative (habitat écologique, auto-construction...), d’étudier la cohérence d’un projet, donner des conseils _ exemple, comment construire sur une parcelle agricole … L’objectif de ces ateliers est de faire le point sur la connaissance de ce type de construction sur les législations en la matière... et d’arriver à démontrer que l’auto-construction est essentiel à la cohérence d’un micro-projet.

    [16] Keryac’h : lieu de vie sain et écologique en Bretagne, plaquette
    Fédération Keryac’h, Kergaouenec, 29520 St Goazec, Tel : 02 98 26 83 54, mail : eskemm@wanadoo.fr , Internet : www.bretagnenet.com/eskemm  
    [17] RESOL : structures d’expertise en réseau pour la modernisation de l’économie sociale et solidaire, Contact : Virginie Rachmuhl, 21ter rue Voltaire, 75 011 Paris, Tel : 01 40 24 20 10 mail : resol@resol.org
    [18] Journée de l’éco-construction : Pégase Périgord, présentation, 2.p la grange, 24 630 Jumilhac le Grand, tel : 05.53.52.59.50.
    [19] Michel Rosell, architecte, est m’auteur d’une abondante bibliographie dont "Un autre monde est possible". Il est directeur de « l’Université d'Ecologie Appliquée et Solidaire » qui a lieu chaque début du mois, chez lui (vers le 5). Son adresse : Le Chabian 3O7OO AIGALIERS. Il n’a pas de téléphone.  Son site : http://ecosocial.free.fr (et : http://tsunami.ecosocial.free.fr ).

                  
    Le palais de Michel Rosell en construction à Aigalier (Gard).   Bac à spiruline chez Michel Rosell.

    [20] Collectif Habitat d’Urgence totale, BP 11, 34 830 Clapiers
    [21] Alain Richard Spirale stage " 7 jours pour une maison ", 39 570 Saint Maur, tel : 03 84 44 23 92

    Sites sur les couvertures végétalisées de toits ou toits-jardins :

    "International Green Roof Institute" fondé à Malmo, en 2001, Suède : http://www.greenroof.se/
    Adivet (Association pour le développement et l'innovation en végétalisation de toîtures) : contact@adivet.org

    Sites en relation avec l’humanitaire :

    a)       coordination sud : www.coordinationsud.org
    b)       Ibiscus,
    c)       www.cinfo.org
    d)       www.asah.org
    e)       Répertoire des acteurs 200x, RITIMO, 21 ter rue Voltaire 75011 PARIS, tél. : 01.44.64.74.14, émail : repertoire@ritimo.org , site : www.ritimo.org
    f)         Solidarité internationale
    g)       www.asmae.asso.fr

    Sites sur la spiruline :

    Spiruline flamant vert, Flamant vert France, 95 avenue de la Prospective, 18000 BOURGE.
    Tél. : 02.48.65.10.33, e-mail : flamantvert.France@wanadoo.fr  site :  http://www.flamantvert.fr/

    17.2Adresses utiles pour l’écocentre et l’écoboutique


    a) association Toune-sol : Tél. : 04.67.97.08.71, courrier@tourne-ssol.org
    b) Philippe GRADE. Voir le village d’Escoubès à côté de Lourdes )) ( ?).
    c) guide des médias alternatifs, Asso P’tit Gavroche, 9 rue Pierres-Plantées, 69001 LYON
    d) Ecovillage Carap, Vaugran, 30480 Saint-PaulLacoste, tél : 04.66.30.13.42/04.66.30.33.96
    e) ROULE MA FLEUR, 48220 FRAISSINET de LOZERE, roulemafleur@free.fr
    f) APIC ( ?)
    RETENUES COLLINAIRES - BASSINS ANTI INCENDIE :

    g) D.D.A.F., Mr GILORMINI à Nîmes tél. 04 66 04 46 10,
    h) Mr MARCELLIN T.P. à St-Hilaire-de-Brethmas tél. 04 666139,
    i) S.C.A.I.C. à Alès tél. 04 66 300480.
    Pour l'étanchéité des bassins :
    j) Promafor Quai du Rhône, la Socquette- 01700 Miribel..

    BIEFS :
    k) http://alperso.wanadoo.fr/briefs.dupilat  tél. 04 77 31 73 40

    POTABILISER L'EAU :

    Potabiliser l'eau de puits, de forages, de ruisseaux, de rivières, de toitures :

         GARD POMPE, Bd Carnot à Alès. 190 l / jour d'eau par osmose inverse 520 euros. 2000 l /heure + filtration sédiment en 25 microns 925 euros, par filtre à ultra-violets. Robinet eau pur, Installé dans les cuisines de millions d'usagers
    ·         filtre DOULTON - Aqua techniques. Ingénierie du traitement et de l'économie de l'eau,
    filtre placé sous l'évier, kit pour l'eau pure (3000 l pour un filtre), http://www.aqua-techniques.fr
    BP 77 - 82202 Moissac cedex, tél. 05 63 04 45 67.
          BIO - UV, traitement de, m3 à 1000m3/heure, www.bio-uv.com
          La gestion de 'l'eau dans la maison
    MAISON AUTONOME 44520-MOISDON-LA­RIVIÈRE, té1.02 40 07 63 68
    ·         L'EAU PLUVILLE, 100% d'autonomie, la meilleure à offre, captage - filtration primaire et secondaire -- stockage.
    ·        ALEPH, purificateur d'eau par osmose inverse 4 à 7 l /heure sans branchement électrique
    seulement la pression, té1.01 53 34 06 42.
    ·        APIC, traitement domestique de l'eau, BP 45 - 92703 COLOMBES cedex France.
    ·         ECOSTYL, tél. 04 94 50 63 72, purificateur sur ou sous évier avec charbon actif, filtre céramique et
    aussi une seule unité sert à toute la maison, www.ecostvl.com
    ·         JBM, Nutrisanté - AVIGNON, tél. 04 90 82 52 62. Système transportable, se branche sur tout
    robinet pour dé l'eau pure, en camping, en camping car etc.'.
    ·         ODMER, potabilisation d'eau de mer, de fleuves, de rivière, osmose inverse + anti- calcaire. www.odmer.com
         SEME France : www.seme.France.fr  Tél.03 80 51 63 01
    ·         BMD Purwater, installe pour le traitement de l'eau pour particulier et petites collectivités, 01 43 64 35 05.
    ·         ILTAMAR. Filtres à osmose inverse pour purifier l'eau de consommation éliminent le chlore, les
    nitrates, les pesticides, les fongicides, le chloroforme, le trichloréthylène, le plomb, le
    mercure, d'arsenic, le calcaire, les virus et les éléments inassimilables. Prix 875 euros.
    ·         L'EAU PURE Lami..ets infonie.fr tél. 05 62 20 8181.
    ·         NATURE VIVANTE té1.05 62 05 45 31.
    ·        MERKUR. Stérilisateurs d'eau par rayons ultra violets. Tél. 02 54 39 05 04.

    17.3Site de communautés ou d’écovillages citées


    Ces lieux sont cités ici en exemple pour leur bonne gestion et le succès au niveau fréquentation ou la beauté de leurs constructions et/ou la beauté du site géographique retenu pour l’installation (l’implantation) du village ou du hameau.

    Communauté de Taizé : http://www.taize.fr/fr
    Centre de la Flatière : http://flatiere.asso.fr/
    Ecovillage de Végan dans l’Ardèche : http://pageperso.aol.fr/villagevega07

    17.4Liste des écovillages de France et d’Europe


    -------------------------------------------------------------------------
    E S T
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    E C O L O N I E , 1 THIETRY, 88260 HENNEZEL, Vosges (451 hab. Carte Mich. 62, pli 15 SO), tel: 03 29 07 00 94, fax: 03 29 07 00 94,
    E-mail: Ecolonie@aol.com. (à lire: article Silence nr. 227)

    Ce "centre européen" - dans une ancienne colonie de vacances à 7 km. d'un médécin, de l'école, des commerces, à 30 km. d'une gare - est actif depuis 1989. Actuel­lement 10 hommes, 10 femmes, 2 enfants, de nationa­lités néerlan­dais et franç­ais, vivent dans un hameau de 4 maisons sur 6 ha, y jardinent et rénove­nt (avec l'aide de bénévoles) pour atteindre le but écologi­que fixé.  On y trouve un jardin pour plantes aromati­ques (label de garantie ECO), une cuisine végétarienne, des salles de stages, des chambres d'hôtes, un camping avec ECOboutique, un étang pour la baignade, un sauna et hutte de sudation et des ateliers d'art (e.a. autour d'un projet "Total Art Oasis", création d'objets qui sont en relation avec les chakras et leurs éner­gies).
    L'association a de bonnes relations avec la commune et est ouverte à accueillir d'autres permanents qui peuvent faire connaissance pendant des weekends de rencontre ou par des séjours de bénévolat. 

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    PROJET DU CENTRE  D'ECOLOGIE ET D'ECONOMIE ALTERNATIVE, 2 RUE DU MOIL­LOT, 90150 PHAFFANS, Territoire de Belfort (353 hab. Carte Mich. 66, pli 8 SE), tel. 03 84 29 95 04, fax 03 84 29 97 41.

    Le projet est présidé par le maire-adjoint Roger Heyer et prévoit la création d'un ECOVILLAGE DU DEVELOPPEMENT DURABLE sur 30 ha. dans le Terri­toire de Belfort "vértitable centre de recherche, d'expérimentation, d'applica­tion et de diffusion du développement durable et de l'écologie. Ce village sera un salon et une vitrine permanente du développement durable et servira de guide vivant à l'acte d'urbaniser et de construire".
    Le 24 mars 1989, le Conseil municipal de Belfort a donné à l'unanimité son accord sur cette initiative.
    Selon le rapport: ce centre CEA devra promouvoir des modes de production et de consommation alternatifs, respectant la vie de l'homme et de son environne­ment et espère - par rayonnement - favoriser l'évolution de la société dans un sens plus convival et écologique.
    Il se veut un laboratoire de recherche, d'expérimenta­tion, d'application et de diffusion des idées, soluti­ons et techni­ques écologies­tes. Sa conception architecturale tiendra compte des principes écologiques et éconimiques et de l'utilisation rationnelle des ressources et matières premières et comprendra une banque de gestion de matériels.
    Ouvert à toute personne, désirant vivre et travailler autrement en respectant la nature, surtout aux plus défavorisés et exclus de l'économie de marché, en apportant l'expérience d'un enseignement et d'une application.

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    B I O - L O P I N , CENTRE D'ALTERNATIVES APPLIQUEES, 39570 ST. MAUR, Jura (194 hab. Carte Mich. 70, pli 14 NO), tel. 03 84 44 23 92. (à lire: article Silence nr. 226 et notice Silence nr. 241)

    Installé depuis 1988 à 10 km. au sud de Lons-le-Saunier, Bio-Lopin a vécu tout un développement, animé par Alain Richard. Il y a maintenant le passage vers  le statut d'eco-village: les personnes amies peuvent prendre des parts dans la nouvelle SCI pour aider ce changement et faciliter les gros équipements de viabilité. Les permis de con­structi­bilité tarderont probablement pas, vu la bonne coopération avec la commu­ne.
    Actuellement, 8 adultes - tous autonomes - vivent sur place: 4 hommes de 35 à 47 ans, agricul­teur/bio-constructeurs, et 4 femmes de 35 à 44 ans, agricultri­ce/sculp­trice/in­stitutrice/do­cumentaliste, avec leurs 9 enfants de 5 à 14 ans.
    Ils habitent une grande maison, une ferme avec dépendances et un hameau de 4 maisons sur 17 ha. de prés et sont largement impliqués dans tout ce qui englobe l'écologie, formation et tourisme vert compris.   
    Une charte, puis contrat, décrit les conditions d'adhésion, mais "la porte du lieu reste ouverte pour un séjour plus ou moins long, à quiconque veut connaître le lieu ou étudier pour lui la possibilité de s'y installer".
    Conseil à celui qui cherche le paradis chez eux: "fais d'abord le paradis à l'intérieur de toi, et tu le trouveras facilement partout"!

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    PROJET EN  B O U R G O G N E : tel. 03 85 55 04 00.

    Maryvonne et Bernard Savin, 166 Résidence du Lac, 71210 Torcy (Saône et Loire), lancent un appel aux intéressés pour créer un éco-lieu en Bourgogne. Leur mots-clés: santé, vie sobre, agriculture, enseignement/formation et développement personnel.

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    N O R D
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    L A  M A I S O N  D' I C I  E T  D' A I L L E U R S , hameau de Coqueréaumont, 76560 ST. LAU­RENT EN CAUX, Normandie (725 hab. Carte Mich. 52, pli 13 NE), tel/fax 02 35 56 65 53.

    Trois résidants: la fondatrice Annie Aubrun (69 ans), un jardinier bio (64 ans) et une thérapeute-relaxologue (48 ans), vivent à 15 km. de la mer sur l ha.1/2 de prés, potager, jardin dans une grande maison avec dépendances dans un hameau de 38 habitants. Là, ils veulent favoriser le développement de l'esprit écovillage.
    Relation suivie, courtoise et délicate avec les administrations (DDE): POS en révision, pas de constructi­ons avant 2001!
    Orientations: thérapie holistique/développement personnel (esprit Findhorn), séjours sains, relaxants et instructifs (stages), logements expérimentaux autocon­struit­s, énergie éolienne/solaire, gestion/emplois.
    Forme: Ass. 1901, loue par bail emphytéotique à 99 ans. Répartition des charges entre résidants. Moyens d'accès: train Paris-Le Havre, gare Yvetot, autoroute A13-A15, A28-A29. Médecin, commerces, école primaire: 1 km., collège: 10 km, lycée + gare:  25 km, car de ramassage.
    Ouvert à d'autres candidats, surtout masculins, autonomes et créatifs, vivant sobrement, avec moyens financiers pour auto-constructi­on et auto-suffisance. Procédure: l an d'essai avec séjours réguliers, participation au "jeu de trans­forma­tion".
    Demande: un architecte et de l'aide pour les démarches administra­tives (POS et pour qualification "lieu expérimental"). Offre: notre expérience sur la vie communautaire et l'évolution du site.

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    PROJET  E C O V I L L A G E , 23 RUE DE LA CLE, 59650 VILLE­NEU­VE D'ASQ, tel. 03 20 61 02 14 - 03 20 61 07 12, fax 03 20 91 95 09.

    Eric BREBION (42 ans, thérapeute/animateur) et d'autres personnes envisa­gent de créer un écovillage centré sur la santé, la thérapie, le déve­loppement personnel et la spiritualité (stages, séjours, retraites, médeci­ne/so­ins/forma­tion) et toute éco-activité: ferme/ma­raicha­ge/boulangerie, biocoop, bio-habitat, crèche familiale, école alternative, librairie...
    Première phase: constituer les bases par des rencontres réguliè­res, a priori le dimanche. La 1ère a eu lieu le 4/7/99. Prochaines rencontres: 13/2/2000, 12/3/2000 9/4/2000 14/5/2000 11/6/2000 et 9/7/2000 en gîte résidentiel.
    Rencontre d'été du 31/7/2000 au 5/8/2000 pour se connaître et se frotter à la réalité.

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    S U D - O U E S T
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    B E A U  C H A M P , 24610 MONTPEYROUX, Dordogne (338 hab. Carte Mich. 75, pli 13 NO), e-mail: beau.champ@iname.com  Internet: www.phdcc­.com/bc

    La phase pionnière de la réalisation de ce projet de VIE COMMUNALE PERMA­CULTURELLE, depuis 1991, a vu passé beaucoup de monde ce qui a contri­bué à ce que le jardin permaculturel rapporte maintenant abondamment et que la grande ferme rénovée abrite aussi des studios privés en plus des pièces commu­nes et du dortoir. Il y a des wc. compost, lagunage, construction en torchis, recyclage des déchets, poêles à bois pour l'eau chaude. Le domaine compor­te 8 ha. (5 ha. bois, 3 ha. prés) et se trouve à 5 km d'un médecin/école primaire et à 15 km des commer­ces/gare/en­seignement supéri­eur.
    Il y a maintenant un besoin de consolider les acquis et de créer une structure (Association/investissement par "actions") et un environnement pour accueillir d'autres résidents permanents (dans le bâtiment principal et dans des chalets à construire) qui renforcerai­ent le noyau central actuel d'un des fondateurs John Cant (45 ans, ingénieur écossais) et d'une femme (52 ans, anglaise). Ils tiennent beau­coup à leur ambi­ance de vie communau­tai­re et ont toujours partagé leurs ressources. Intérêts actuels: la perma­cultu­re, l'auto­con­structi­on et les technolo­gies alternatives. Bureau de la société "Eau Vivante Eco-Systèmes", Beau Champ fonctionne comme vitrine avec des marais reconstitués pour l'épuration des "eaux grises".
    Il y a eu beaucoup de visiteurs, aussi bon nombre d'"éco-voyeurs" et les exigeances concernant des candidats futurs sont révélatrices et logiques: des person­nes prati­ques, stables et mûres, animées par un esprit de coopérati­on, à l'aise en milieu international et anglais, sans fixations affecti­ves/idéolo­gi­ques/s­piritu­elles, végétariennes, sans animaux domesti­ques, qui veulent s'engager réelle­ment par choix, et non par néces­sité, qui ont une expérience de vie commune et rurale, des revenus mensuels minimum pour couvrir les frais d'une vie volon­tairement simple (300 frs/semai­ne p.p.: un éventuel travail extérieur à mi-temps serait envisagea­ble). Important: un capital d'investissement n'est pas nécessaire.
    La procédure de participation: après une lettre de motivations, un séjour court en chambre d'hôte ou une expérience active de quinze jours est à envisager. Au printemps et en automne, il y a des ateliers de travail (jardina­ge, entretien des bois etc.) et il y aura éventuelle­ment un weekend "porte ouverte" tous les mois.
    Important: Beau Champ n'accueille plus les gens de passage et ne répond plus au téléphone. Seul moyen de contact: une lettre + enveloppe timbrée.

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    ASSOCIATION  P A R A D I Z O  T U J , LE BARBUT, 33850 LEOGNAN, Gironde (8008 hab. Carte Mich. 71, pli 10 NO), tel. 05 56 89 07 74. (à lire: article Silence nr.226)

    En 1969, René Damarin (maintenant 73 et seul à vivre sur place) a crée un modèle de micro-société athée, libertaire et autonome, basée sur l'être, l'entente et le partage. Paradizo tuj (esperanto) veut dire: le paradis immédia­tement. L'association est propriétaire de 6000 m2 en culture auto-suffisante et d'une grande maison (+ dépendances) habitable pour 6 adultes et 8 enfants. Eau par pompe à main. Médecin/commerces/écoles: tout près. Gare de Bor­deaux: 15 km.
    Recherche de bras et esprits libertaires, RMIstes, apport financier pas obligatoire. But: auto-suffisance de façon à ne pas nuire, ni à l'autre, ni à la terre.

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    PROJET D'ECOVILLAGE  A U T O U R  D E S  E N F A N T S , RAVIOLE, 47370 COURBIAC, Lot et Garonne (114 hab. Carte Mich. 79, pli 6 SE),
    tel. 05 53 40 72 24.
    Brigitte Tichané, 40 ans, animatrice en pédagogie musicale, directrice de centre de loisirs, vit avec ses enfants de 10 et 16 ans et son compagnon sur 6 ha. (l ha. bois, 3 ha. prés, 1 ha. garrigue, l ha. de fruitiers). Elle fait partie de l'Ass. Les Enfants d'Abord (liberté d'instruction) et a crée une Ass. 1901 "Le Set de Fleurs" pour regrouper 10 à 15 familles/personnes, représentant le plus grand nombre de corps de métiers, intéres­sées dans un projet commun, écologique, pédag­ogique (école différe­nte gérée par enfants et adultes), artistique (musi­que/cir­que/spectacle de rue), ateliers d'artisanat et de pédagogie musicale, un échange international. Ils désirent partager une vie sobre, végétari­enne (crudi­vo­risme), tout en respec­tant des différen­ces dans un esprit de bon voisinage.
    Après quelques expériences, elle a bien compris que les adultes ont tendance à projeter et à passer aux enfants leur schéma émotionnel. Elle demande donc que le développement personnel soit utilisé pour changer un comportement non harmonieux.  
    Vivant sur place depuis 12 ans, elle est en bon rapport avec la commune et dispose de permis de construire. Elle dispose d'une maison partiellement en chantier, d'une maison en bois pour les activités et échanges, un bâtiment neuf de 70 m2 à aménager, lagunage pour eaux usées.
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    Village d'Escoubès à côté de Lourdes.

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    S U D
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    E A U  V I V A N T E , 32220 ST.LIZIER DU PLANTE, Gers (120 hab. Carte Mich. 82, pli 16 NO), tel/fax: 05 62 62 05 52, e-mail: eve@in-net.inba.fr.

    Anne Rivière, ingénieur des eaux, est propriétaire des lieux et fondatrice de l'Associa­tion 1901, active depuis 1997, organisatrice de rencontres, conféren­ces et de stages écologiques (gestion de l'eau, cabanes en rondins, apiculture, jardina­ge naturel, construction en terre crue, énergies alternatives).
    La vie commune, sobre et végétarienne - avec un moment de prière/méditation quotidienne proposé, jamais im­posé - s'organise grâce à l'accueil de l à 5 stageaires étrangers (Willing Workers on Organic Farms) faisant un "tour d'Europe" et séjournant quelques mois sur place dans 2 chalets en rondins, l caravane + tentes. Un projet prévoit la construction de petites maisons en terre crue/os­sature bois.
    Le médecin, les commerces et un collège sont à 10 km. L'école primaire à 3 km. Les moyens d'accès: par bus depuis Toulouse, par train jusqu'à l'Isle Jourdain à 18 km.
    Des personnes autonomes peuvent s'installer dans les environs et participer à la vie de l'association en rapports égalitaires, mais indépendants, dans un esprit d'entr'ai­de mutuelle.
    L'écologie "intérieure" est considéré importante pour former une bonne base à l'écologie appliquée extérieurement.

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    F E R M E  D U  B O N H E U R , PEDESCAUX, 09130 ARTIGAT, Ariège (416 habi­tants, carte Mich. 86, p­li 4 NO), tel. 05 61 68 58 87 (info: enveloppe réponse timb­rée).

    Depuis janvier 1986, Pascal Laurent a trouvé un grand nombre de person­nes qui se sont impliquées par l'ac­quisition de parts de GFA. Seul Pascal vit en perma­nence sur les 25 ha. prés, 10 ha. garrigue, 6 ha. bois, l ha. jardin en dévelo­ppant  des activités agricoles (élevage ânes, vaches, che­vaux, culture jardin, arbres frui­tiers), l'accu­eil/échan­ge/séjour écologi­que, la communion avec la natu­re.
    Divers points d'eau, petits lacs, source, ruisseau, adduction: pour population éventuelle de 50 pers. Utili­sation maxi­mum d'énergie solaire, surtout pour l'eau chau­de.
    Habitations: 2 maisons, ferme/couvent, dépendances, petit habitat tournant. Il y a des permis de construire. Situation: médécin à 8 km., école primai­re/ com­merces à 3 km, gare et enseignement supérieur à 20 km. Relations bonnes avec commu­ne/mairie.
    RECHERCHE de gens autonomes, harmonieux, amoureux de la nature, connais­seurs/amateurs de la bio-agri­culture, du bâtiment, de la santé/nourritu­re saine (végétariens) et du développe­ment person­nel/artistique, alignement avec sa propre essence, pion­niers d'un monde nouveau.
    Conditions de participation: esprit d'échange, autonomie financière (APPORT FINANCIER INITIAL N'EST PAS NECES­SAIRE), recherche d'une vie sobre et ouverture spirituelle (méditations pour l'harmoni­sation de la terre). Si chacun adopte une attitude respon­sable, les conflits se règleront harmo­nieuse­ment. 
    Procédure de participation: séjour approfondi, temps d'essai, travail partagé, réunions/stage d'initiation, contribution financière.
    Offre: conseils concernant les démarches pour l'acquisition d'un lieu et apport de compétences pour le démarrage d'une ferme.

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    L A  C O L L I N E , 11300 FESTE­S ET ST.ANDRE, Aude (201 hab. Carte Mich. 86, pli 6 SE), tel. 04 68 31 88 39.

    Depuis 1995, Rainer Waiser (34 ans, Allemand) et plus tard Mana Zeilstra (23 ans, Hollandai­se) sont gardiens de 33 ha. de garrigue vallonnée et boisée, dont deux parties (5 ha. et 18 ha.) sont en vente. Une vie simple, saine et méditative, en unité avec la nature, dans des petites maisons rondes de paille/argile. Activités: soin des arbres, du jardin, vannerie, cueillette de plantes, pain, filer la laine. Energie solaire, et en hiver la belle petite cascade pourrait fournir plus d'énergie.
    Ils ont crée une Ass. 1901 et cherchent quelques familles (parlant français/
    an­glais), des pionniers méditatifs comme eux, pour l'achat des terrains, créer leur propre éco-maison, améliorer ensemble l'approvisionne­ment en eau/éner­gie et le chemin d'accès) et se créer des revenus avec des stages pour cita­dins/grou­pes d'enfants: initia­tion à la nature/auto-construc­ti­on/connais­sance des plan­tes, poterie, apiculture, production forestière de champig­nons/légu­mes, restauration végétarien­ne et pavillon de thé pour randon­neurs, accu­eil pour méditants. Il y a d'autres voisins méditatifs, néo-ruraux et à 3 km. se trouvent le village avec crèche/centre culturel et bus scolaire.
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    L E S  S O U R C E S , DOMAINE DE LA PLAGE, 11220 MONTLAUR, Aude (461 habi­tants, carte Mich. 86, pli 8 NO), tel. 04 68 24 02 18.

    Trois personnes: Wolfgang Barbian, Geneviève Dassier et Pierre, forment le noyau de cet éco-hameau (en réalisation depuis quelques années) de 6 à 7 maisons sur 35 ha. dont ga­rrigue/forêt/prés, eau de source. Après expérien­ce et maints passages, ils renouvellent leurs formules de base. Tous les mois il y a une journée "portes ouvertes" de 11 à 16 heures. Prière de ne pas "visiter" le lieu sans rendez-vous.

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    PROJET  E M E R A U D E , MARTIAL ET FLORENCE  GITENET, 22 rue Marécha Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68 20 95 66

    Le projet initial de 1997/98 portait un nombre de conditions spécifi­ques, aban­données après nombre d'expériences enrichissan­tes. Ils préfèrent maintenant don­ner libre cours à un développe­ment spontané, bien que basé sur une charte, qui garde probablement la "responsoli­darité", la pédagogie de l'enfan­ce et l'art de vivre comme mots-clés.
    Ils vien­nent de trouver leur lieu, sur 6 ha. légè­rem­ent en pente avec 2 sources, près de Quillan, Aude (3818 hab. Carte Mich. 86, pli 7 SO). Vu le POS, il y a obligati­on de construire et ils prévoient de viabili­ser le terrain et de vendre une trentaine de parcelles individuelles avec possibilité qu'un projet plus commu­nau­taire y voit jour aussi. Tout est à créer, ainsi qu'un développe­ment économique d'activités individuel­les, à plusieurs ou communes.
    Martial et Florence ont ensemble 5 enfants (2 - 18 ans): ils aimeraient donc certaine­ment attirer des couples (autonomes) avec enfants. Ils cherchent des experts en architecture/autoconstruction.
    Au 24/01/2000, ce lieu n'a pu être acquis. Informations : Martial et Florence Gitenet, 22 rue Maréchal Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68 20 95 66

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    PROJET  " H I E R  E T  A U J O U R D ' H U I  P O U R  D E M A I N ", LIBES, 34490 ST.NAZAI­RE DE LADAREZ, Hérault (361 hab. Carte Mich. 83, pli 14 NO), tel. 04 67 89 71 15.

    MARIE-CHRISTINE NIQUET ET JEAN-LUC  BOISSIE veulent acheter avec d'autres intéressés cette propriété, où ils vivent déjà avec leurs enfants de 4 et 14 ans. Il y a une grande mai­son/ber­ge­rie (+ four à pain et séchoir à châtaig­nes) à restaurer, sur 83 ha, dont 18 ha. exploita­bles (4 ha. vignes en friches, 3 ha. de champs, bois: chênes verts, châtaig­ners, frênes, érables champê­tres, arbousiers) à 450 m. d'altitude, sans électricité, avec source, puits, réser­ves d'eau et forage prévu. Accès par chemin fores­tier: 10 km. d'un médécin, 4 km d'une école primaire, 13 km. de commerces et d'en­seigne­ment supérieur et 30 km. d'une gare.
    Marie-Christine (40 ans) est prof de yoga, fait de la cuisine végétarienne et a une formation horticultu­re. Jean-Luc (45 ans) est luthier, s'occupe de menui­se­rie, construction et jardinage. 
    Projets: fabrication professionnelle de compost bio et plantes médicinales, revalo­ri­sation d'anciens métiers (vannerie, poterie), "repas végétarien à la ferme", accueil stages de dévelop­pement personnel.
    RECHERCHE de participation (coopérative et financière) d'autres person­nes, végétariens, sans dépendances (alcool/ta­bac/etc.), qui ont aussi envie de développer les concepts de "La Prophétie des Andes" (livre de James Redfield) pour ensemble s'occuper de la restauration et de la protection de la vallée (faune et flore) pour qu'elle soit "une Vallée-Jardin".
    Offre: préparation de repas pour un groupe + énergie de travail (con­structi­on, menuiserie, jardinage).
    Au 24/01/2000, ce projet a été retiré faute de l'accord du propriétaire

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    PROJET  L E  M A S  S O U V A D O U , 34600 PEZE­NES-LES-MINES, Hérault (207 hab. Carte Mich. 83, pli 5 SO), tel/fax 04 67 95 10 92.

    Après 4 ans d'installation, Hanna-Isabelle Jouck (51 ans, thérapeute/énergéti­que vocale, contact avec commu­nauté chrétienne de partage et avec mouvance d'Amma) + fils (17 ans) s'orientent vers l'accueil/ressourcement en participati­on avec d'autres personnes. La propriété a 27 ha, dont 2/3 bois et 1/3 prés/ ga­rrigue, eau de ville, forage possible, Beda­rieux (5997 hab.) à 12 km. La commune est au courant du projet, ne s'oppose pas à l'idée de bio-construc­tions.
    Le lieu pourrait suffire à 5 familles: végétariens + apport financier, recher­che intérieure et vie sobre, acceptant le dialogue, pour développement accueil (en­fants), ma­raîcha­ge, éner­gies naturel­les, éco-construction, animaux débrous­sail­leurs et lai­tiers, tâches communes.
    Offre: remise en forme et études faites sur la circulation de l'argent.

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    L E  C U N  D U  L A R Z A C, ROUTE DE ST.MARTIN, 12100 MILLAU, Aveyron (Millau à 17 km: 21 788 hab. Carte Mich. 80, pli 14 NO), tel. 05 65 60 62 33, fax 05 65 61 33 26. (à lire: article Silence nr. 226)

    "Depuis plus de 20 ans, nous vivons une recherche pour réagir aux violences de nos sociétés désorientées. Nous formons des outils pour inscrire des valeurs dans nos actes et retrouver le sens de notre humanité."
    La coopération entre 4 hommes et 4 à 6 femmes (au delà de 30 ans) avec leur 4 à 10 enfants (5 à 16 ans), depuis plus de 20 ans, a crée un centre de stages et de formations, professionnelles et "à la demande", sur les thèmes suivants: démar­che communautaire et développement individuel, partage du pouvoir et des responsabilités, approche constructive des conflits, dialogue sur les peurs, les besoins et les désirs dans le respect des différences.
    Le centre est géré par une Association et une SCI (pour collecter les fonds néces­saires à l'achat des terrains et à la construction du centre d'accu­eil), dans un hameau de quelques maisons (+ bibli­othèque de 4000 livres), approvi­sionné par l'eau de pluie, sur le plateau du Larzac et ses grands causses.
    Vous pouvez vous abonner à leur "lettre de nouvelles" mensuelle.

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    ASS. C A R A P A , OLIVIER ROGNON, VAUGRAN, 30480 ST. PAUL-LA-COSTE, Gard (193 hab. Carte Mich. 80, pli 17 NE), tel. 04 66 30 13 42.

    S'inspirant d'héritages actualisés de sociétés traditionnelles et tribales, l'éco-hameau CARAPA vise l'autonomie, la simplicité, l'harmonie, l'épanouissement et la non-nuisance, en s'efforçant d'unifier en permanence les dimensions spirituelle, affective et matérielle. Des visites sont organisées ainsi que des stages estivaux d'initiation à la terre.
    Le lieu de 7 ha. (faisant partie du domaine de Vaugran) comprend 2 ha. de bois, un jardin/verger, et 4 ha. de maquis, nourri par une source et un ruisseau (à prévoir: réser­voirs/citer­nes). La vie y est simple: jardinage forestier, permaculture, pas d'élevage, les habitati­ons: cabanon/caravanes provisoires et deux éco-habitats circulaires "cosmotelluriques" auto-construits (article dans "soleil levant" nr. 49, janvier 99), énergie photovol­taïque/ bois et micro-hydrau­lique en projet.
    Accès: 1,5 km. de bonne piste, médécin: 8 km, école: 5 km, commer­ces/en­seignement supérieur et gare: 12 km. Alès.
    Recherche d'une dizaine d'adultes, qui se sentent en accord avec ces mots-clés: écologie radicale, intégration au milieu forestier, alternatives à l'exploi­tation animale, permaculture et jardinage forestier, habitats biotiques...

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    ECOMMUNE LIBRE  D E  L A  V A L E T T E , 30160 LA VIEILLE VALETTE/RO­CHES­SADOULE, Gard (808 hab. Carte Mich. 80, pli 8 SO), tel. 04 66 25 32 62,
    fax 04 66 24 32 72.

    En 1992 l'ass. Résonances a acheté une bâtisse et un demi hectare de terrasses embroussaillées dans une petite vallée abandonnée des Cévennes minières, à 380 m. d'altitu­de. Aujourd'hui, malgré le fait que la vallée est déclarée insalubre par la préfecture depuis 1996, une dizaine d'adultes + 3 enfants et nombre de visiteurs des presque 200 person­nes impliquées, occupent - sans titre - la totalité de cette propriété de l'ONF (bienveillant à leur regard), pour vivre une expéri­ence "concrète et pas élitiste", sociale, économique et écologi­que. Il y a la grande maison avec dépen­dances, le hameau de 15 maisons en ruïne et des autocon­struc­tions en bois, sur 30 ha. de bois, 6 ha. de prés et 2 ha. de jardins/ver­gers,  alimentés par l'eau de source. Ils dévelop­pent "des activités d'insertion et de dynamisa­ti­on locale, peu coûteu­ses, car autonomes". Leurs acti­vités, dépendantes de leur libre volonté et non d'attentes extérieu­res, compor­tent les chantiers pour aménager le lieu, l'entretien du forêt et des jardins en compostage (méthode "des templiers"), l'élevage de moutons, des spectacles musica­les/théâ­tra­les dans un décor solaire autono­me, des stages artistiques ou d'autonomie alterna­tive, un projet de valorisation de brous-
    sail­les pour la production de biogaz et des actions d'entr'aide aux autres collectifs, comme l'Ass. Mille-Pattes et le Mouvement Droit Paysan, pendant l'occupation d'une ferme abandonnée en Ariège.
    Le collectif fonctionne avec une charte, la mise en commun d'argent/de maté­riel/­des repas. Les visiteurs sont bienvenus, peuvent participer aux chantiers et apporter leurs compétences. On devient membre en trouvant sa place, en développant un projet ou en partici­pant aux chantiers et conseils: leurs réunions qui traitent de tout, le relation­nel compris.
    Accès par une piste d'un kilomètre, médecin/école/gare/commerces à 3/5 km.

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    M A S  D E  C A B R I E R E S , SYLVAIN DWORCZAK, ROUTE DE POULX, 30320 MARGUERITTES, Gard (7548 hab. Carte Mich. 80, pli 19 SO),
    tel. 04 66 75 20 64 / 06 14 07 14 01.

    Au coeur de 300 ha. de garrigues Nimoises et de 40 ha. de prés: une ferme équestre/élevage bio (Ecocert) de chèvres Roves, brebis Corses, vaches Jersey­aises, ânes de Provence, chevaux Barbe, chiens des Pyréné­es, avec 5 hommes, 3 femmes et 5 enfants (1 à 16 ans, tous Franç­ais) habitant un hameau de 3 maisons/ferme avec dépendances et peu de comfort, caba­nes/cara­vane dans les bois. Aprovisionnement d'eau par la ville et par sour­ce/forage. Un projet d'énergie solaire et développement d'un écovillage. Médecin, école primaire, commerces: 3 km. et gare/en­seig­nement secondaire: 5 km.
    Leur association oeuvre pour la sauvegarde des garrigues et de l'environ­nement gardois. Ils accueillent des personnes en difficultés, désirant travail­ler sur une ferme, forment bergers, offrent d'organiser des stages/séminai­res/fêtes/­débats autour d'un feu de camp, aimeraient des échanges diverses, entre autres de froma­ge/viande. 
    Le projet est ouvert à des familles/personnes végéta­riennes, habituées à la vie collective et aimant les animaux, intéressées en agricultu­re/élévage/ven­te/commerce/administra­tion et tolérantes envers la diversité et la différence. Participation de tous au quoti­dien. Apport financier n'est pas nécessaire. Souhaits: autonomie finan­cière, vie sobre sans dépen­dances, une recherche intérieure et pour tout le monde: un travail relationnel.

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    COOPERATIVE EUROPEENNE DE  L O N G O  M A I , GRANGE NEUVE, 04300 LIMANS, Alpes de Haute-Provence (253 hab. Carte Mich. 81, pli 15 NO),
    tel. 04 92 73 05 98.

    Longo Mai (en provençal: que cela dure longtemps) est issu des mouvements internationaux 68 qui revendiquaient le droit à l'expression et à la recherche de modes de vie alternatifs. Leur devis: agir localement, penser globalement. Actuellement, 10 coopératives existent: l en Allemagne, Autriche, Suisse, Ukraine, Costa Rica et 5 en France:
    - La filature de Chante­merle, 05330 St. Chaffrey, Htes-Alpes (Carte Mich. 77, pli 18 NO), tel: 04 92 24 04 43;
     - Le Mas de Gra­nier, Caphan, 13310 St. Martin de Crau, Bouches du Rhône (Carte Mich. 83, pli 10 SE), tel. 04 90 47 27 42;
    - Treynas, 07310 Chanéac, Ardèche (Carte Mich. 76, pli 18 NE), tel. 04 75 30 45 85
    - SCEA Dyonisos, 84240 La Bastide des Jourdans, Vaucluse (Carte Mich. 81 , pli 15 SO), tel. 04 9O 77 8­7 28;
    - Longo Mai, berceau du mouvement à Limans:
    Fonctionnant depuis 1973 comme coopérative agricole et artisanale autogérée, sur 300 ha. (80 labourables, l ha. jardin, l ha. framboi­siers), approvisionné par l'eau de rivière, il y a environ 200 adultes actuelle­ment à Longo Mai, agées entre 18 et 55, et 60 enfants de 0 à 18 ans, représen­tant une douzaine de nationalités.
    Ils sont organisés en plusieurs associations, GFA etc. et vivent dans 2 fermes et l hameau, faits de pierres du pays et briques de terre crue, mettent en commun leurs biens financiers et s'occupent d'élevages divers, de céréales, de ma­raîchage, de bûcheron­na­ge, ont une filature de laine semi-industrielle marchant à l'énergie hy­droélec­trique, de l'énergie solaire pour chauffage/eau chaude, gèrent leur propre groupe de musique, un station de radio libre "Zinzine" depuis 1981, un village de vacances à l'extérieur de la coopérative, un camping pour partici­pants à leurs activités et éditent plusieurs journaux, dont "Archipel", le journal du Forum Civique Européen, pour des actions de solidarité et des échan­ges/ formati­ons entre citoyens d'Ouest/Est et de Nord/Sud.
    Ils ont de bonnes relations avec les autorités et parmi eux 2 conseillers municipaux. Apparemment l'état de leur trésorerie ne permet pas toujours l'avancement et la réalisation de certaines activités.
    Des gens motivés, autogestionnaires, sont bienvenus à se joindre à eux, après un séjour et un temps d'essai.

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    " T E R R O I R  V I V A N T " , CHEZ J-PIERRE LOCATELLI, 04330 BLIEUX, Alpes de Haute Provence (57 hab. Carte Mich. 81, pli 17 SE),
    tel. 04 92 34 24 20.

    Le projet date de 1992-95 et vise à revitaliser l'extrémité d'une vallée en Haute Provence par une démarche collective comportant
    - une dimension paysanne pour assurer l'autonomie locale: jardinage, grandes  cultures, élevage de chèvres angora, basse-cour, apiculture, tissage, plantes sauvages, etc...
    - une dimension paysagère qui vise, par des travaux d'écologie pratique, à restaurer un environnement et un paysage à la fois beaux et dégradés (revé­gétalisation, construction de terrasses, entretien de la forêt, création d'éco­systè­mes);
    - une dimension poétique qui intègre l'esthétique, la création artistique et une réflexion philosophique/spirituelle dans une démarche rurale;
    - une dimension pédagogique pluriforme: un circuit entre différents types de jardinage, l'accueil d'enfants en difficultés et d'adultes en vue d'insertion, l'accueil touristique.
    Le noyau compte actuellement trois adultes et deux enfants et attend des personnes désireuses de partager et construire.

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    O A S I S  D E  L A  V A L E N S O L E T T E , DOMAINE DE LA VALENSO­LETTE, 04410 PUIMOISSON, Alpes de Haute Provence (511 hab. Carte Mich. 81 pli 16 SO), tel. 04 92 74 72 76, e-mail: valensol@nnx.com.

    La première oasis en France a démarré en août 97 en partenariat avec Em­maüs dans une grande bâtisse sur 40 ha. de terres et bois. Actuellement, Pierre Rabhi préside l'association et Alain Le Talludec, sécrétaire, réside sur place. Le noyau avec 4 permanents doit s'elargir avec au moins l personne qui se chargera de l'accueil et d'éventuels artisans/animateurs et d'autres intéres­sé­s, en voie d'autonomie.
    L'accu­eil social et solidaire est l'activité nr. 1. Des projets liés à la réinsertion sont en cours de mûrissement: une activité artisanale de chauffe-eau en est un exemple. Les autres activités comportent l'agriculture (perma­culture, ma­raîchage, céréa­les), l'élevage de chèvres, la phase prépara­toire concernant les énergies alternatives, le lagunage et le futur développement du projet, ce qui demande des permis de construire. En pleine activité et source de reve­nus, est un pro­gramme de stages et d'ateliers très variés. Spécialement pour des person­nes porteu­ses de projet Oasis ou Ecovilla­ge: une formule d'accueil et de décou­verte des questi­ons pratiques, organisa­toires, relation­nelles, relati­ves à la vie dans un lieu collectif.

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    COOPERATIVE  C R A V I R O L A , 06430 LA BRIGUE, Alpes Maritimes (618 hab. Carte Mich. 84, pli 10  SE), tel/fax 04 93 04 70 65,
    e-mail: cravi­rol@club-internet.fr  (à lire: article Silence nr. 242)

    En mouvement perpétuel depuis 1986, l'association DYNAMO (loi 1901) lutte contre la désertification de la montagne, en organisant des chantiers internati­o­naux de jeunes citadins b­énévoles, dans un hameau abandonné - avec 5 ha. de montagne terrassée, approvisionné par un ruisseau - où on accède par un chemin muletier élargi (15 minutes de marche). Gare/école: 8 km, médecin/
    co­mmerces: 10 km, enseignement supérieur: 80 km.
    On y fait de l'"agricul­tu­rel": construire une structure d'accueil, s'initier aux travaux de la ferme (garder le troupeau de chèvres/brebis/va­ches, traire, fabriquer du froma­ge, entrete­nir le potager) au théâtre, aux arts et à la musique. Il y a 3 hommes (28 à 42 ans), 2 femmes (30/46 ans) et 2 enfants (12 et 14 ans) actuellement sur place de 5 nationalités, s'occupant aussi d'économie solidaire et d'accueil de volontaires à long terme dans le cadre du Service Volontaire Européen. Il y a une caisse commune: les rentrées sont à dispositi­on de ceux qui les produisent.
    Ouverture aux autres (séjour/temps d'essai et participation aux chantiers): la sympathie réciproque et le sens de l'humour sont importants, le végétarisme pas, mais on le tolère!!

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    E C O - S I T E  8 3 , ANDREE FINA, CHEMIN DES RIAUX, BASTIDE "LA SOURCE DE VIE", 83570 CARCES, Var (2270 hab. Carte Mich. 84, pli 6 SO), tel: 04 94 04 34 32.

    Trois femmes retraitées (56, 62, 63 ans) sont impliquées dans ce projet sur un lieu comportant 6 ha. dont 2 ha. bois, 2 ha. oliviers, 2 ha. vignes. Un autre terrain de 7 ha. serait en vente (pour une bio-ferme pédagogique?) Il y a une grande maison avec dépendances (hangar) + une gîte avec capacité d'accueil pour 14 person­nes. La relation avec le maire de la commune est bonne; le médecin/école primaire/commerces: 3 km, l'enseignement supérieur: 15 km, la gare: 35 km. 
    Recherche de personnes végétariennes, sans dépendances, réalistes, frater­nelles (artisans/agri­cul­teurs), respectueux d'une recherche intérieure individu­elle, qui désirent s'investi­r dans des techni­ques d'éco-constructi­on, la santé naturelle, les métiers/les arts, le tourisme vert et le développe­ment d'accueil pour troisième âge, en studios individuels. L'apport financier n'est pas nécessaire, une (petite) autonomie financière est demandée.

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    PROJET  V I L L A G E  N A T U R E , DOMINIQUE GUYAUX, CHEMIN DES RUCHES, 83309 PUGET VILLE, Var, E-mail: guyauxd@hotmail.com

    Le porteur du projet - après une vie riche en musique classique, océano­grap­hie/naviga­tion en voilier autour du monde - a choisi de s'occuper de soi, poussé par une maladie grave. Ses recherches ont débouché sur L'ALIMENTA­TION ORIGINELLE, à laquelle il a voué un de ses livres.
    Les pratiquants d'une alimentation "originelle", hors de la norme sociale, vivent de  nombreux obstacles d'ordre psychologique et sociale: ils subis­sent aussi les multiples tentati­ons d'une vie en société. De là un souhait de se rencon­trer et d'échan­ger (aussi à travers leur journal "InfOasis"): leur rassem­blements a constitué la base de ce projet, qui veut développer un lieu d'habi­tation comprenant des possibilités d'intégration accessibles à toutes les bourses de ceux qui se nourrissent de cette façon spécifique.
    Actuellement trente et un individus/familles ont matérialisé leur adhésion au projet par un versement de cinq cents francs afin de procéder à l'officialisation de la SCI. L'étape suivante inclut l'établissement d'un budget prévisionnel et la recherche d'un lieu qui convient...

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    C E N T R E  S U D
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    VILLAGE NOUVEAU DE  P H E N O M E N U M, JEAN-MARIE MAîTRE,
    TALUS­SAC, 07190 SAINT PIERRE­VIL­LE, Ardèche (528 hab. Carte Mich. 76, pli 19 NO). tel. 04 75 66 61 38.

    Le développement personnel ("écologie intérieure") forme le coeur du projet, qui existe depuis 9 ans. La spiritualité est considérée comme un outil principal de conver­geance et de développement. Les autres orientations: action pour la paix, poly-culture (audio-visuel, musique, photographie, travail du bois), l'éduca­tion/étu­des globales, prophylaxie (prévention par vie saine et sobre), poly-élevage et agriculture.
    Trois "permanents" - 2 hommes (24/57 ans) et une femme (20 ans) vivent sur 66 ha. dans les montagnes sauvages de l'Ardèche: il y a 20 ha. de bois, 15 ha. de prés, 30 ha. de Landes, des jardins, vignes en terrasses, sources et forages. Il y a une ferme avec dépendances et 2 bergeries. Il y a recherche d'indépendance individuelle dans un projet commun. L'Ass. 1901 est existante, le SCI en projet. Pour faire face aux charges pendant le démarrage, il y a l'élevage (moutons/ânes) et récolte/transformation de châtaignes.
    RECHERCHE de 30 à 60 personnes, tous secteurs bienvenus, avec/sans enfants, amoureux du beau, de l'écologie profonde, du sacré à tous niveaux, créatifs, voulant construire un troisième millénaire lumineux.
    Autonomie financière souhaitée. Procédure: après étude du projet, aide participative/financière, travail de cohésion du groupe et élargissement de la conscience dans le concrèt. Accès: route jusqu'à Talussac, puis il y a le chemin. Médecin, commerces et école primaire: 5km, enseignement supérieur: 16 km et la gare de Valence: 60 km.
    Demande d'assistance économico-social-juridique-administrative.
    Offre: partage des expériences vécues et développement intérieur.

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    Y O G A  VILLAGE, "LE BUISSON", 07360 SAINT-MICHEL DE CHABRILLA­NOUX, Ardèche (238 hab. Carte Mich. 76, pli 19 NE), tel. 04 75 58 08 72 (ou 01 48 75 20 60).

    Le fondateur S. Avadhoothendra (70 ans) enseigne toujours le yoga intégral dans son institut à Fontenay-sous-Bois, mais organise avec une équipe de 5 (à 10) résidants des stages d'été (avril à fin août) et à Noël.
    Dans une nature fascinante, entouré de 11 ha. de prés et de bois, le hameau - face à la vallée - appelle au bien être et au recueillement. Le lieu est rénové avec beaucoup d'effort et offre un confort simple avec eau de source, poêles, un jardin très producteur et des arbres fruitiers. Les résidents - bénévoles -sont nourris (végétariens) et logés. Possibilité pour quelques couples sympa­thisants - de préférence des artisans - de venir rénover 2 mai­sons, d'aider à l'entretien de l'ensemble et de vivre de leur production. Valence se trouve à 45 km, Saint-Michel à 8 km. 

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    LA FERME  P A U L I A N N E , 26310 LUC-EN-DIOIS, Drôme (478 hab. Carte Mich. 77, pli 14 SE), tel. 04 75 21 37 43, fax 04 75 21 39 23, e-mail:
    concentropie@wanadoo.fr. (à lire article Silence nr. 228)

    Trois des 25 associés (la plupart anglais), réunis en GFA, vivent sur cette ferme de 89 ha. (24 ha. labourables, 65 ha. forêt) au bord de la Drôme. Leur installation date de 1995 et ils visent la constructi­on d'un écovillage avec comme activités et recherches la diversité en agricul­ture biologique, le recyclage des déchets, la mise au point de pesticides biologi­ques, un program­me éducatif, etc. Ils sont actifs au niveau européen pour une conscientisation agricultu­relle avec GRA­IN (Genetic Resources Action Interna­tional), GENET (European Network on Genetic Engi­neering) et PAN (Pesticide Action Net­work) et CPE (Coordi­nation Paysanne Européen­ne).
    Leur problème: l'acceptation/leur intégration dans le milieu rural existant ce qui se traduit dans la difficulté à se procurer des permis de construire. Après deux démarches, la troisième est en cours: le 15 septembre 99, ils auront la réponse dont dépend la survie et le développe­ment de leur projet.
    Certainement à partir d'octobre/novembre, les 25 associés auront délibéré de l'arrêt officiel et décidé de la suite de "Paulianne"... Affaire à suivre!
     
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    P A R I S
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    L A   F E R M E  D E S  M O U L I N E A U X , 78870 BAILLY,
    tel. 01 34 62 63 00 ou: 01 47 41 92 34.

    Au portes de Versailles: un éco-site protégé: la grande ferme de 1464 de Christi­a­ne et Gérard Thomas, qui sert de lieu d'accueil pour groupes et de perma­nence à la section Ile de France du RESEAU DES ECO-VILLAGES.
    Toutes sortes d'éco-ateliers et d'autres activités y sont organisés: veuillez demander le programme et s'inscrire à l'avance pour toute visite.

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    P R O J E T - P I L O T E   N A T I O N A L , 38 RUE DES TERRES AU CURE, 75001 PARIS, tel. 01 45 83 53 92, port. 06 62 45 53 92, fax: 01 45 82 84 83. 

    Denis Michaud est le correspondant d'un groupe de personnes souhaitant fonder une "communauté d'intention" qui s'engage de fonder un écovillage.
    Ils ont crée une charte, en confirmant 1. que la base de leur engagement est l'ajustement de leurs comportements, 2. que personne ne saurait être exclu a-priori afin de profiter de la biodiversité culturelle mais qu'un code de bonne conduite doit être élaboré, 3. qu'une procédure devra permettre à chacun d'être intégré, indépendant des moyens financiers, 4. que les différences finan­cières n'autoriseront personne à exercer un pouvoir quelconque, 5.qu'­ aucun charisme naturel d'un participant l'autoriserait à exercer un pouvoir
    non-démocratique, 6. que ceux qui se joignent au groupe plus tard, doivent pouvoir le faire avec les mêmes règles que les fondateurs d'origine.
    Dans le cadre du projet-pilote, les personnes qui veulent s'investir dans l'achat de leur futur lieu de vie, et former ainsi un capital commun, disponible pour intervenir rapidement en cas de vente aux enchères ou d'affaires excepti­onnelles, sont priées de prendre contact.
    Le projet-pilote sert aussi de "base de données" pour optimiser la pros­pection de lieux, informer les membres du réseau, s'entr'aider pour la création d'éco-vitrines et éco-lieux.

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    E T R A N G E R
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    BELGIQUE: T E R R E  D' E N N E I L L E , 94-102 GRANDE-ENNEILLE, 6940 DURBUY, tel. 00 32 86 32 34 56. chcoop@ecovillage.org  (à lire article Silence nr. 226)

    ITALIE: D A M A N H U R, 3 VIA PRAMARZO, 10080 BALDISSERO C.SE (To), tel. 00 39 124 51 22 05; e-mail: dhvisit@damanhur.it; http://www.damanhur.it (1000 pages).

    Une fédération de communautés en Italie du Nord avec - en 1999 - 800 habitants (90% Italiens) vivants dans 80 maisons, dans la vallée de Valchiusella, au nord de Turin. Depuis 1977, sous l'inspiration de Oberto Airaudi, ils se vouent à la création d'une nouvelle société, gérée d'une façon démocratique, en renouvel­lement constant, dans laquelle tous les arts et la recher­che technique, sociolo­gique, psychologique et spirituelle se combinent avec une vie quotidienne écologique et consciente. L'excavation d'un temple souterrain dans le rocher est leur chef d'oeuvre, dédié à ce qui est le plus beau dans la nature humaine. La décou­verte avait soulevé au début des réactions de répressi­on de la part des autorités, mais très vite, une bonne communicati­on a crée une ouver­ture mondiale: un grand nombre de gens y viennent visiter les halles décorées magnifiquement et symboliquement. Dans la presse l'ensemble est souvent considéré comme le 8e miracle mondi­al.
    La fédération a des échanges très vifs sur le plan régional aussi bien que (in­ter)national. Tous les membres y créent leurs propres revenus et ensem­ble soutien­nent les structures fédéralistes. Les produits de leurs fermiers/ar­tisans/artis­tes se vendent mondialement.
    Pour faire connaître leur démarche, ils organisent des ateliers de 3 et 7 jours.

    EN FRANCE, le centre JOMEA entre Aix-en-Provence et Marseille leur est lié d'amitié et édite des livres (Ed. Diamantel, BP 29, 13390 AURIOL) d'Oberto Airaudi et d'Ioana Morange, fondatrice du lieu, qui a écrit plusieurs livres, le dernier traitant d'alchimie cellulaire. Une quarantai­ne de personnes y vit en forme de "gran­des familles" logées dans quelques maisons. Il y a des retraités qui s'occupent du lieu et du jardin. Les autres travaillent à l'extérieur. Les enfants vont à l'école municipale. L'écologie n'y joue pas encore un grand rôle.


    PORTUGAL: PROJET DE CENTRE ECOLOGIQUE DE  S A G R E S : Thomas Jackson et Catilina Santana Rocha, Av. M.F. Armadas 74-2, 2710 SINTRA. Tel. 00 351 19 23 11 46, e-mail: rdd17983@mail.telepac.pt.
    Le projet de Sagres (= lieu sacré: tout près se trouve un cercle mystérieux et monumental, appelé "rose de vents") est en démarrage dans le sud de l'Algar­ve, avec le soutien du responsable local de l'envi­ronnement et de la culture. Thomas, 40 ans, améri-c­ain, ingéni­eur des énergies alterna­ti­ves/con­struction et Catilina, 40 ans, portugaise, infirmière, parlant bien français cherchent à acquérir un terrain de 7 ha. de prés, approvisionné par l'eau de puits et citerne, suffisant pour un groupe de 6 personnes qui n'ont pas peur de s'investir. Le site se trouve à 5 km. d'un village, à 30 km. d'une gare et d'un enseignement supéri­eur. L'autobus est tout proche et un chemin de terre passe à côté du terrain. 
    Mots-clés: écologie et non-violence, développement personnel, dialogue pour régler les problèmes, végétaris­me, vie sobre, naturopathie, transport en commun, énergies alternatives, jardinage bio, la reconstruc­tin en adobi/terre crue des habitati­ons existantes.

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    MESSAGES
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    - Concernant le PROJET ECO-VILLE 2000 en Lozère, devenu PROJET ECO-VILLAGE VER­SELS: Toute promotion est arrêtée, le terrain n'a pas pu être acquis. Le dossier sera offert au groupe qui en fait la demande.

    Roger Kelly, contacté par le centre anglais de technolo­gie alterna­tive de Machynlleth, pour faire l'etude de faisabilité de ce grand projet (population finale de 500 habitants ou plus) a dû arrêter tout, son contrat touchant à sa fin.  
    Une commission du Conseil Général de la Lozère avait visité le centre en Angleterre en été 1997 et a donné le feu vert pour continuer les démarches préalables. Le document de 200 pages, constituant l'étude la plus complète jamais réalisée pour le développement d'un écovillage, leur avait été soumi­se en
    mai 98. Après leur demande de plus de précisions sur les structures juridi­ques, le 8 décembre 98, le préfet, le maire de la commune et divers représen­tants officiels, ont décidé de commun accord que le projet devait recevoir l'approbation des autorités compétentes et que le terrain ferait l'objet d'une ré-affectation des sols afin de permettre le développement de l'écovillage proposé.
    Le propriétaire demandait 8 millions de frs. mais a finalement préféré laisser le domaine à son fils... Roger Kelly a encore essayé de trouver un terrain ailleurs, mais son contrat touchait à sa fin.
    Il propose tout le dossier à un groupe déjà constitué, mais pas encore installé. Contactez Roger Kelly par E-mail: ecoville@aol.com
    - VILLAGES SANS FRONTIERES: Guy et Greet Barthelemy ont trouvé un autre éco-lieu dans les Pyrénées Atlantiques (64) à Mauléon-Licharre.

    - PROJET DE LIEUX INTERASSOCIATIFS/INTERCULTURELS POUR EXCLUS DE LA SOCIETE ACTUELLE: pour que les SDF puis­sent s'alimen­ter, s'habiller, avoir un toit, grâce à l'autoconstruction.
    Mots-clés: convivialité, solidarité, fraternité et amour universel.
    Pour pallier à l'inconvénient du permis de construire, les auto-constructions prévues ne toucheront pas le sol: des modules seront pendus aux arbres.
    Nourriture, boissons et habillement: par récupération dans la nature et produc­tions diverses.
    Veuillez contacter: Jean Poudre, 16 bis, avenue Gaston Lacoste, 64000 Pau, tel. 06 10 56 73 16 et: Michel Pojoga, 14 Place de la fontaine, 06830 Tourette du Château, tel/fax: 04 92 08 97 57, E-mail: Michel.Pojoga@wanadoo.fr.

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    PROJETS ABANDONNES OU EN JACHERE:

    - Ecovillage VIENNE, Le domaine du Fan (toujours en vente), 87360 Verneuil-Moustiers, tel. 05 55 68 25 30.
    - Centre écologique du BOISCHAUT, chez Jean-Marie Borgraeve, 31 bis Route du Pondy, 18200 St. Amand-Montrond.
    - Ass. VISION, de Gérald Bouf et Sylviane Turpin, Les Baussiers, 84750 St. Martin de Castillon, tel/fax: 04 90 75 21 30. Ils s'occupent localement avec un projet d'écovillage "éclaté".
    - Ass. UNITE, en jachère pour le projet audois "de vie et de bien-être", a changé d'adresse et offre un programme de développement person­nel, intéres­sant pour ceux et celles qui aiment vivre écologique­ment ensemble: Louise Bloemen/Maryannick Cornou, Rue Calvières, 11580 Alet-les-Bains: tel. 04 68 69 99 09.

    Réalisation : Louise Bloemen

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    Correctifs / ajouts au 10 avril 2000

    TORRI en Italie avec Lucilla BORIO, Antonella et Ugo
    Via Torri Superiore 5, 18039 Ventimiglia, Italy tel.: +39 0184 215 504, fax: +39 0184 2159 14,
    Village moyenageux . Site existe depuis 10 ans. Une partie est réservée aux maisons individuelles, une partie au centre culturel. 20 personnes y résident. Certains travaillent à l'extérieur, d'autres sur place (ex: restauration). Ils ont un projet d'accueil de touristes, d'artisanat, d'atelier savon, d'agriculture en terrasses (à reconstruire). Ils cherchent des membres. Ils font caisse commune. Il est possible d'y acheter des maisons individuelles avec l'obligation morale de revendre en accord avec l'association. Lucilla est la représentante du GEN pour la région Europe/Afrique.

    EPIDAURE en Suisse, Jacques Defroideveau
    Esserfallon, 2886 Epiquerez (Suisse) tel : 032 95 51 337
    Au début (20 ans) 3 personnes ont acheté une ferme de 50 ha pour vivre en communauté. Suite à des problèmes de financement, une fondation a racheté la propriété, géré les dettes et loué la ferme à une association. Un organe de contrôle extérieur vérifie que l'association respecte ses objectifs : agriculture biologique, liberté, égalité et fraternité. Le groupe compte aujourd'hui  plusieurs associations et 12 personnes avec 5/6 enfants. L'ensemble est composé aujourd'hui de 3 fermes qui couvrent 200 ha. Ils élèvent un troupeau de moutons transhumants, des vaches, des chèvres. Ils produisent du fromage et ils ont créé une tannerie. Ils tentent encore de s'ouvrir. Ils écoulent toute leur production en vente directe. Ils font caisse commune, pas de salaire mais de l'argent de poche (600FSuisses/mois). Les dépenses sont liées aux besoins. L'économie est divisée en plusieurs secteurs qui ont chacun leur caisse

    CARAPA , Olivier ROGNON
    Vaugran 30480 à Saint-Paul Lacoste tel 04 66 30 13 42, dans les Cévennes gardoise près d'Alès
    Terrain de 7 ha. Veulent rester petit (+/- 10 personnes). Sont aujourd'hui entre 1 et 6. Habitations rondes en bois et/ou paille. Jardin verger permaculture, serres. Transformation de plantes sauvages, sèchoir à châtaignes. Organise des stages:  reconnaissance et utilisation  des plantes sauvages en mai, construction en ballots de paille en juillet, initiation à la terre (permaculture) en août. Logement en teepee, camping, caravane.

    PHENOMENUM, Niels
    Talussac, 07190 Saint Pierreville, Ardèche tel 04 75 66 61 38
    Site en centre Ardèche qui existe depuis 10 ans. L'association oeuvre (3 permanents) pour la paix dans le développement de la conscience. 66 ha de broussailles. Pour construire un écovillage, il y a bien sûr des problèmes administratifs mais aussi un manque de cohésion intérieure, une difficulté à donner un sens à sa vie, à s'impliquer, à sortir du mental. Créer un écovillage pour vivre quoi ? Cette question est plus fondamentale et plus difficile que la construction d'une maison. Ils proposent une recherche et une démarche intérieure qui va dans ce sens. 1 heure par jour de 'reliance', méditation, relier le haut au bas , le masculin au féminin etc. 500 personnes sont déjà passées chez eux. Ils cherchent des personnes qui veulent s'impliquer pour débroussailler, et un berger pour s'occuper d'un troupeau de moutons de 100 têtes .

    LA GRANGE CHOUANIÈRE Chris Ryan
    72170 Segrie tel 02 43 33 39 65 en Sarthe, près du Mans
    Chris a été formé à l'Arche. Il participe à un projet de vie communautaire enraciné dans l'Arche mais sans l'engagement carré de l'Arche. Respect de l'homme et de la nature. Caisse commune. Groupe agricole (ils n'utilisent pas de machines agricoles) et groupe économique. Organisent le 21 mai un marché gaulois qui sera un lieu de rencontre. Possibilité d'hébergement chez eux (20 personnes) ou chez les voisins : gîte paysan et camping  (35 personnes)

    PROJETS D’ÉCOVILLAGES

    ECHO DU MAQUIS Patricia KLOUZ
    Chemin de Quenza 20137PORTO-VECCHIO (Corse) tel/fax 04 95704329 email : k.pat@wanadoo.fr
    Terrain de 6 ha au Sud de la Corse. Le projet qui n'a que 2 mois est issu d'un groupe d'amis (50 personnes dont 20 veulent habiter sur place) qui veut vivre quelque chose de nouveau. Ils désirent créer une association pour monter un camping vert (avec label européen), une structure d'accueil ...Habitat bioclimatique. Ils se posent beaucoup de questions sur la forme juridique à adopter. Ils aimeraient que la terre soit indivisible.

    PROJET DE MICHEL POCHAT
    L'herbe au vent, 38160 BESSINS, tel: 04 76 64 13 20 ou 06 07 95 71 16
    6 personnes dont plusieurs de la même famille travaillent depuis le printemps 99 à définir un projet. Ils désirent se relier avec des projets existants (ex: TORRI). Ils ont déjà fait l'expérience d'un écovillage. Ils ont trouvé un lieu de 50 ha dans les Pyrénées Orientales, à Mosset au dessus de Pradès et attendent la réponse du propriétaire. Ils aimeraient mûrir dans les relations et la spiritualité. Agriculture bio de plantes médicinales et aromatiques, transformation d'huiles essentielles, gîte d'accueil, école alternative, théatre...

    ECOVILLAGES EN PROVENCE , MANOSQUE  par Patrice BOURDON
    Christian Matthieu a donné sa démission pour des raisons personnelles mais garde un rôle auprès des élus locaux . Une assemblée générale prochaine définira l'avenir de ce groupe .

    OASIS EN TOUS LIEUX, ISÈRE
    Un couple a acheté près de Rohan une ancienne colonie de vacances qui peut recevoir 40 personnes (1000 m2 habitable) sur un terrain de 1,6 ha. Il doivent d'abord mettre le gîte/centre de formation aux normes pour permettre l'autofinancement d'une école alternative. Ils sont un groupe de 15 et recherchent des personnes intéressées. SCI.

    GROUPE DE LUCINGES
    SCI, parts de 200000F à vendre pour des surfaces de 100 m2 chacune, plus espaces communs
    Contacter Marc Scialom 04 50 43 33 44

    ECOVILLAGE DU SOLEIL / NICE
    Projet collectif du groupe 06 présenté par Pascal POUSSANGE
    5 rue Henri de Cessole, Nice 06000 (04 93 88 50 59)
    Groupe de 35 personnes qui a trouvé un terrain agricole de 62ha dans le Var près du Luc. Ce terrain contient une grande bastide de 1.200m2 (dans lequel il y a moyen de créer jusqu’à 20 logements rapidement), de grandes serres, 11 ha de vignes, une rivière, un petit lac, 7 forages et 2 sources. Le projet est basé sur la non-propriété. Ils envisagent de créer une SCI et une association d'usagers pour la gérer. L'habitat y sera individuel sous forme de location. Les parts seront égalitaires, chacun (à surface égale) payera le même loyer. La structure juridique sera complétée par des règles d'usage pour l'écovillage un peu sur l'exemple de Clos Mesnil dans le Calvados (consensus, parts sociales, mode d'emploi pour être membre, comment sortir, espaces privés, droits et devoirs des membres, contrat de location et de sous-location, règles de cogestion, parts de soutien, exclusions...). D'autres entités juridiques pourraient être créées pour faire fonctionner les différentes entités économiques. Ils veulent la parité de vote y compris pour les personnes sans moyens financiers au départ. 10 personnes se sont déjà engagées. Ils ont un projet de ferme solidaire (promotion de l'emploi), gîte, restaurant, équitation, éducation scientifique, maraîchage, activités artistiques . La somme empruntée par la SCI – sans doute auprès de la NEF-  donnera lieu à remboursement sur la  base des loyers ( de l’ordre de 1750F pour 50m2 habitables par ex. si 20 foyers) en attendant que l’écovillage soit créateur de ressources. Partage de l’Esprit Écovillage.

    ECOLONIE (VOSGES)
    Groupe de hollandais installés à 1, Thietry, 88260 Hennezel, Vosges tel/fax 03 29 07 00 94 email : ecolonie@aol.com
    Désirent voir des français s'installer avec eux. Ils ont un grand terrain avec 3 étangs, bâtiments à restaurer. Aimeraient créer un centre européen de l'écologie. Leurs activités : accueil, camping, agriculture biologique. Ils cherchent des gens pour développer de la pisciculture. 2 personnes parlent très bien le français, les autres se débrouillent.

    PROJET ARTISTIQUE :

    ANNONCE  d'Elïse KüNZLï (Nice) Tel : 04 93 83 02 13
    avec le groupe de l'écovillage du soleil. Projet de maquette de 300 m2. Elise demande que chacun lui envoie la maquette artistique de la maison imaginée par son enfant intérieur. Viser l'étonnement, les matériaux différents. Elle intégrera ces maquettes dans un film vidéo et compte également faire des conférences sur les écovillages et leur ethnographie (ils sont les ethnies du futur) ainsi qu'une exposition itinérante.

    © Réseau Français des Ecovillages , Avril 2000
    Cet annuaire a été réalisé par : Louise BLOEMEN
    rue Calvière,  11380 Alet les Bains, Tel : 04 68 69 99 09




    [1] Bien que l’auteur de ce dossier soit assez sceptique sur les rendements affirmés associés à cette agriculture _ prétention de 50 quintaux de céréales à l’hectare, alors qu’en 1970, en Beauce, on atteignait difficilement 55 à 60 quintaux de maïs, sans irrigation (la Beauce est un lieu où l’on aime pas les «mauvaises herbes », que les agriculteurs beaucerons considèrent comme source d’étouffement des plantes (céréales …) productrices d’aliments. En Beauce, on utilise, depuis longtemps, les pesticides).
    [2] Un habitat écologique c'est :
    a) Une architecture bioclimatique, économisant l’énergie en bénéficiant des apports solaires,
    b) Des matériaux non polluants et recyclables. Par exemple :
    ·          bois, terre crue, brique isolante, chanvre, pour le gros-œuvre,
    ·          isolants végétaux : ouate de cellulose, chanvre, lin, liège, etc.
    ·          peintures sans solvants chimiques...

    [3][1] Dans un article publié en 1939 intitulé "Théorie et organisation des automates complexes", le chercheur John Louis Von Neumann, mathématicien hongrois que l'on présente souvent comme l'un des inventeurs de l'ordinateur, évoque la possibilité théorique pour un logiciel de prendre la main sur un autre logiciel.
    [4][2] Par exemple, la guelta d’Essendilène, dans le Tassili N’Ajjer, en Algérie.

    SITE OFFICIEL
    http://jardin.secret.pagesperso-orange.fr/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/EcoVillageCulturel.htm