Projet d’écovillage culturel
Dans le sud de la France ( ?)
Le
27/7/05, V1
Par
Benjamin LISAN
Exemple
d’écovillage : le village de Végan dans l’Ardèche
Dossier
en construction.
Permettre aux personnes blessées par la vie de se
ressourcer. Un havre, permettrant aux personnes de se « panser » et
se « (re)penser ». Une lieu où l’on donne une chance de vivre ses
passions, ses rêves positifs, là où la société ne donne jamais aucune chance
aux gens de réaliser leurs rêves et espoirs.
Permettre aux personnes de se réaffirmer, de renforcer pour
pouvoir se replonger dans la société.
Bref un lieu de vie pour rendre les gens plus heureux et/ou
plus solides.
En effet, même si la notion de « dureté » du
monde, est ressenti différemment selon les individus, certains sont laissés en
marge, au bord de la route, et n’arrivent jamais à s’en sortir. Beaucoup (trop)
finissent à la rue, ou se suicident. Beaucoup ne résistent pas aux épées de
Damoclès permanentes, aux pressions morales, au manque de démocratie, au
caractère « militaire » et hiérarchique des sociétés commerciales et
capitalistes dans lesquels par nécessité ils sont obligé de travailler pour vivre,
le fait que ces sociétés ne sont pas des lieux producteurs de bonheur, dont le
seul but est de faire produire à l’employé, le maximum de travail et d’argent.
L’aide humanitaire, les aides sociales, le monde médical à
destination des personnes fragiles sont les parentes pauvres du budget de
l’état et des sociétés privées (elles sont la plupart du temps inexistantes
dans les sociétés privées).
Les acquis sociaux ont été obtenus la plupart du temps suite
à des luttes sociales, et malheureusement très rarement du fait d’une
initiative volontariste des sociétés capitalistes.
Donc nous imaginerons donc, à cause du manque de caractère
social et solidaire de notre société, par l’intermédiaire de ce projet, une
micro-société, plus respectueuses des êtres humains. C’est le but de la rédaction de ce dossier.
Ce projet s’inspire du projet « Jardin de
lumière » [8] de François Thonier. Son projet est centré sur :
a)
un jardin écovillageois (permaculture), pour vivre en
relation constante avec la nature et les autres,
b)
une microsociété ouverte, tolérante et compréhensive,
autonome, mais non autarcique.
c)
l’autonomie des habitants, la « bio-centration »,
la « self-reliance » …
d)
la place de l’enfant au cœur de la société (afin de le
rendre fort et autonome),
e)
démarche de libération de ses conditionnement, en
particulier l’attitude de soumission envers l’autorité, ou de domination
orgueilleuse. Tout le monde est égalitaire.
f)
« spiritualité » laïque, « libertaire ».
Liberté d’esprit, liberté intérieure.
g)
pas d’idéologie ou de gourou.
h)
Autre approche du travail. On peut être travailleur, mais
sans être esclave du travail. Vivre mieux avec moins d’argent (qualité plutôt
que quantité). Motivation au travail par la passion et l’intérêt, et non par la
pression et la contrainte.
i)
Solidarité économique complète. Autogestion communautaire.
j)
Association loi 1901.
Ecovillage
de l’Université de Berea, au Kentucky, aux USA.
Avant même de créer ce village, sera mené une réflexion,
entre les protagonistes du projet, sur les racines du bonheur et comment y
parvenir. Le résultat de ce travail sera la version définitive de ce projet et
de ce document.
Voici si le projet débouche sur une « communauté
libre » où juste un simple écovillage de personnes partageant les mêmes
idéaux écologiques.
Des questions comme les racines de la violence, de la
frustration, de la non réussite ou non réalisation personnelle, du fait que des
personnes ou la société ne laisse pas toujours une chance aux personnes pour
réussir dans sa propre vie, sur la solidarité, l’entraide, l’amour, la
compassion, l’empathie, les racines de l’amour, la concurrence et l’émulation …
seront abordés.
On pourrait se poser des questions sur la finalité de notre
société (sur le voyeurisme de la téléréalité, sur des phrases comme « on
offre du cerveau disponible [par nos émissions] à la publicité » selon
Jérôme Lelay, directeur de la chaîne de télévision TF1 etc …).
Les principes de base de l’écovillage sont :
1)
la recherche (peut-être utopique)
d’un monde meilleur, en particulier par l’amélioration des relations humaines
entre membres de la communauté villageoise,
2)
l’idée d’un idéal communautaire, et le choix d’une vie
communautaire (d’une vie en commun) sur la base de même idéaux _ en
particuliers moraux, écologistes, culturels etc … _, en particulier sur
des principes moraux et sur une charte éthique, pour y parvenir,
3)
faire que l’on « travaille », par plaisir (sans
avoir vraiment l’impression de « travailler »), pour être utile au
plus grand nombre et pour soi aussi, et non sous la pression permanente ou/et
la contrainte,
4)
la recherche du bonheur en
particulier intérieur et la préservation de la vie et de la nature, avant la
recherche du profit financier et matériel à tout prix (nous rejetons pas le
profit, mais la recherche du profit au détriment de la société, de l’homme _
par exemple la pression permanente, le maintien du stress sur les employés dans
les entreprises, pour en tirer la maximum de profit pour la société, et le plus
petit nombre (dont le patron et les actionnaires), au détriment de ceux qui
produisent vraiment les richesses créées au sein de l’entreprise _ et de la
nature),
5)
le respect de règles écologistes : respect de la
nature, de l’environnement, le recyclage des ressources, l’évitement du
gaspillage des ressources (au niveau de l’eau, des déchets, en étant plus
économe, responsable etc …). Pas de croissance à tout prix au détriment de la
nature et du cadre de vie.
6)
Son haut niveau scientifique et culturel,
7)
Le développement des « trésors culturels » et
humains (compassion, solidarité, curiosité etc …).
8)
La tolérance de toutes les communautés (culturelles,
raciales, sexuelles …), le respect de la diversité, à condition qu’elles ne
porte pas préjudice aux autres.
9)
L’absence de préjugés.
10)
L’originalité et l’imagination, mises constamment à
l’honneur dans le village.
En résumé, dans ce village le développement des relations
humaines et de la Culture sera mis à l’honneur.
Le projet de cet écovillage est issu de réflexions sur le
monde capitaliste et sur certains de ces aspects.
Note : L’auteur de ce projet n’est pas contre la
société capitaliste, quand celle-ci fonctionne sur le mode d’échanges (échanges
de biens et de services …), voire sur la loi de l’offre et de la demande.
Par contre quand celle-ci pousse à l’égoïsme, le plus total,
à l’individualisme le plus « forcené », à un comportement des
individus _, alors que l’homme, par nature, est pourtant plutôt un être social
_ non solidaire, voire antisocial, cette société capitaliste dans ses dérives
« les plus sauvages » (par sa capacité à détruire, dévaster la
planète _ déforestation, refus de lutter contre l’émission de gaz à effets de
serre cause du réchauffement de la planète, pour des raisons économiques à
court terme _, laisser mourir des être humains malades _ comme dans le cas des
procès initiés par certaines compagnies pharmaceutiques, contre le productions
de médicaments génériques _ antiviraux antisidéens etc. … _ en Afrique du Sud …
_, au non du profit (érigé en système de valeur, dogme, voire en religion),
posent alors un réel problème de conscience.
On peut se poser la question de savoir si le but de
l’entreprise capitaliste est uniquement de renforcer son pouvoir, ses profits
(sa richesse), en particulier de ses dirigeants et de ses actionnaires
majoritaires, au détriment du bonheur de ses employés (en les soumettant sans
cesse au stress, pour les faire produire plus et générer plus de profits, les
empêchant de réfléchir sur leur vie et le but de leur vie) ou au contraire de
permettre l’épanouissement et le bonheur du plus grand nombre.
En raison des réflexions précédentes, nous voudrions créer une société
écovillageoise, plus solidaire, plus généreuse, plus respectueuses des êtres,
où la « gratuité des choses » existe.
Nous verrons si cette société, en respectant ces buts, sera
pérenne ou peut se renforcer dans temps, ou bien au contraire sera plus fragile
face au monde extérieur.
On verra si cette communauté peut réparer les personnes
abîmées par la vie, et redonner une chance à certains.
On verra, dans le cas où cette société est suffisamment
solide, si elle pourrait accueillir au son sein des stages de ruptures de
jeunes en difficulté (de « loulous » de banlieue, par exemple).
Nous verrons si au sein de ce village, nous pourrions
développer des expériences architecturales ou agricoles innovatrices. Par
exemple, « l’agriculture naturelle » [5] .
Il faudrait vérifier si cette agriculture pourrait vraiment
diminuer le temps de travail et améliorer les conditions de vie (car en
général, l’agriculture « biologique » demande beaucoup de main
d’œuvre et de travaux de soin, type binage au couteau).
Des murs pourraient être utilisés pour reconstituer des arts
disparus _ arts minoens, mosaïques romaines (où l’on pourrait placer quelques
images anachroniques et humoristiques _ sénateur romain avec son téléphone
portable _), des arts premiers _ art du temps du rêve des aborigènes
australiens etc. …
Ce village sera un lieu d’expérimentation de nouvelle
expérience, mais avec esprit critique.
Au sein de ce village, l’esprit critique positive sera
développé.
Sinon, on s’inspirera des écovillages déjà existants, comme
par exemple, celui de Damanour en Italie.
Cela pourrait être comme eux une société
« participative ».
Avant de lancer cette idée, on doit bien réfléchir à tous
les aspects de ce village.
Cela peut être une expérience innovatrice.
La place de l’enfant sera primordiale dans le village.
Il suivra le cursus scolaire habituelle (on reste en règle). Mais il a des activités
libres (choix de certains cours, comme les « libres enfants de
Summerhill » en Angleterre). Les parents selon leurs compétence, à tour de
rôle, feront réviser leurs devoirs, le soir, à tous les enfants du village.
Il pourrait suivre et participer aux discussions des
adultes, proposer des projets. Il pourra participer aux projets et tâches du
village.
Dans cette micro-société, toute personne peut beaucoup
travailler (on est pas contre le travail et même le fait de travailler
beaucoup), mais cette quantité de travail ne doit pas être due à la pression,
mais due à une participation librement souhaitée, désirée, par passion … et ne
doit pas être au détriment de la santé.
Plus tard, nous imaginerons que le village devienne :
. un centre de colloques intellectuels (avec invitation et
cours par des personnalités connus, tels que prix Nobel etc ..),
. un lieu pour des universités d’été et universités
populaires (cours d’initiation et d’apprentissage à la culture universelle
humaniste, à la culture scientifique, cours de culture générale …),
. un lieu de stages (stages de ressourcement, culturels …, y
compris stages astronomiques, botaniques, mathématiques …), avec des places
d’hébergement, d’abord dans le gîte, la ferme, puis plus tard dans des
bungalows comme au centre de la Flatière (à côté des Houches et de Chamonix).
La diversité architecturale des
bungalows pourraient s’inspirer de la diversité des maisons préservée au très
bel écomusée Maihaugen de Lillerhammer en Norvège. Un bon nombre de ces maisons
auraient un toit supportant une couverture végétale comme certaines maisons
islandaises et norvégiennes (sous la terre arable du toit, se trouve un toit
rendu étanche par du bitume).
Maisons à
toit végétalisée et « maison de Troll », Ecomusée de Maihaugen,
Lillerhammer (Norvège).
- un lieu de discussion philosophique (café-philo sur de
nombreux sujets : a) le pouvoir, la force et la faiblesse, b) prévention
et répression, c) la réglementation de la société, d) l’amour, la compassion
etc. …).
Le rêve de l’auteur serait un lieu où tous travaillent
durs, tout en prenant le temps de vivre (où l’on peut avoir des discussions intellectuelles sur toutes sortes de
sujets, durant le temps du travail, y compris sur les comètes, comme du temps
de Thalès de Millet …Une société « grecque » sans esclave, avec
l’utilisation de technologies avancées et intégrées _ raisonnées). On pourrait
travailler beaucoup et aussi à d’autre prendre le temps « nomade »
(temps de vivre, sans être poussé par le profit maximum. En tout cas, les buts
doivent être acceptés et non sous la pression et le stress).
Dans ce village on pourrait avoir de bonnes relations ou
apporter notre soutien à GreenPeace,
WWF, Survival, P.C.R.F (Planetary Coral Reef Foundation … site : www.pcrf.org ), le musée de l’homme et des
ethnologues, d’ONG de défense de la nature et des grandes forêts primaires
(Tropicana Verde au Nicaragua etc.) … et suivre par Internet leurs actions (par
exemple les périples autour du monde, depuis 1975, du bateau de ferro-ciment
MV. L’Haraclitus de l’ONG PCRF …), ou d’autres bateaux d’exploration comme la
Boudeuses (quand celui-ci existait encore). On pourrait avoir des réflexions
théoriques sur le futur de l’humanité et de la Terre, de la conquête spatiale, sur les projets de villes (nomades ou non)
de l’espace. On pourrait imaginer dans le village, de nouvelles expéditions
(idée d’expédition nommée « prend ton cœur, lance-le et cours
derrière »), des projets et suggestions de nouvelles techniques pour les
pays en voie de développement (mener une réflexion sur le caractère
« délicat » ou ambiguë de l’humanitaire …) …
Ou mener des réflexions philosophiques sur les succès et
échecs de la non violence (comme dans le cas de la lutte du Peuple tibétain et
le rôle du Dalaï-lama), sur la possibilité ou non d’une société gratuite … sans
argent (une société de « Potlach », comme chez les amérindiens de la
côte ouest du Canada …) ( ?).
Beaucoup plus tard, il y aura des salles de cours, de
classes (dans des sortes de petites maisons intégrées au paysage), qui seront
utilisés successivement par les enfants, les stagiaires, pour des joutes et
débats scientifiques (mathématiques, en physique _ style « colloques
Solvay » etc …).
L’auteur a constaté que des personnes pleines d’idées _
parfois surdouées _ ne réussissaient pas dans la vie, par manque de
connaissances scientifiques et de diplômes.
Le village devrait permettre alors à ces personnes par le
suivi de cours « libres » (par exemple en auditeurs libres etc …) de
rattraper leurs connaissances scientifiques (voire de les aider à produire dans
le domaine scientifique).
Ce village pourraient être un centre de recherche
scientifiques, d’expérimentation, d’idées (un des axes directeurs du village
serait « l’imagination toujours au pouvoir » : latrines sèches,
éoliennes, solaire, sanicompostage, lombricompostage, couvertures végétalisées
de toits, culture du paulownia, du kiwi, du mûrier noir ou blanc, chauffage par
le solaire, centrale de chauffage aux copeaux de bois et sciure _ telles qu’on
en trouve en grand nombre en Autriche _, qui eux-même viennent des cultures de
mûriers, paulownias, robiniers, électricité produites par éoliennes, le
solaires, une centrale électrique basse-chute, comme celles qui avaient vendu
par Leroy-Merlin, il y a plusieurs années etc. …).
Durant ces stages, on mettrait en avant : la recherche
de l’excellence (et de la perfection) en tout, le soucis du détail tout en
conservant toujours la vue d’ensemble et du tout. « Le toujours mieux [ou
d’avantage] » de Saint-Vincent de Paul (ne pas s’endormir sur ses
lauriers, toujours se remettre personnellement en cause _ démarche personnelle,
« intérieure » et individuelle).
On devrait promouvoir aussi l’humilité (comment ? pas
d’idée pour l’instant).
Les cours et les stages doivent être sérieux, honnêtes (les
stagiaires doivent en avoir pour leur argent et repartir heureux. Un
questionnaire de satisfaction doit être remis à la fin de chaque stage,
cession, colloque, conférence …), dont les réponses doivent être traitées avec
conscience (professionnelle …) et dont la prise en compte devrait permettre
d’améliorer les cours et stages.
Son économie serait basée sur une économie domestique et une
économie de prélèvement. Tout serait sur une base sociale horaire ( ?). Cette « société » est fondée sur
une critique globale, transactionnelle, et une recomposition sociale ( ?).
Tout dans le village serait sous le régime de la loi 1901, y
compris l’écoboutique, la boutique d’écobricolage (maison, solaire, éolien …), l’écolibrairie,
l’écocentre et écoparc qui se visite (voire s’il on prévoira un prix d’entrée
pour l’écoparc ( ?)).
Il pourra y avoir des profits. Tous les profits seront
réinvesti dans l’écovillage.
Cette microsociété devra savoir résister aux agressions
extérieures et perdurer voire prospérer (ou encore essaimer de par le monde _
faire des émules).
On verra si ses principes contribueront à que ce projet
puisse être aussi bien réalisé en France que dans le reste du monde. On
mesurera sa capacité à savoir survivre et prospérer face à la société
économique « libérale » (i.e. capitaliste « sauvage »).
L’expérience, si elle réussissait, pourrait être alors transposable ailleurs et essaimer (à San
Francisco et … pourquoi pas l’Himalaya, voire le Tibet, dans un futur plus
lointain ( ?) …).
Mais auparavant, on doit déjà réfléchir pourquoi certaines
expériences communautaires n’ont pas perduré et se sont finalement terminées
par un échec. Par exemple, pourquoi l’expérience fouriériste (de Fourier),
hippies, de certaines communautés dans le Larzac, par exemple n’ont pas perduré dans le temps.
Certaines communautés se sont installées dans (ou ont
« squatté ») des sites remarquables, remarquables pour leur beauté,
sans avoir nécessairement toutes les autorisations et titres de propriétés
nécessaires … et son sont fait délogés par les promoteurs _ voulant mettre main
basse sur le site _ et/ ou la police, comme dans le cas de la communauté hippie
de Cairn en Australie.
Certaines ont été harcelées ou démantelées par les autorités
ou la police, à cause d’accusations, fondées ou non, de cultiver le cannabis,
de consommation de drogue ou encore de cacher des criminels ou terroristes en
fuite.
D’autres se sont ou se seraient transformés en
« lupanards » sexuels, sans cadre moral clair.
Certaines encore ont été sous la coupe d’un gourou, de
personnes déséquilibrés, d’escrocs plus
ou moins « sincères », recherchant en apparence le bien des autres,
mais surtout le pouvoir, sur les consciences, les richesses et afin d’assouvir
leurs fantasmes.
Il peut aussi avoir une récupération sectaire de la société
communautaire et ses idées (comme dans le cas de Davidiens tombant sous la
coupe de David Corech).
Il y a toujours le risque que le projet passe sous le
contrôle de personnes ne partageant pas les buts et idéaux humanitaires du
village.
Il faut éviter que des personnes viennent et profite de
l’écovillage pour ne pas travailler, pendant que tous les autres travaillent.
Ou que certain aient un statut privilégié (les dispensant par exemple de
travail) par rapport à d’autres.
Certaines communautés arrivent au contraire à se perpétuer,
comme les Amishs, en se coupant du monde extérieur et de ses influences
culturelles (pas de radio, de télévisions …), en rejetant le progrès
technologiques et en ayant une vision très conservatrice pour ne pas dire
rétrograde du monde.
Un autre danger est la recherche de l’irrationnel (médecines
« douces » … dangereuses, thérapies irresponsables, le fait de vivre,
en permanence, dans l’irréel et « l’autre monde »…) et le soutiens
aux thèses pseudo-scientifiques voire délirantes (« arrêt du Nucléaire
immédiat et total ! », lutte archarnée contre les OGM …) bref le
manque de réflexion et d’esprit critique.
L’auteur pense qu’aucun groupe humaine ne peut faire
l’économie et ignorer les réalités extérieures et les impératifs économiques
(par exemple, qu’on ne peut « comme cela », du jour au lendemain,
sortir du nucléaire, pour arriver à n’utiliser que les énergies renouvelables,
pouvoir se passer du nucléaire tout en se passant des énergies fossiles, et en
plus en voulant aussi se passer du grand éolien !).
D’une manière générale,
l’enfer peut être pavé de bonnes intentions dans tout projet. Et les
religions, même les mieux intentionnées sont un bon exemple (une religion
pacifique comme le christianisme a pourtant été utilisée par l’inquisition …).
Dangers sectaires et gourous
Pour éviter les gourous (type gourous dont chaque
déclaration serait « parole d’Evangile »), il faut que le
fonctionnement de cette société écovillageoise soit aussi démocratique que
possible (élection régulière des responsables et du responsable, comme celle
d’un maire et de son conseil municipal par exemple. Vote à bulletin secret …).
Entre membre de la communauté, il faudra, en particulier,
mener aussi une réflexion démocratique, ensemble, sur les moyens d’éviter toute
dérive sectaire ou la survenue de gourou en son sein, ou tout replis sur soi
(communautaire),.
C’est d’ailleurs un des points cruciaux du projet,
conditionnant son succès ou son échec.
Le replis communautaire et les dévires irrationnelles
La « communauté » ne sera pas coupée du monde
(elle n’est pas une communauté Amish).
Elle ne doit pas être conservatrice et rétrograde. Bien au contraire.
Elle doit être ouverte aux mondes et aux technologies
innovantes. Elle doit être tournée vers l’avenir.
Pour éviter le replis et l’irrationnel, un haut niveau de
culture, et d’éducation, en particulier scientifique, sera cultivé au niveau de
l’esprit du village et entre les membres de ce dernier.
L’auteur de ce projet souhaiterait que l’esprit civique,
laïque et républicain soit prôné dans le village.
Le risque d’OPA d’investisseurs privés, sur le village
Pour éviter cela,
savoir :
1)
Avoir en possession de l’association loi 11901, tous les
actes de propriétés,
2)
s’entourer d’avocats et de conseils juridiques.
3)
Que l’association ait une trésorerie importante, liés à
une(des) source(s) de revenus appréciables et éthiques (culture de la
spiruline ? de la brède mafane ?)…
4)
Que le trésorier et ainsi que le trésorier adjoint soient
choisis du fait de leur haute moralité,
5)
Qu’il y a 2 signatures pour retirer l’argent du compte
bancaire de l’association.
6)
Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert
comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts).
Drogue, respect des lois de la république
Les drogues et les stupéfiants sont interdits dans le
village et sur le site (voir l’annexe sur l’écocharte dans ce document).
Donner asile à des personnes ne signifie pas les soustraire
à la loi, quand ces dernières personnes ont commis un crime.
Ce monde sera libre, sachant que « le prix de la
liberté est la vigilance ».
Pas de privilège
Le but du village n’est pas l’enrichissement matériel
individuel, mais surtout l’enrichissement intellectuel et intérieur et on doit
sans cesse le rappeler. On doit y développer le sens de la responsabilité (de
l’autonomie, de l’initiative individuelle ou collective).
Le site de l’écovillage doit être propre, une question de
respect pour soi et les autres.
Voici des idées sur l'implantation d’un écovillage culturel
et touristique :
1) Pour permettre la pérennité de cet écovillage culturel et
touristique, il faudrait qu'il soit « irréprochable » moralement et
que la communauté, qui y habite, soit une démocratie, avec des responsables
choisis par voie démocratique au sein de cet écovillage culturel et
touristique),
Il faudrait qu'elle soit exemplaire (pas de prévarication,
de vénalité, d'oppression ...).
Cette « grande droiture moral » permettrait
d’attirer les « bons » candidats, voire les médias qui pourraient
parler de cette « expérience » etc. ...
1b) Il faudrait que le projet soit sous le signe « du
CULTUREL » (de la CULTURE). Ce dernier disposerait d’un important Centre
culturel. L’idée serait que cet écovillage serait peut-être connu un jour comme
un important centre culturel mondial (Tout comme Auroville ? Peut-être à
l’image d’Auroville en Inde, pour certains aspects ( ?)).
2) il faudrait que la
« communauté » adhère et adopte une charte éthique de vie pour ce
lieu de vie culturel et touristique (c’est à dire ici l’écovillage). La charte
doit être admise démocratiquement.
2b) Les membres de ce « centre culturel et
touristique » adhère à cette charte dont tous les articles seront clairs
et précis (cette charte est comme une sorte de règle de vie),
Note : Trop de centre culturel et touristiques
utopiques au Larzac et ailleurs se sont dissoutes par manque d'idéologie claire
et de charte éthique.
4) On imaginer rechercher un joli hameau ou village
abandonné (dans les montagnes françaises, par exemple dans les Pyrénées, par
exemple dans le Gers, l’Ariège, les Pyrénées orientales etc. ...).
4b) les maisons seraient rachetées à bas prix (aux
descendant des anciens propriétaires des bâtisses du village ...), et à côté
duquel pourrait subsister les ruines d'un vieux château médiéval (Cathare ...)
qui pourrait être loué au village dont il dépend pour un loyer symbolique et
pour une bail de 99 ans.
4c) Il faudrait que le Village ou et son site soit très beau
(TRES IMPORTANT), éventuellement sur un nid d'aigle.
5) Créer une association (une en France, loi 1901, une en
Belgique, ASBL etc. ...) pour soutenir ce projet, avec un bureau élu démocratiquement,
(Note: il n'existe pas encore une Europe commune pour les
associations).
5b) avoir un bon trésorier honnête, connu pour ses valeurs
morales,
6) créer un ou plusieurs comptes bancaires (rémunérés), avec
au moins 2 ou 3 signatures des membres du bureau pour retirer l'argent,
7) Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert
comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts),
8) lancer une grande souscription auprès des donateurs, pour
racheter le village.
9) Créer un sous-association ("association de
fait" ou créer une nouvelle association), style chantier de
jeunesses, ou "Chef d'œuvre en
Péril", pour la restauration du village.
10) essayer d'obtenir des subventions du ministère de la
culture, si un des (ou le) site(s) est classé (cas improbable),
12) Ce village et la communauté aurait une vocation des
productions culturelles :
a)
Oeuvres cinématographiques,
b)
artistiques (peinture, sculpture, émaux, tissus, poterie,
photo …),
c)
éditions de livres et de CD voire de DVD,
d)
apiculture, création de confitures,
e)
restaurant, café, salle de spectacle,
f)
culture de plantes médicinales, aromatiques, aromates, plantes
pour les tisanes, …,
g)
stages de yoga, de ressourcement psychologique,
« retraite spirituelle » etc. ...
12bis) Créer une centre culturel et touristique
cinématographique pour :
a)
la création de festivals cinématographiques dans ce
village : par ex. festival :
-
du film lesbien et « gay »,
-
des autres cultures alternatives,
-
du documentaire sur les civilisations traditionnelles _
« Terres de Couleurs » (+) etc. ...
-
du documentaire humanitaire,
-
de la solidarité, du film solidaire,
-
des exclus, des SDF …, et de la « résistance »
-
contre les discriminations, la précarité,
-
du courage … (ou / et de la résistance _ voir le festival
« résistance » de Foix/ Tarascon-sur-Ariège),
-
de l’écologie et de la préservation de la nature,
-
du documentaire animalier et botanique,
-
de la culture occitane,
-
des études et de la culture cathares …
-
du futur … (futurologie, quel futur ?, la SF _
science-fiction …),
-
underground,
-
de la montagne,
-
du vol libre,
-
de l’aviation ( ?),
-
de théâtre amateur (voir celui de Narbonne) ou/et de l’improvisation
…
-
des cultures premières (et expositions d’arts premiers),
-
...
(+) Des peuples du monde (martyrs …) pourraient être invités
pour des débats.
b) la création
d'œuvres cinématographiques (avec studio) sur le créneau des DVD, des cassettes
VHS ... (films des personnes différentes, oeuvres d'auteur, oeuvres X,
policiers, court-métrages ...).
13) Si faire aider de spécialistes pour créer une telle
centre culturel et touristique. Avoir une raison sociale claire.
13b) Élaborer des scénarios de bonnes qualité (travail long
et patient, avoir de bons scénaristes).
14) Rédiger un projet béton et le proposer pour obtenir des
subventions du ministère de la culture, du CNC (Centre National du Cinéma),
16) Installer du matériel vidéo léger (avec les films produits
réinvestir dans la rénovation du village),
17) faire un chantier, l'été, avec les donateurs, pour la
rénovation du village créer d'abord un restaurant saisonnier ouvrant le plus
tôt possible, afin que par ses revenus on puisse financer la rénovation du
village et le projet de centre culturel et touristique (Il faut qu'il y ait une
bonne ambiance, des jeux et une rivière le soir, pour se détendre. Faire des
fêtes).
(Il n'y aura peut-être pas beaucoup de monde _ il y a en
général, peu de bénévoles pour ce genre de chantier _, mais il faut y croire).
Filmer le chantier et en faire un documentaire sur le projet.
18) Avoir une "bonne commerciale" pour le projet
(déjà une bonne expérience commerciale) pour vendre le projet et un centre
d'information et de documentation sur le projet sur place (ouvert l'été).
19) Il faut créer une légende ou une rumeur sur le village
(le 1er village matriarcal) pour attirer les touristes (légende cathare,
wisigoth, de fées, des fées de la ville de Mirmande, de la Déesse mère, ...).
20) Créer un site Web pour faire connaître le village, le
référencer dans les syndicats d'initiatives locaux, les autres sites (les personnes différentes, centres culturels
etc... _ voir aussi plus loin idée de
salle Internet). Ce site sera convivial, agréable, facile à lire et au
niveau de sa navigation.
21) rénover l'ancienne église ou créer une salle de
spectacle. Salle polyvalence, spectacle, réunion, sport, multi-cultes
(bouddhiste, chrétien etc. ... il ne faut pas être exclusif ...).
22) Créer un festival folklorique, une procession cathare,
23) Créer un festival de la musique et de la littérature
cathare (ou provençal si c'est dans les Alpes du Sud etc. ...).
24) créer un café littéraire avec une importante librairie
et bibliothèque (s'inspirer de l'hôtel restaurant "La Joie de Vivre"
dans la vallée de la Clarée (à côté de Briançon). Y organiser certains soir,
sur sa scène de spectacle, des spectacles amusants style Michou, ou des débats
etc ... La bibliothèque servira de bibliothèque à la communauté).
25) Créer un gîte de France ou d'étape, pour la plaisir de
touristes.
26) organiser des randonnées (moyenne montagne), avec
accompagnateur agréer.
28) pour le développement culturel, organiser régulièrement
des « cafés de la philo », invitant de grands penseurs, savants,
scientifiques et philosophes (certains un peu sur le modèle de
« l’académie Olympia » d’Eintein).
29) on essayera d’élaborer des aspects des relations
humaines qui les améliorent : douces attentions _ comme le don d’échappe
en soie blanche au Tibet, les Khatas, comme le dons de colliers chez les
Bushmen (Bochimans) du Kalahari, pour symboliser une amitié etc. … _,
philosophie du don et de l’entraide (mais pas de façon caricatural et imposé,
ou dogmatique).
30) l’art aurait une place non négligeable dans le village (musique, concert, fêtes, peinture,
poterie, émaux, sculptures, faïences …).
On pourrait imaginer un cybercafé, mettant en œuvre que des
technologies open-sources (Linux Ubuntu …), pouvant servir de salle de classe
pour les enfant, la journée.
Il faudra prévoir un site web, par exemple en SPIP,
un logiciel « Open Source » et un petit journal (payants ?) pour
faire connaître le village (donc au minimum, une photocopieuse, une imprimante
Laser au départ puis peut-être plus tard une imprimerie, si celle-i est
rentabilisées par les productions _ livres ( ?)).
Le village posséderait des voitures et véhicules collectifs.
Les toilettes dans le village seront majoritairement des
toilettes sèches (avec utilisation de copeaux de bois, de feuilles ou
pétales sèches parfumées et odoriférantes, de sciure, qu’on vide, à chaque
passage, par un sceau, dans la fosse des toilettes, remplie d’une litière de
feuilles sèches et de paille sèche … Puis vidage du compost produit dans ces
toilettes, tous les ans, pour « fumer » les sols …).
L’eau du village serait réutilisée et recyclée. Les toits
récoltent l’eau de pluie dans les citernes.
Dans un
écovillage, tout est recyclé ou (ré)utilisé, y compris l’eau de pluie.
On pourrait imaginer des toits avec couvertures végétales
(avec des cultures sur les toits), avec l’idée de redonner à la nature, la
surface qu’on lui a repris.
Bref faire revivre ce village par sa promotion de la
Culture, et aussi par son Centre culturel central, qui peut être aussi un lieu
touristique.
Ecovillage
de Soan, en Inde.
Les jardins doivent être beaux et en même temps demander peu
de travail et d’entretien.
On pourrait imaginer les stations et bassins de
phytoépuration comme des lieux esthétiques.
Exemples
de jardins naturels.
Serres
pour les productions d’hiver (avec utilisation de compost produit sur place).
L’endroit, que par ses jardins ou son architecture, son site
doivent être très jolis, remarquables, comme l’écovillage de Végan, ou le
centre de retraite catholique de la Flatière (situé à côté des Houches).
Entrée de
la Flatière Bungalows pour
accueillir les retraitants à la Flatière
salle à
manger à la Flatière Entrée de la
Flatière
Eco-village
en Inde, avec environnement intégré.
Essayer de trouver des habitations telles que manoirs,
maisons bourgeoises, châteaux habitables ou abandonnés, hameaux et villages
disparus … avec grand terrain. A restaurer avec un groupe de personnes motivées
(avec au départ un chantier communautaire style chantier de jeunesse).
L’endroit devrait être très beau, le village très joli (type
village en pente).
Il faudrait un point d’eau sûr, abondant, permanent à
proximité.
Le lieu idéal, pour la 2ème solution, pour
implanter les maisons de l’écovillage (dans le cadre d'un territoire
écologiquement « libéré » et préservé), serait placer le hameau à la
sortie d'une forêt (en contrebas), dans un cône de déjection ou un talweg
(attention malgré tout, aux risques
d'inondations !), orienté plein sud (et pas de montagnes dans un rayon entre
17° O et 17° Est). Il faut de l'eau, du soleil, de la biodiversité (pour nous
permettre, pour notre maison, d'avoir notre autonomie énergétique ….).
3ème solution : avoir des maisons sur l'eau
(telles que péniche, houseboats …), pour ne pas avoir à payer le notaire ( ?)
ou pour ne pas avoir à payer le permis de construire ( ?). Maisons sur l’eau
(rivière, lac, étang …) entouré d’un grand terrain.
On pourrait obtenir des péniches à restaurer sur le canal du
midi, pour 15000 FF (autre piste pour l'achat de péniche : les pays de l'est
: Yougoslavie …).
Le poisson, le gambusi, servira à manger les larves de
moustique, les carpes les feuilles et plantes.
b) trouver une personne à temps partiel ou complet,
disposant d'une voiture, rayonnant sur la région Pyrénéenne (+) à qui m’on
payerait ses frais d'essence et d'hôtel (voire une prime honnête en cas de
succès ( ?)), qui :
1) d'abord contacte les sites Web immobilier de la région (journaux locaux
...),
2) passe des annonce,
3) consulte et lit toutes les cartes IGN de la région au 1:25000° ou les cartes
d’état major du sud de la France,
4) puis contacte par téléphone les agences immobilières locales,
5) se déplace dans les agences, puis sur les sites proposés (pour les voir) _
sites tels que : Manoir, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou
abandonnés,
6) qui va voir les historiens locaux (et archives départementales) pour
connaître hameaux et villages disparus ... et les légendes et qui contacte
mairies locales ...
Les
idées de restauration,
gîtes, spectacles, activités équestres... dans ce centre pourraient être suggérées à ces maires. Si
possible, ces activités seraient regroupées dans le même village (ou même
vallée, ou même région à moins de 20 km les unes et les autres.
Dans ce village, serait imaginé un projet d’éco-centre _
centre écologique _ et d’éco-parc, pour la présentation et de promotions des
nouvelles techniques écologiques.
Ses buts sont de :
- Participer à la mise en place d'actions
de terrain en faveur de la biodiversité.
- Créer les conditions et les
incitations pour la conservation de la biodiversité au niveau local.
- Intégrer la gestion de la biodiversité
dans l'ensemble des activités humaines.
- Accroître les capacités humaines à
conserver la biodiversité.
- Accompagner les actions culturelles autour
de la biodiversité.
- Favoriser la prise de conscience de la
valeur de la biodiversité.
- Offrir au public des occasions
d'apprécier la diversité de la nature en facilitant l'accès aux
informations sur la biodiversité.
- Provoquer des réflexions en vue de
changements de comportement culturels et sociaux en faveur du
développement durable.
- Observer,
comprendre, gérer, informer et sensibiliser, contribuer
à la sauvegarde des espèces protégées, des habitats et des écosystèmes
menacés.
Il met en
pratique, et à la portée de tous, les connaissances acquises au fil des années,
dans le monde.
1)
une maquette, à l’entrée, faisant le tour de France des
écovillages existants.
2)
Un pavillon présentant une culture de criquets et de
certains, sources de nourritures et protéines, dans des serres totalement
closes (étanches).
3)
Un pavillon présentant différents instruments
écologiques :
·
Turbine tesla (1,5 kw etc …),
·
Turbines hydroélectriques basses-chutes de petites tailles
Franklin, turbine Pelton (ou comme celles fabriquées par Leroy-Merlin …) …
·
Chaudière solaire semi cylindrique, dont la taille des
miroirs est expliquée au visiteur. Support des miroirs en tôle galvanisée (Y =
x2 / 4. f ).
·
une grande parabole solaire (en résine Epoxy armée de fibre
de verre, couverte de ruban d'aluminium collant) montée sur monture équatoriale
dont l'orientation par rapport au soleil est contrôlée par un moteur Stirling.
·
40 modèles de cuiseurs solaires et de foyers à basse
consommation en bois
·
Systèmes à pyrolyse. On peut obtenir du charbon de bois et
des produits " pétroliers " ( ?) par la pyrolyse du bois. Chaudières
turbo-bois, à tirage forcé.
·
Le " clubuster " pour faire pleuvoir.
·
Photopiles à couches minces et à semi-conducteurs amorphes,
tuiles solaires …
·
Diverses solutions solaires (chauffe-eau solaire …),
réfrigérateurs solaires (à effet Peltier …).
·
Eoliennes (divers modèles dont artisanaux pour l’Afrique
avec des bidons coupés en 2 …),
·
Réacteur Penton
(pour utiliser l’énergie du pot d’échappement),
·
Des solutions biogaz (réacteurs biogaz) et des solutions de
composts _ terra preta, méthodes de perma-cultures, méthodes de paillages (Jean
Pain …) …
·
Des sanitaires écologiques : toilettes sèches,
sanilombrics …
·
Etc …
4)
Dans le parc, des maisons à 1000 ou 10000 Euros de 100 m2 au
sol (en bois de palettes, en déchets de parquets et de toutes sortes, pour les
murs, qu'on remplit ensuite de toutes sortes de déchets : déchets de lavande,
de fane de tournesol, de maïs, de papier, de paille compressée, de genêts, de
chanvre, de pierre) voir site : www.multimania.com/ecologie.sociale/index.htm (?). On badigeonne la maison à l'extérieur
de chaux grise et à l'intérieur de chaux blanche.
·
Expo de système anti-séismes :
·
A) " cylindre-blocs " en en pneus, remplis de
bétons et de bouteilles, avec au centre un grand bambou vertical, planté dans
le béton.
·
B) La dalle porteuse est en bambou. Il forme au niveau du
sol, un quadrillage de petits murets (en croisillon _ encellulage ( ?)),
formant des " fenêtres anti-sismiques ", comblés de bouteilles de plastiques remplis d'eau (dans cette eau
: de l'argile, du charbon de bois, une
paille munie d'un bouchon en liège servant de flotteur _ dès que la bouteille
s'ouvre, la paille s'éjecte) et de sable. Puis dessus, 8 cm de béton couvert de
céramique.
·
C) Présentation de l’ogive de survie, de Michel Rosell (voir
plus loin), pour les personnes qui voient un tsunami venir, voir sur son site
web : http://ecosocial.free.fr . Elle est constituée d'une bouée de camion
équipée d'un distillateur solaire, de bacs à spiruline, d'une torche _ lampe à
huile _ à son sommet, d'une casserole, d'un couteau).
5)
Dans le parc, il y aurait des lacs ou étangs, en forme de
pyramide tronquée + bâche (pour étanchéifier son fond).
6)
Pour l'Afrique sahélienne, un pavillon présenterait des
projets pou l’Afrique, dont certains avec l'arbre Moringa olifera. L’acacia
senegalis _ pour la production de gomme arabique _ … en Afrique, du mil
(millet) cycle court (2,5 mois). On plante la graine, on met du composte et on
rebouche avec le pied. Des grandes toiles (type toile de moustiquaire de
plusieurs hectares …) contre les criquets.
7)
L’utilisation du champignon bopheria baciana, pour lutter
contre le moustique anophèle vecteur de la malaria.
8)
Des solutions pour des pays désertiques, pour économiser
l'eau, telles que a) biberons pour arbustes, plantes, constitué : 1) d'un trou
de 50 cm de profondeur avec une barre à mine,
2) d'une chaussette usagée, pour l'effet mèche, remplie de compost 3)
d'un cul de bouteille de plastique, d'un cubitener rempli d'eau (cubieau),
renversé sur le cul de bouteille (grâce à cela, la plante est arrosée en eau
pour une semaine) etc …
9)
Pour se nourrir, un pavillon présenterait la culture de
l'algue bleue, la spiruline (10 gr de spiruline suffira à une personne pour lui
éviter d'être carencé). On la recueille avec un filtre 60 µ. Avec elle, comme
engrais ( ?) : bicarbonate de soude, phosphate d'ammonium, sulfate de
magnésium, potasse, nitrate d'ammonium …
10)
Culture sous serre, de brèdes mafanes (ou cresson de para)
et autres herbes épicées des tropiques (divers brèdes malagaches etc …). Puis
vente de brèdes fraîches ou en conserve.
11)
Pour nettoyer l'eau polluée, on présenterait une station de
phytoépuration avec de la jacinthe d'eau, de l'iris, papyrus, des joncs
fragmitès, de la menthe aquatique (menthe aquatiqua _qui est aphrodisiaque _,
du brasilis pour nettoyer l'eau, des lentilles d'eau ( ?), de joncs à plumeau
et des potamos ( ?) (coût du système 15000 F).
12)
On aura un verger de conservation des espèces fruitières
(pommes, poires, abricotiers, cerisiers ...), des cynorhodon, pour la vitamine
C ….
13)
On aura du tournesol (voir écovoitures, plus loin) et des
cultures de plantes (tomates …), qui permettront de produire aussi des graines
d'espèces anciennes.
14)
A l’entrée de l’écocentre, des panneaux comportant des
phrases comme " mieux que le dire ou le rêver, le faire ", " un
autre monde est possible ", " savoir = pouvoir ", « droit
pour toutes les espèces, pour tout le vivant », « respect des cycles
biologiques (du cycle du carbone. « Pour la forêt des hommes libres, des
personnes se prenant entièrement en charge, qui ne sont pas des bonzaïs »,
« pour les territoires écologiques libérés et préservés de part le
monde », « Le degré d'émancipation d'une société se mesure au degré
d'émancipation des femmes » … Il y aura un panneau de libre expression au
niveau de l’écocentre et partout dans le village.
15)
Présentation de ruches solaires, en forme de cloche, en
argile et couverte de cire, cire utilisée pour son étanchéification (ruche sur
un modèle de ruche berbère), et « d'apithérapie » avec de la gelée
royale, du propolis, du venin d'abeille.
16)
A proximité du centre, une forêt alimentaire, avec des
arbres greffés dont de l'aubépine, du sorbier comestible, de l'alisier peuvent
servir de porte-greffe (alisier pour pommier etc …).
17)
fabrication d'encre gallique avec des plantes à tanin, de la
colle naturelle à base de sève provenant de blessures de cerisier,
18)
Fabrication de terre de Sienne (argile coloré) et terre de
Sienne brûlée / calcinée (si argile favorable à proximité),
19)
Des techniques de réfrigération à sec,
20)
Présentation de solutions de permaculture, sans engrais,
sans labour (BRF, terra preta …). Technique BRF (bois rameaux fragmentés) pour
la fertilisation du sol : il faut broyer les branches avec une broyeuse, et
faire des morceaux, avec des branches n'ayant pas plus de 7 cm de diamètres
(branches avec feuilles récoltées en septembre _ branche de feuillus _ branches
de chênes … _, surtout pas de résineux ( !) car trop acide. ).
21)
Note : se faire prêter les différents matériels et
équipement (moyennant publicité) par les différents constructeurs, fournisseurs
… qui seront présentés dans les pavillons d’expositions et accompagnés de
panneaux explicatifs.
Culture, bac et récolte de spiruline et spiruline récoltée.
Etc …
Cet écocentre devrait être grand et connu au niveau Européen
(sa réputation doit dépasser le cadre de la France).
L’écoparc et écocentre seraient agrémenté de belles statues
et constructions, type Gaudi et Niki de Saint-Phalle (comme dans son Jardin des
Tarots en Toscane, www.nikidesaintphalle.com
). Des statues pourraient représenter, de façon stylisée, des animaux en voie
de disparition ou disparus (loup de
Tasmanie, dodo …), ou encore les positions du Kama-sutra (de façon
humoristique) etc …
Dans l’éco-parc, il y aurait différents espaces, espaces et
pavillons :
a)
l’espace habitat écologique, habitat à base de bois, terre
crue, chanvre, paille, brique et chaux se côtoient pour vous proposer un choix
de matériaux pour votre maison ,
b)
l’espace (ou le coin) des « [néga]watts », les
gisements d’économies qui se cachent chez vous sont mis à jour,
c)
un restaurant, la « Table d’Amélie » (ou d’Emilie
…), un restaurant de cuisine « biologique » et saine (cuisine de bons
produits. Voir annexe projet gîte d’étape et restaurant biologique),
d)
voire une salle à manger collective pour les congrès et
stages,
e)
l’éco-boutique (voir plus loin),
f)
un espace information, sur toutes sortes de sujets : 1)
réchauffement climatique et effet de serre, 2) la déforestation dans le monde,
3) le rôle des acteurs naturels (hérissons, vers de terre et coccinelles, 4)
l’eau et son recyclage, 4bis) les systèmes gouttes à gouttes, 5) les bio-matériaux et bio-maisons, 6) le
recyclage des déchets, 7) les énergies renouvelables, 8) les aides fiscales
etc. (ADEME …), 9) les actions d’ONG _ WWF, FNH, GreenPeace etc. _, 10), les
grandes phrases d’extinctions d’animaux, depuis 20000 ans, dues à l’homme, 11)
les grandes catastrophes écologiques causées par l’homme _ Ile de Pâques,
Civilisation Maya, Civilisation Khmer etc. …
g)
son aire de jeu pour les enfants (gardé par un auxiliaire
pédagogique),
h)
une ferme pédagogique (avec animaux courants de la
basse-cours + enclos avec ânes et lamas …) située proche de l’aire de jeu pour
les enfants,
i)
les
jardins « naturels » (dans ces derniers seront présentés des
techniques de compostage assurant la fertilisation, le mulching et d'autres
techniques permettant le contrôle des mauvaises herbes, des méthodes
préventives et quelques produits non toxiques permettant de lutter contre les
ravageurs et les maladies …), agrémentés de parterres de fleurs et de statues
(comme par exemple des statues dans le style de Niki de Saint-Phalle …).
j)
une aire pour les journées d'animations (par exemple le
samedi, sur l’éco-jardinage, sur l’éco-construction etc …). Par exemple un
amphithéâtre de plein-air, dans le style de Gaudi, dont éventuellement l’aire
centrale pourrait être remplie d’eau (pour un théâtre d’eau ( ?)).
k)
Une salle de réunion, d’une centaine de place (pour les
exposés, les conférences, les projections de cinéma). Une salle d’une trentaine
de place (pour les réunions du conseil du village et autres réunions) … Une
salle télévision avec magnétoscope (et
lecteur DVD), pour les cours (on devrait éviter de regarder la télévision à son
domicile _ sans toutefois se couper du monde _ et privilégier la lecture …)
l)
Une salle Internet, avec si possible des liaisons ADSL (pour
les élèves du village, pour des cours et durant l’été, pour les visiteurs et
pour pouvoir être connecté avec le monde entier. ON pourrait y suivre des
expéditions, des projets du monde entiers, être en relation avec les différents
forum, et newsgroup du monde entier …),
m)
Une grande bibliothèque de consultation (recevant des revues
du monde entier …),
n)
Une exposition présentant des matériaux, isolants et
produits écologiques utilisables en construction (avec 1) murs témoins
illustrant les différents choix possibles pour le gros-œuvre, 2) éléments de
murs isolés, illustrant divers systèmes différents d'isolation écologique, 3)
tous les isolants utilisables en éco-construction).
o)
Une boutique du commerce équitable avec des produits venant
du monde entier (nommé par exemple « nous irons jusqu’au bout du monde
… »).
p)
Pour les besoins des villageois, une petite boutique
communautaire (une superette par exemple), avec des produits de première
nécessité.
q)
Les bungalows d’accueils et d’hébergement des visiteurs,
r)
Les toilettes etc. …
Vues sur
le Jardin du Tarot de Niki de Saint-Phalle en Toscane.
Même les toilettes
seraient originales et imaginatives (en fait, tout le serait dans
l’écovillage).
On pourrait encore imaginer des cheminées originales,
torsadées, comme celles de Gaudi.
Les bâtiments pourraient être en terre crue et les petits
bâtiments en « autoconstruction ».
Le bâtiment, abritant les bureaux et la documentation,
serait par exemple en ossature bois avec un double mur en briques de terre
crue.
Celui du restaurant est construit également en terre crue
mais en utilisant la technique des voûtes nubiennes.
Celui abritant l’éco-boutique et une salle d’exposition,
construit en briques de terre cuite auto-isolantes dites briques monomur.
Ils seraient couverts en bardeaux de mélèze et utilisant
presque exclusivement, pour le second-œuvre, des matériaux naturels et non
polluants : isolants à base de fibres de bois, de papier déchiqueté ou de roche
expansée, peintures et lasures naturelles, sols en terre cuite ou parquets,
cloisons en plâtre d’origine naturelle, sur ossature bois, portes et fenêtres
en bois.
Peut-être l’éco-boutique pourrait être réalisée sous la
supervision et la licence de TERRE VIVANTE.
« Terre Vivante » et cet écovillage ne seront pas
en concurrence, mais auraient des relations d’amitié.
L’écoboutique
fait partager notre d'expériences de l'écologie pratique dans les domaines du
jardinage biologique, de l'habitat écologique, de l'énergie, de
l'alimentation-santé. Elle propose de faire découvrir (tout comme l’éco-centre)
comment, dans la vie quotidienne, de façon simple et pratique, il est possible
d'adopter des techniques et comportements respectueux de la santé et de
l'environnement.
Le centre,
l’éco-boutique et le magasin d’éco-bricolage proposeraient, à la vente :
a)
une
revue de l’éco-centre, et diverses revues écologiques, de jardinage bio et
d'écologie pratique,
b)
l’édition
et vente de livres pratiques, la vente de livres du commerces sur le sujet de
jardinage bio et d'écologie pratique, d’éco-bricolage, d’éco-maison, sur la
cuisine et l’alimentation saines etc …
c)
vente
de matériels et de dispositifs destinées à réduire ses consommations
domestiques (lampes fluo-compactes …), des générateurs énergétiques (solaires,
éoliens), chauffe-eau solaire etc … présentés par des techniciens agrées.
Les vendeurs, du magasin d’éco-bricolage, seront formés et pourront donner
des conseils techniques et fiscaux. A compléter.
Il y aura une tritureuse, pour les graines de colzas, de
tournesol, pour le lin, le chanvre. Celle-ci produit des tourteaux et de
l'huile à froid.
Le village aurait des voitures diesel qui rouleront à
l'huile de tournesol (avec une adaptation du moteur, ajout d'une pompe
d'alimentation et d'injection BOCH,
d'un système de préchauffage électrique de l'huile pour la rendre plus
fluide. En cas de difficulté de démarrage de la voiture, on ajoute alors un
verre d'eau d'alcool à 90 °).
(On peut aussi utiliser de l'huile de friture, pour les
voitures à huile de tournesol. Il faut modifier le " tarage " ( ?)
des injecteurs à 80 bars ( ?). L'huile doit être d'abord décantée, puis filtrée
avec un filtre 5 µ (~ 85 € le filtre). (Pour celle-ci, il faut éviter dans
l'huile de friture, l'huile de palme et l'huile d'arachide).
Les voitures seraient d’utilisation communautaire. A chaque
voiture serait associée un carnet de consommation et d’entretien, dans lequel
chaque emprunteur (utilisateur) marquerait : a) le kilométrage parcouru,
par emprunteur (kilométrage compteur de départ et d’arrivée), b) la
consommation de carburant de l’emprunteur (il y aurait un compteur de litrage
de carburant fourni par la pompe (ou le pompiste ( ?)) du village (avec
éventuellement le calcul du coût associé ce volume de carburant utilisé), c) la
révision et la vidange tous les x 10 000 km etc …. Tout cela pour rendre les
personnes emprunteuses plus responsables et économes. Pour de longs trajets, on préviendrait, la communauté (dans un grand
cahier ( ?)), à l’avance de l’emprunt de tel ou tel véhicule.
Les voitures
pourraient originales par leur décoration :
Nous prévoirons le financement de ce projet par :
1)
par des dons (mais pas uniquement financiers, mais aussi par
des dons matériels _ par exemples, livres pour la bibliothèque …),
2)
par les productions de cette micro-société :
- réalisations
cinématographiques,
- les
festivals cinématographiques,
- les
stages : stages de ressourcements, université d’été, université
populaire,
- le
gîte d’étape,
- l’artisanat
(productions artistiques),
- les
plantes aromatiques, les épices, les produits de l’agriculture naturelle,
- les
produits de l’imprimerie (livres sur papier naturel …),
3)
Des subventions locales, régionales, CNC ( ?) etc …
4)
Un droits d’entrée à l’écoparc – écocentre ( ?).
Pour les sources de financement, s’inspirer des productions
et de la gestion du centre œcuménique de Taizé en Bourgogne ou autre centre rentable.
Ce projet est parti d’un exercice intellectuel, qui fait
suite à l’exposé d’idées, plus ou moins inconsciences, sur ce que pourrait être
un écovillage, exposées par des personnes alter-mondialistes de l’Ariège, cet
été.
Et comme il semble très difficile de changer de l’intérieur
de notre société libérale, et lutter contre, ce qu’appelle le député UDF
Olivier Henno, le "cannibalisme effréné du capital", on a
proposé alors de créer une sorte de société « idéale »,
« utopiste », un lieu exemplaire et d’expérimentation sociale.
Mais peut-on créer une société parallèle et concurrente, en
marge d’une société capitaliste « cannibale » de toutes les idées les
plus désintéressées, qui les transforment toujours en source de profit ?
Cette démarche, n’est-ce pas utopiste ? N’y a-t-il pas
lieu au contraire, « d’être de ce monde » (impliqué, acteur
actif de ce « monde »), et sur l’exemple d’ATTAC de
« l’attaquer » de l’intérieur (par exemple en dénonçant, sans cesse,
dans cette société, ce qui est plus révoltant moralement, comme la pénurie de
logements, alors que la richesse existe pour réhabiliter les immeubles, les
logements insalubres, les licenciements pour faire monter le cours des actions,
ou encore les patrons qui touchent des primes de licenciement disproportionnés
par rapport leur propre besoins de base, et le salaire de leurs employés …).
En plus tout ce qui est société « utopique »,
n’est-elle pas irréaliste ou fragile, par essence ?
En plus, pour l’instant, on ne sait comment on pourra
financer le projet, le rendre viable, quelques sources de revenues fiables et
durables ? Pour l’instant, on ne répond pas à ces questions dans ce
document (et je ne suis pas spécialiste de ces dernières questions).
Ce document laisse donc, pour l’instant, le champ libre à la
discussion pour ces questions.
(dans le cadre de ce projet d’écovillage culturel).
- créer un gîte d'étape (+), en achetant une assez
grande bâtisse ancienne dans le style du pays,
à retaper,
proche d'une station de sport d'hiver ou/et d'une station thermale, voire
proche d'un sentier de randonnée passant style GR10 (entre Banyuls, Merens,
Melles, Arrens, Hendaye).
- avec un coin salle à manger, cuisine, toilettes,
chambres simples, dortoir, local VTT et skis et réparation VTT et skis, salon
avec TV, chaîne HI-FI, cheminée et bibliothèque, Cd thèque (dans le salon et la
salle à manger), une cave pour le vin ...
- salle à manger avec murs lambrissés de planche de
sapin, pins, ou bardeaux de pins, et sur des murs des bibliothèques de
consultation,
- (plus tard, une piscine ou un bassin, voir un
jardin ou une serre d'hiver),
- Gîtes accueillant des touristes l'été, avec enfants
et animaux (stage et location VTT, randonnée, ...),
des classes
de neiges (location de skis, de raquettes ...).
- former des personnes à tenir ce gîtes (ou bien des
personnes ayant le CV adéquat et pouvant en former d'autres des travailleurs
sérieux, des personnes différentes, ...),
- plus tard, avoir une salle de séminaires et de
réception, un coin ferme, écurie, avec petits chevaux (poneys pour les
enfants), des lamas (++), des ânes, (voire créer une petite ferme pédagogique
pour les enfants : avec canards blancs ou de barbaries, chèvres ..) et un petit
manège pour l'équitation (avec local pour l'équipement _ selles ..._ et les
réparations).
Note : Avoir un moniteur d'équitation agrée qui
peut être aussi palefrenier au départ.
- randonnée avec des ânes (type âne du Poitou) et des
lamas.
- avoir un fax, un site Web et émail.
- cuisine du terroir pyrénéenne (ou du sud) simple.
(le gérant pourrait suivre un stage de gestion de
gîte auprès de l’organisme AFRAT, 38800 AUTRANS).
Tout cela serait mis en place, par étapes, en
commençant modestement.
Ce gîte pourrait ressembler à un gîte / refuge de
montagne (pour les voyageurs du passé et pèlerins).
Le restaurant associé au gîte serait un restaurant de
produits naturels (« bio »), simples, de qualité. Par exemple au menu :
vaste gamme de soupes (comme celles présentées dans le livre d’Emilie
Carle : orties, potirons, tomates, poireaux, plantin, herbes de montagnes,
de la garrigue ….), des plats agrémentés de pétales de fleurs parfumées
(pétales de capucines, de roses, d’orangers, de divers cucurbitacées _ potirons
… _ etc …), glaces aux pétales (glaces aux pétales de violettes etc …). (idée
de nom de restaurant : « le tournesol », « fleurs du
ciel », « fleurs du soleil », « la table de
Pantagruel », etc … nom à trouver suggérant l’idée d’une
cuisine simple, naturelle, écologique, « bio »). Il y aurait une
terrasse devant le restaurant pour pouvoir manger dehors l’été.
(+) qui pourrait commencer par un aménagement
spartiate comme un refuge CAF, pour évoluer vers un gîte de France.
(++) s'inspirer de la chambre et table d'hôte
"La joie de vivre", de Claire Pascalet et son amie, Le Salé 05100
Névache Tél : 04 92 21 30 96, Fax : 04
92 20 06 41, site: http://www.la-joie-vivre.com/
A la découverte des « secrets du
monde »
Et de la « liberté
intérieure »
Ce stage s’adresse à toutes les personnes épuisées,
stressées et saturées par leur travail ou leur environnement professionnel. Ce
stage permet de se ressourcer et de se poser des questions, voire se
questionner sur soi-même.
L’idée de ce stage est venu d’une expérience de
l’organisateur de ce stage :
Il a connu des moments magiques dans le désert (le feu de
camp, une étoile filante, la contemplation du ciel étoilé, le temps qui
s’écoule infiniment lentement dans le désert ...), mais aussi une discussion
sur la pluralité des mondes dan l’Univers, en contemplant les étoiles, avec un
membre de la communauté Mozabite (un courant de l’Islam), sur le toit de l’une
grande maison au milieu de l’oasis silencieuse de Beni Isghen, la nuit, à
Ghardaïa, une ville dans le Sahara en Algérie …
Ce stage doux est avant tout reposant, calmants. Il vous
fera connaître des moments forts et magiques, même si ce ne sont pas les
expériences de « Rencontres avec des hommes remarquables » de
Gurdjieff, ou celle de « Bêtes, hommes et Dieux » de Ferdinand
Ossendowski.
Tous les ateliers et activités dans ce stage sont facultatifs.
Ce stage est réalisé, sous un angle critique. Notre but
n’est pas de vous vendre un attrape-nigaud psychologique ou thérapeutique à la
mode (bref de la « daube »).
Au programme :
L’esprit d’équipe entre nous. Comment
le créer.
Le respect de notre charte éthique.
Relaxation, training autogène, sophrologie, yoga …
Savoir prendre le temps de vivre,
S’émerveiller de choses simples (des étoiles, d’un scarabée
…).
Différents ateliers de réflexions durant le séjour :
- Pourquoi
sommes nous stressé, poussé jusqu’à la limite de nos capacités physiques
et morales, dans notre travail ? Comment résister ?
- Le
respect dans le domaine professionnel
- Le
respect de soi. Comment se faire respecter ?
- Savoir
taper le point sur la table, s’adresser à Dieu plutôt qu’à ses anges,
- Ne
pas attendre,
- Faire
éclater l’abcès,
- La
culpabilisation.
- Respect :
le modèle dominant, dominé.
- Retrouver
son assurance. Savoir se « vendre ».
- Savoir
s’affirmer. Savoir se battre. La lutte par la vie. La vie une école de
lutte.
- Ne
jamais s’endormir sur ses lauriers.
- Anticiper
les souhaits des collègues et des patrons. « Avoir des
antennes ». « Sens des opportunités ».
- Moments
de travaux et moment de repos. Savoir « ménager sa monture »
(l’image de « frère âne »).
- Se
faire aider ou conseiller (savoir se faire aider quand cela est
nécessaire. Une humilité nécessaire) : les syndicats, les
prud’hommes. Se syndiquer.
- Changer
de voie (changer voie professionnelle, changer de vie …) ?
- Se
réaliser professionnellement, dans une association ou dans un hobby.
- Faut-il
et peut-on aller jusqu’au bout de ses idées ?
- Ne
pas être naïf. Savoir ne pas trop se dévoiler. Se préserver (ce qui
n’empêche pas d’être généreux mais avec prudence). Le monde n’est pas
gentil.
- Les
manipulations mentales au niveau professionnel,
- Les
manipulations mentales au niveau sectaires,
- Signaux
envoyés, signaux d’encouragements, d’acquiescements … conscients ou non (appels au secours inconscients,
subliminaux …, états de faiblesse psychologique non conscient), envoyés
vers le manipulateur, déclenchant l’attitude manipulatrice du
« prédateur » …
- Comment
s’en prémunir ? [1]
- Se
garder de tout endoctrinement (doctrinale, politique, sectaire …). Savoir
garder son esprit-critique, son indépendance d’esprit, « sa liberté intérieure ».
- Idéal
et réalité,
- La
tête dans les étoiles et le pieds sur terre (l’accident de Thalès de
Millet),
- Cœur,
passion et raison,
- La
liberté intérieure, qu’est ce que c’est ?
- Liberté
de pensée et esprit critique,
- Qu’est
ce que l’esprit critique ?
- Son
apprentissage, le discernement,
- Les
différentes formes d’esprit critique et de scepticisme : zététique,
pyrrhonisme, doute cartésien (doute constructif / positif) & l’esprit
scientifique,
- Le
fait de se mentir à soi-même (le « mensonge vrai »), la
« dissonance cognitive », l’addiction, Peut-on vivre en
permanence dans le mensonge ?
- Le
doute appliquée aux techniques de relaxations, à la sophrologie, à
l’hypnose ? Ont-elles des bases scientifiques ?
- La
« marche conscience » ? Réelle technique efficace ? Ou
effet de mode ?
- Peut-on
concilier l’esprit scientifique et le mysticisme ?
- Peut-on
concilier l’esprit scientifique et la magie ?
- Peut-on
concilier l’esprit scientifique et l’émerveillement pour le monde ou/et la
Science ?
- Peut-on
concilier cœur et raison ? (peut-on imaginer une raison aimante et
respectueuse des autres ?),
- Tolérance
et ouverture aux autres ?
- Peut-on
concilier tolérance et esprit critique ou scientifique ?
·
·
La pensée rationnelle peut-elle tout anticiper et tout prévoir ?
- Le
théorème de Gödel
- Frédéric
Cohen, père de la virologie informatique moderne, a démontré, vers 1988,
qu’il n’existe pas de moyens, de programmes, permettant d’anticiper
l’apparition de nouveaux virus informatiques .
- « L’erreur
de Descartes » d’Antonio Damazio [2].
- Les
labyrinthes de la raison,
- Critique
de la « raison pure », Emmanuel Kant et la pensée Kantienne,
- Le
monde des humains n’est ni [totalement] rationnel, ni [totalement]
« raisonnable »,
- Peut-on
maîtriser sa vie ?
- Hygiène(s)
de vie ( ?). La/lesquelle(s) ?
- Des
thérapies ayant des effets, mais se basant sur des explications
scientifiques fausses et douteuses (sophrologie, médecines par les plantes
…). Des thérapies sans effets sinon placebo (lithothérapie …).
- Peut-on
se perfectionner ? Le « perfectionnement intérieur » ?
- Sur
quels critères ? Peut-on le faire dans un cadre rationnel ?
- Existe-t-il
des écoles de perfectionnement intérieure (franc-maçonnerie, rose-croix
…) ? Sont-elles valables ? Sont-elles irrationnelles ?
- Quelle
morale pour le XXI° siècle ?
- Il
n’y a pas de vérités simples dans la vie et le monde est complexe,
Bilan (questionnaire de satisfaction et souhaits futurs de
la part de clients désirant d’autres stages).
Moment de
repos et de relaxation.
Informations :
Les ateliers sont
animés par par exemple :
Pascal, éducateur spécialisé (et éducateur de rue),
Benjamin, accompagnateur, ingénieur.
Suggestions pour ce stage :
1) on finit ce stage par une randonnée dans les Pyrénées, au
bord d’un petit lac de montagne, pour son côté magique
2) on emporte une lunette astronomique d’occasion pour
observer les étoiles.
Elle peut servir à une discussion sur la pluralité du monde.
Le
temps du thé.
Un écovillage peut être petit (écohameau) ou plus
important (écocité, développé technologiquement) ou préférer la sobriété.
Chacun a son propre habitat, son autonomie économique et idéologique, avec un
esprit de partage et de solidarité. Un écovillage pratique les idées et
techniques nouvelles ou traditionnelles visant à construire un futur durable.
En résumé, la vocation des écovillages est de mettre en oeuvre un mode de vie
collectif écologique et juste.
Les habitants d'un écovillage se fixent pour objectif
- de respecter I'être humain
économie à échelle humaine, démocratie directe, préoccupations sociales,
solidarité, systèmes d'échange et liberté de conscience. Intégration économique
et culturelle dans le milieu local
- de respecter l'environnement
emploi de techniques non polluantes et de matériaux sains, énergies
renouvelables et recyclage des déchets.
La gamme étendue des activités dans un écovillage génère une
économie locale:
- agriculture biologique, biodiversité, permacuIture.
- accueil, ressourcement, centre de formation.
- arts et artisanats.
- pépinière d'entreprises à critères éthiques.
- écoles alternatives, chan-tiers, réinsertion, recherche.
Chaque écovillage a son orientation, sa sensibilité et son
fonctionnement propre.
Voici six "valeurs' pouvant servir à
rédiger une Charte :
L'AUTONOMIE
la volonté à se
prendre en charge par soi-même et en interdépendance avec les autres la
capacité à être responsable, en assumant les conséquences de ses actes;
l'autonomie collective en matière économique et énergétique.
LA CONVIVIALITÉ
plus que « l'acceptation d'autrui »,
c'est l'accueil ouvert fraternel et chaleureux, abordant l'autre avec ses
différences par la recherche de relations pacifiées le couple, la famille, la
«tribu», laboratoires de la convivialité, doivent pouvoir s'épanouir
harmonieusement dans un écovillage.
L'OUVERTURE
à tous les habitants
de la région, au milieu social, économique, culturel et aux institutions
locales par la recherche de partenariats et à l'ensernble du « mouvement
alternatif » qui veut vivre et à travailler autrement.
LE RESPECT
DE LA NATURE par
des comportements fondamentalement écologiques, au sens global et local du
terme; DES AUTRES, sans vouloir leur imposer ses convictions, en offrant
simplement l'exemple de son propre vécu - consensus dans les prises des
décisions - capacité d'écouter l'autre, dans un dialogue franc et authentique
respect des engagements pris - modalités pour gérer les conflits et en dégager
tout le potentiel re-créateur; DE SOI-MÉME : refuser tout ce qui peut dégrader l'être humain comme
l'alcoolisme et la drogue - progresser en se remettant en question.
LA SOLIDARlTÉ
favoriser un
fonctionnement équitable plutôt que caritatif ; aide du groupe à ceux qui
assument une activité nouvelle et difficile, solidarité active avec tout ce qui
lutte pour une vie meilleure; favoriser la création d'autres types
d'écovillages.
LA LIBERTE DE
CROYANCE INDIVIDUELLE
esthétique, éthique
ou spirituel, le dépassement de soi est d'un autre domaine que celui appréhendé
par la raison et les sensations l'écologie intérieure est une expérience
individuelle et indicible. Amour, Vérité, Justice ou Divin, ces aspirations à
un autre «ordre du monde» sont à aborder librement, à partir des religions
établies ou non, d'une démarche de développement personnel «laïque», ou d'une
volonté d'expression artistique; l'éccovillage doit pouvoir devenir un lieu
ouvert d'échanges et d'expérimentations ; la liberté de conscience étant un
processus individuel, cela implique le respect de celle des autres pour autant
qu'elle ne compromet pas la biodiversité culturelle des écovillages.
La gamme des activités possibles dans un
écovillage est assez étendue. Cette diversité génère une économie locale :
agriculture biologique, permaculture
accueil, ressourcement, centre de formation (technique,
écologique, ... )
pépinière d'entreprises satisfaisant à des critères
écologiques et éthiques
L'économie de l'Ecovillage peut intégrer un Système d'Echange
Local qui permet d'acquérir et d'échanger des connaissance, des biens et
des services, sans utiliser d'argent en confrontant les différentes offres
demandes.
[1] Ne plus se laisser manipuler, Bernard Raquin, Editions
Jouvence, 2003.
[2]
L'erreur de Descartes, Antonio Damasio, Odile Jacob, 1994.
[7] revue Silence, 9 rue Dumenge, 69317 LYON CEDEX 04.
Voir aussi le « salon vivre autrement » de Paris.
[14] Exemple écovillage touristique en Inde :
Soans Holidays (I) Pvt. Ltd.,
Grace Villa, C. S. Road, Kundapur - 576 201. , Karnataka, India.
Tel : 91 8254
231683/230623/230823/4/5/6, M : 94481 20826,
Fax : 91 8254 232223
Constructions
alternatives (constructions de maisons « bio » etc …) :
Le but de
ces associations ci-dessous est de faire reconnaître une construction
alternative (habitat écologique, auto-construction...), d’étudier la cohérence
d’un projet, donner des conseils _ exemple, comment construire sur une parcelle
agricole … L’objectif de ces ateliers est de faire le point sur la connaissance
de ce type de construction sur les législations en la matière... et d’arriver à
démontrer que l’auto-construction est essentiel à la cohérence d’un
micro-projet.
[16]
Keryac’h : lieu de vie sain et écologique en Bretagne, plaquette
[17] RESOL
: structures d’expertise en réseau pour la modernisation de l’économie sociale
et solidaire, Contact : Virginie Rachmuhl, 21ter rue Voltaire, 75 011 Paris,
Tel : 01 40 24 20 10 mail : resol@resol.org
[18]
Journée de l’éco-construction : Pégase Périgord, présentation, 2.p la grange,
24 630 Jumilhac le Grand, tel : 05.53.52.59.50.
[19] Michel
Rosell, architecte, est m’auteur d’une abondante bibliographie dont "Un
autre monde est possible". Il est directeur de « l’Université
d'Ecologie Appliquée et Solidaire » qui a lieu chaque début
du mois, chez lui (vers le 5). Son adresse : Le Chabian 3O7OO AIGALIERS. Il n’a pas
de téléphone. Son site : http://ecosocial.free.fr (et : http://tsunami.ecosocial.free.fr
).
[20]
Collectif Habitat d’Urgence totale, BP 11, 34 830 Clapiers
[21] Alain
Richard Spirale stage " 7 jours pour une maison ", 39 570 Saint Maur,
tel : 03 84 44 23 92
b) Philippe GRADE. Voir le village d’Escoubès à côté de
Lourdes )) ( ?).
c) guide des médias alternatifs, Asso P’tit Gavroche, 9 rue
Pierres-Plantées, 69001 LYON
d) Ecovillage Carap, Vaugran, 30480 Saint-PaulLacoste,
tél : 04.66.30.13.42/04.66.30.33.96
f) APIC ( ?)
RETENUES COLLINAIRES - BASSINS ANTI
INCENDIE :
g) D.D.A.F., Mr GILORMINI à Nîmes tél. 04 66 04 46 10,
h) Mr MARCELLIN
T.P. à St-Hilaire-de-Brethmas tél. 04 666139,
i) S.C.A.I.C. à Alès tél. 04 66 300480.
Pour
l'étanchéité des bassins :
j) Promafor
Quai du Rhône, la Socquette- 01700
Miribel..
BIEFS :
POTABILISER L'EAU :
Potabiliser
l'eau de puits, de forages, de ruisseaux, de rivières, de toitures :
• GARD POMPE, Bd
Carnot à Alès. 190 l / jour d'eau par osmose inverse 520 euros. 2000 l
/heure + filtration sédiment en 25 microns 925 euros, par filtre à ultra-violets. Robinet eau pur, Installé dans
les cuisines de millions d'usagers
·
filtre DOULTON - Aqua techniques. Ingénierie du traitement et
de l'économie de l'eau,
BP 77 - 82202 Moissac cedex, tél. 05 63 04 45 67.
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40 07 63 68
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l /heure sans branchement électrique
seulement la pression, té1.01 53 34 06
42.
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APIC, traitement domestique de l'eau, BP 45 - 92703
COLOMBES cedex France.
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ECOSTYL, tél. 04 94 50 63 72, purificateur sur ou sous évier avec
charbon actif, filtre céramique et
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JBM, Nutrisanté - AVIGNON, tél. 04 90 82 52 62. Système
transportable, se branche sur tout
robinet pour dé l'eau pure, en camping,
en camping
car etc.'.
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ODMER, potabilisation d'eau de mer, de fleuves, de rivière,
osmose inverse + anti- calcaire. www.odmer.com
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BMD Purwater, installe pour le traitement de l'eau pour
particulier et petites collectivités, 01 43 64 35 05.
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ILTAMAR. Filtres à osmose inverse pour purifier l'eau de
consommation éliminent le chlore, les
nitrates, les pesticides, les fongicides, le chloroforme, le
trichloréthylène, le plomb, le
mercure, d'arsenic, le calcaire, les
virus et les éléments inassimilables. Prix 875 euros.
·
L'EAU PURE Lami..ets infonie.fr tél. 05 62 20 8181.
·
NATURE VIVANTE té1.05 62 05 45 31.
·
MERKUR. Stérilisateurs d'eau par rayons ultra violets. Tél. 02 54 39 05 04.
-------------------------------------------------------------------------
E S T
---------------------------------------------------------------------------
E C O L O N I E , 1 THIETRY,
88260 HENNEZEL, Vosges (451 hab. Carte Mich. 62, pli 15 SO), tel: 03 29 07 00
94, fax: 03 29 07 00 94,
E-mail: Ecolonie@aol.com. (à lire: article Silence nr. 227)
Ce "centre européen" - dans une ancienne colonie
de vacances à 7 km. d'un médécin, de l'école, des commerces, à 30 km. d'une
gare - est actif depuis 1989. Actuellement 10 hommes, 10 femmes, 2 enfants, de
nationalités néerlandais et français, vivent dans un hameau de 4 maisons sur
6 ha, y jardinent et rénovent (avec l'aide de bénévoles) pour atteindre le but
écologique fixé. On y trouve un jardin
pour plantes aromatiques (label de garantie ECO), une cuisine végétarienne,
des salles de stages, des chambres d'hôtes, un camping avec ECOboutique, un
étang pour la baignade, un sauna et hutte de sudation et des ateliers d'art
(e.a. autour d'un projet "Total Art Oasis", création d'objets qui sont
en relation avec les chakras et leurs énergies).
L'association a de bonnes relations avec la commune et est
ouverte à accueillir d'autres permanents qui peuvent faire connaissance pendant
des weekends de rencontre ou par des séjours de bénévolat.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET DU CENTRE
D'ECOLOGIE ET D'ECONOMIE ALTERNATIVE, 2 RUE DU MOILLOT, 90150 PHAFFANS,
Territoire de Belfort (353 hab. Carte Mich. 66, pli 8 SE), tel. 03 84 29 95 04,
fax 03 84 29 97 41.
Le projet est présidé par le maire-adjoint Roger Heyer et
prévoit la création d'un ECOVILLAGE DU DEVELOPPEMENT DURABLE sur 30 ha. dans le
Territoire de Belfort "vértitable centre de recherche, d'expérimentation,
d'application et de diffusion du développement durable et de l'écologie. Ce
village sera un salon et une vitrine permanente du développement durable et
servira de guide vivant à l'acte d'urbaniser et de construire".
Le 24 mars 1989, le Conseil municipal de Belfort a donné à
l'unanimité son accord sur cette initiative.
Selon le rapport: ce centre CEA devra promouvoir des modes
de production et de consommation alternatifs, respectant la vie de l'homme et
de son environnement et espère - par rayonnement - favoriser l'évolution de la
société dans un sens plus convival et écologique.
Il se veut un laboratoire de recherche, d'expérimentation,
d'application et de diffusion des idées, solutions et techniques écologiestes.
Sa conception architecturale tiendra compte des principes écologiques et
éconimiques et de l'utilisation rationnelle des ressources et matières
premières et comprendra une banque de gestion de matériels.
Ouvert à toute personne, désirant vivre et travailler
autrement en respectant la nature, surtout aux plus défavorisés et exclus de
l'économie de marché, en apportant l'expérience d'un enseignement et d'une
application.
---------------------------------------------------------------------------
B I O - L O P I N , CENTRE D'ALTERNATIVES APPLIQUEES, 39570
ST. MAUR, Jura (194 hab. Carte Mich. 70, pli 14 NO), tel. 03 84 44 23 92. (à
lire: article Silence nr. 226 et notice Silence nr. 241)
Installé depuis 1988 à 10 km. au sud de Lons-le-Saunier,
Bio-Lopin a vécu tout un développement, animé par Alain Richard. Il y a maintenant
le passage vers le statut
d'eco-village: les personnes amies peuvent prendre des parts dans la nouvelle
SCI pour aider ce changement et faciliter les gros équipements de viabilité.
Les permis de constructibilité tarderont probablement pas, vu la bonne
coopération avec la commune.
Actuellement, 8 adultes - tous autonomes - vivent sur place:
4 hommes de 35 à 47 ans, agriculteur/bio-constructeurs, et 4 femmes de 35 à 44
ans, agricultrice/sculptrice/institutrice/documentaliste, avec leurs 9 enfants
de 5 à 14 ans.
Ils habitent une grande maison, une ferme avec dépendances
et un hameau de 4 maisons sur 17 ha. de prés et sont largement impliqués dans
tout ce qui englobe l'écologie, formation et tourisme vert compris.
Une charte, puis contrat, décrit les conditions d'adhésion,
mais "la porte du lieu reste ouverte pour un séjour plus ou moins long, à
quiconque veut connaître le lieu ou étudier pour lui la possibilité de s'y
installer".
Conseil à celui qui cherche le paradis chez eux: "fais
d'abord le paradis à l'intérieur de toi, et tu le trouveras facilement
partout"!
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PROJET EN B O U R G
O G N E : tel. 03 85 55 04 00.
Maryvonne et Bernard Savin, 166 Résidence du Lac, 71210
Torcy (Saône et Loire), lancent un appel aux intéressés pour créer un éco-lieu
en Bourgogne. Leur mots-clés: santé, vie sobre, agriculture,
enseignement/formation et développement personnel.
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N O R D
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L A M A I S O N D' I C I E T
D' A I L L E U R S , hameau de Coqueréaumont, 76560 ST. LAURENT
EN CAUX, Normandie (725 hab. Carte Mich. 52, pli 13 NE), tel/fax 02 35 56 65
53.
Trois résidants: la fondatrice Annie Aubrun (69 ans), un
jardinier bio (64 ans) et une thérapeute-relaxologue (48 ans), vivent à 15 km.
de la mer sur l ha.1/2 de prés, potager, jardin dans une grande maison avec
dépendances dans un hameau de 38 habitants. Là, ils veulent favoriser le
développement de l'esprit écovillage.
Relation suivie, courtoise et délicate avec les
administrations (DDE): POS en révision, pas de constructions avant 2001!
Orientations: thérapie holistique/développement personnel
(esprit Findhorn), séjours sains, relaxants et instructifs (stages), logements
expérimentaux autoconstruits, énergie éolienne/solaire, gestion/emplois.
Forme: Ass. 1901, loue par bail emphytéotique à 99 ans.
Répartition des charges entre résidants. Moyens d'accès: train Paris-Le Havre,
gare Yvetot, autoroute A13-A15, A28-A29. Médecin, commerces, école primaire: 1
km., collège: 10 km, lycée + gare: 25
km, car de ramassage.
Ouvert à d'autres candidats, surtout masculins, autonomes et
créatifs, vivant sobrement, avec moyens financiers pour auto-construction et
auto-suffisance. Procédure: l an d'essai avec séjours réguliers, participation
au "jeu de transformation".
Demande: un architecte et de l'aide pour les démarches
administratives (POS et pour qualification "lieu expérimental").
Offre: notre expérience sur la vie communautaire et l'évolution du site.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET E C O V I L L
A G E , 23 RUE DE LA CLE, 59650 VILLENEUVE D'ASQ, tel. 03 20 61 02 14 - 03 20
61 07 12, fax 03 20 91 95 09.
Eric BREBION (42 ans, thérapeute/animateur) et d'autres
personnes envisagent de créer un écovillage centré sur la santé, la thérapie,
le développement personnel et la spiritualité (stages, séjours, retraites,
médecine/soins/formation) et toute éco-activité: ferme/maraichage/boulangerie,
biocoop, bio-habitat, crèche familiale, école alternative, librairie...
Première phase: constituer les bases par des rencontres régulières,
a priori le dimanche. La 1ère a eu lieu le 4/7/99. Prochaines rencontres:
13/2/2000, 12/3/2000 9/4/2000 14/5/2000 11/6/2000 et 9/7/2000 en gîte
résidentiel.
Rencontre d'été du 31/7/2000 au 5/8/2000 pour se connaître
et se frotter à la réalité.
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S U D - O U E S T
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La phase pionnière de la réalisation de ce projet de VIE
COMMUNALE PERMACULTURELLE, depuis 1991, a vu passé beaucoup de monde ce qui a
contribué à ce que le jardin permaculturel rapporte maintenant abondamment et
que la grande ferme rénovée abrite aussi des studios privés en plus des pièces
communes et du dortoir. Il y a des wc. compost, lagunage, construction en
torchis, recyclage des déchets, poêles à bois pour l'eau chaude. Le domaine
comporte 8 ha. (5 ha. bois, 3 ha. prés) et se trouve à 5 km d'un médecin/école
primaire et à 15 km des commerces/gare/enseignement supérieur.
Il y a maintenant un besoin de consolider les acquis et de
créer une structure (Association/investissement par "actions") et un
environnement pour accueillir d'autres résidents permanents (dans le bâtiment
principal et dans des chalets à construire) qui renforceraient le noyau central
actuel d'un des fondateurs John Cant (45 ans, ingénieur écossais) et d'une
femme (52 ans, anglaise). Ils tiennent beaucoup à leur ambiance de vie
communautaire et ont toujours partagé leurs ressources. Intérêts actuels: la
permaculture, l'autoconstruction et les technologies alternatives. Bureau
de la société "Eau Vivante Eco-Systèmes", Beau Champ fonctionne comme
vitrine avec des marais reconstitués pour l'épuration des "eaux
grises".
Il y a eu beaucoup de visiteurs, aussi bon nombre d'"éco-voyeurs"
et les exigeances concernant des candidats futurs sont révélatrices et
logiques: des personnes pratiques, stables et mûres, animées par un esprit de
coopération, à l'aise en milieu international et anglais, sans fixations
affectives/idéologiques/spirituelles, végétariennes, sans animaux domestiques,
qui veulent s'engager réellement par choix, et non par nécessité, qui ont une
expérience de vie commune et rurale, des revenus mensuels minimum pour couvrir
les frais d'une vie volontairement simple (300 frs/semaine p.p.: un éventuel
travail extérieur à mi-temps serait envisageable). Important: un capital
d'investissement n'est pas nécessaire.
La procédure de participation: après une lettre de
motivations, un séjour court en chambre d'hôte ou une expérience active de
quinze jours est à envisager. Au printemps et en automne, il y a des ateliers
de travail (jardinage, entretien des bois etc.) et il y aura éventuellement
un weekend "porte ouverte" tous les mois.
Important: Beau Champ n'accueille plus les gens de passage
et ne répond plus au téléphone. Seul moyen de contact: une lettre +
enveloppe timbrée.
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ASSOCIATION P A R A
D I Z O T U J , LE BARBUT, 33850 LEOGNAN,
Gironde (8008 hab. Carte Mich. 71, pli 10 NO), tel.
05 56 89 07 74. (à lire: article Silence nr.226)
En 1969, René Damarin (maintenant 73 et seul à vivre sur
place) a crée un modèle de micro-société athée, libertaire et autonome, basée
sur l'être, l'entente et le partage. Paradizo tuj (esperanto) veut dire: le
paradis immédiatement. L'association est propriétaire de 6000 m2 en culture
auto-suffisante et d'une grande maison (+ dépendances) habitable pour 6 adultes
et 8 enfants. Eau par pompe à main. Médecin/commerces/écoles: tout près. Gare
de Bordeaux: 15 km.
Recherche de bras et esprits libertaires, RMIstes, apport
financier pas obligatoire. But: auto-suffisance de façon à ne pas nuire, ni à
l'autre, ni à la terre.
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PROJET D'ECOVILLAGE
A U T O U R D E S E N F A N T S , RAVIOLE, 47370 COURBIAC, Lot
et Garonne (114 hab. Carte Mich. 79, pli 6 SE),
tel. 05 53 40 72 24.
Brigitte Tichané, 40 ans, animatrice en pédagogie musicale,
directrice de centre de loisirs, vit avec ses enfants de 10 et 16 ans et son
compagnon sur 6 ha. (l ha. bois, 3 ha. prés, 1 ha. garrigue, l ha. de
fruitiers). Elle fait partie de l'Ass. Les Enfants d'Abord (liberté
d'instruction) et a crée une Ass. 1901 "Le Set de Fleurs" pour
regrouper 10 à 15 familles/personnes, représentant le plus grand nombre de
corps de métiers, intéressées dans un projet commun, écologique, pédagogique
(école différente gérée par enfants et adultes), artistique (musique/cirque/spectacle
de rue), ateliers d'artisanat et de pédagogie musicale, un échange
international. Ils désirent partager une vie sobre, végétarienne (crudivorisme),
tout en respectant des différences dans un esprit de bon voisinage.
Après quelques expériences, elle a bien compris que les
adultes ont tendance à projeter et à passer aux enfants leur schéma émotionnel.
Elle demande donc que le développement personnel soit utilisé pour changer un
comportement non harmonieux.
Vivant sur place depuis 12 ans, elle est en bon rapport avec
la commune et dispose de permis de construire. Elle dispose d'une maison
partiellement en chantier, d'une maison en bois pour les activités et échanges,
un bâtiment neuf de 70 m2 à aménager, lagunage pour eaux usées.
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Village d'Escoubès à côté de Lourdes.
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S U D
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E A U V I V A N T E , 32220 ST.LIZIER DU PLANTE, Gers (120 hab. Carte
Mich. 82, pli 16 NO), tel/fax: 05 62 62 05 52, e-mail: eve@in-net.inba.fr.
Anne Rivière, ingénieur des eaux, est propriétaire des lieux
et fondatrice de l'Association 1901, active depuis 1997, organisatrice de
rencontres, conférences et de stages écologiques (gestion de l'eau, cabanes en
rondins, apiculture, jardinage naturel, construction en terre crue, énergies
alternatives).
La vie commune, sobre et végétarienne - avec un moment de
prière/méditation quotidienne proposé, jamais imposé - s'organise grâce à
l'accueil de l à 5 stageaires étrangers (Willing Workers on Organic Farms)
faisant un "tour d'Europe" et séjournant quelques mois sur place dans
2 chalets en rondins, l caravane + tentes. Un projet prévoit la construction de
petites maisons en terre crue/ossature bois.
Le médecin, les commerces et un collège sont à 10 km.
L'école primaire à 3 km. Les moyens d'accès: par bus depuis Toulouse, par train
jusqu'à l'Isle Jourdain à 18 km.
Des personnes autonomes peuvent s'installer dans les
environs et participer à la vie de l'association en rapports égalitaires, mais
indépendants, dans un esprit d'entr'aide mutuelle.
L'écologie "intérieure" est considéré importante
pour former une bonne base à l'écologie appliquée extérieurement.
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F E R M E D U B O N H E U R , PEDESCAUX, 09130 ARTIGAT,
Ariège (416 habitants, carte Mich. 86, pli 4 NO), tel. 05 61 68 58 87 (info:
enveloppe réponse timbrée).
Depuis janvier 1986, Pascal Laurent a trouvé un grand nombre
de personnes qui se sont impliquées par l'acquisition de parts de GFA. Seul
Pascal vit en permanence sur les 25 ha. prés, 10 ha. garrigue, 6 ha. bois, l
ha. jardin en développant des
activités agricoles (élevage ânes, vaches, chevaux, culture jardin, arbres
fruitiers), l'accueil/échange/séjour écologique, la communion avec la nature.
Divers points d'eau, petits lacs, source, ruisseau, adduction:
pour population éventuelle de 50 pers. Utilisation maximum d'énergie solaire,
surtout pour l'eau chaude.
Habitations: 2 maisons, ferme/couvent, dépendances, petit
habitat tournant. Il y a des permis de construire. Situation: médécin à 8 km.,
école primaire/ commerces à 3 km, gare et enseignement supérieur à 20 km.
Relations bonnes avec commune/mairie.
RECHERCHE de gens autonomes, harmonieux, amoureux de la
nature, connaisseurs/amateurs de la bio-agriculture, du bâtiment, de la
santé/nourriture saine (végétariens) et du développement personnel/artistique,
alignement avec sa propre essence, pionniers d'un monde nouveau.
Conditions de participation: esprit d'échange, autonomie
financière (APPORT FINANCIER INITIAL N'EST PAS NECESSAIRE), recherche d'une
vie sobre et ouverture spirituelle (méditations pour l'harmonisation de la
terre). Si chacun adopte une attitude responsable, les conflits se règleront
harmonieusement.
Procédure de participation: séjour approfondi, temps
d'essai, travail partagé, réunions/stage d'initiation, contribution financière.
Offre: conseils concernant les démarches pour l'acquisition
d'un lieu et apport de compétences pour le démarrage d'une ferme.
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L A C O L L I N E ,
11300 FESTES ET ST.ANDRE, Aude (201 hab. Carte Mich. 86, pli 6 SE), tel. 04 68
31 88 39.
Depuis 1995, Rainer Waiser (34 ans, Allemand) et plus tard
Mana Zeilstra (23 ans, Hollandaise) sont gardiens de 33 ha. de garrigue
vallonnée et boisée, dont deux parties (5 ha. et 18 ha.) sont en vente. Une vie
simple, saine et méditative, en unité avec la nature, dans des petites maisons
rondes de paille/argile. Activités: soin des arbres, du jardin, vannerie,
cueillette de plantes, pain, filer la laine. Energie solaire, et en hiver la
belle petite cascade pourrait fournir plus d'énergie.
Ils ont crée une Ass. 1901 et cherchent quelques familles
(parlant français/
anglais), des pionniers méditatifs comme eux, pour l'achat
des terrains, créer leur propre éco-maison, améliorer ensemble l'approvisionnement
en eau/énergie et le chemin d'accès) et se créer des revenus avec des stages
pour citadins/groupes d'enfants: initiation à la nature/auto-construction/connaissance
des plantes, poterie, apiculture, production forestière de champignons/légumes,
restauration végétarienne et pavillon de thé pour randonneurs, accueil pour
méditants. Il y a d'autres voisins méditatifs, néo-ruraux et à 3 km. se
trouvent le village avec crèche/centre culturel et bus scolaire.
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L E S S O U R C E S
, DOMAINE DE LA PLAGE, 11220 MONTLAUR, Aude (461 habitants, carte Mich. 86,
pli 8 NO), tel. 04 68 24 02 18.
Trois personnes: Wolfgang Barbian, Geneviève Dassier et
Pierre, forment le noyau de cet éco-hameau (en réalisation depuis quelques
années) de 6 à 7 maisons sur 35 ha. dont garrigue/forêt/prés, eau de source.
Après expérience et maints passages, ils renouvellent leurs formules de base.
Tous les mois il y a une journée "portes ouvertes" de 11 à 16 heures.
Prière de ne pas "visiter" le lieu sans rendez-vous.
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PROJET E M E R A U D
E , MARTIAL ET FLORENCE GITENET, 22 rue
Marécha Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68 20 95 66
Le projet initial de 1997/98 portait un nombre de conditions
spécifiques, abandonnées après nombre d'expériences enrichissantes. Ils
préfèrent maintenant donner libre cours à un développement spontané, bien que
basé sur une charte, qui garde probablement la "responsolidarité",
la pédagogie de l'enfance et l'art de vivre comme mots-clés.
Ils viennent de trouver leur lieu, sur 6 ha. légèrement
en pente avec 2 sources, près de Quillan, Aude (3818 hab. Carte Mich. 86, pli 7 SO). Vu le POS, il y a obligation de construire et ils
prévoient de viabiliser le terrain et de vendre une trentaine de parcelles
individuelles avec possibilité qu'un projet plus communautaire y voit jour
aussi. Tout est à créer, ainsi qu'un développement économique d'activités
individuelles, à plusieurs ou communes.
Martial et Florence ont ensemble 5 enfants (2 - 18 ans): ils
aimeraient donc certainement attirer des couples (autonomes) avec enfants. Ils
cherchent des experts en architecture/autoconstruction.
Au 24/01/2000, ce lieu n'a pu être acquis. Informations :
Martial et Florence Gitenet, 22 rue Maréchal Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68
20 95 66
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PROJET " H I E
R E T
A U J O U R D ' H U I P O U
R D E M A I N ", LIBES, 34490
ST.NAZAIRE DE LADAREZ, Hérault (361 hab. Carte Mich. 83, pli 14 NO), tel. 04 67 89 71 15.
MARIE-CHRISTINE NIQUET ET JEAN-LUC BOISSIE veulent acheter avec d'autres
intéressés cette propriété, où ils vivent déjà avec leurs enfants de 4 et 14
ans. Il y a une grande maison/bergerie (+ four à pain et séchoir à châtaignes)
à restaurer, sur 83 ha, dont 18 ha. exploitables (4 ha. vignes en friches, 3
ha. de champs, bois: chênes verts, châtaigners, frênes, érables champêtres,
arbousiers) à 450 m. d'altitude, sans électricité, avec source, puits, réserves
d'eau et forage prévu. Accès par chemin forestier: 10 km. d'un médécin, 4 km
d'une école primaire, 13 km. de commerces et d'enseignement supérieur et 30
km. d'une gare.
Marie-Christine (40 ans) est prof de yoga, fait de la
cuisine végétarienne et a une formation horticulture. Jean-Luc (45 ans) est
luthier, s'occupe de menuiserie, construction et jardinage.
Projets: fabrication professionnelle de compost bio et
plantes médicinales, revalorisation d'anciens métiers (vannerie, poterie),
"repas végétarien à la ferme", accueil stages de développement
personnel.
RECHERCHE de participation (coopérative et financière)
d'autres personnes, végétariens, sans dépendances (alcool/tabac/etc.), qui
ont aussi envie de développer les concepts de "La Prophétie des
Andes" (livre de James Redfield) pour ensemble s'occuper de la restauration
et de la protection de la vallée (faune et flore) pour qu'elle soit "une
Vallée-Jardin".
Offre: préparation de repas pour un groupe + énergie de
travail (construction, menuiserie, jardinage).
Au 24/01/2000, ce projet a été retiré faute de l'accord du propriétaire
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PROJET L E M A S
S O U V A D O U , 34600 PEZENES-LES-MINES, Hérault (207 hab. Carte Mich. 83, pli 5 SO), tel/fax 04 67 95 10 92.
Après 4 ans d'installation, Hanna-Isabelle Jouck (51 ans,
thérapeute/énergétique vocale, contact avec communauté chrétienne de partage
et avec mouvance d'Amma) + fils (17 ans) s'orientent vers
l'accueil/ressourcement en participation avec d'autres personnes. La propriété
a 27 ha, dont 2/3 bois et 1/3 prés/ garrigue, eau de ville, forage possible,
Bedarieux (5997 hab.) à 12 km. La commune est au courant du projet, ne
s'oppose pas à l'idée de bio-constructions.
Le lieu pourrait suffire à 5 familles: végétariens + apport
financier, recherche intérieure et vie sobre, acceptant le dialogue, pour
développement accueil (enfants), maraîchage, énergies naturelles,
éco-construction, animaux débroussailleurs et laitiers, tâches communes.
Offre: remise en forme et études faites sur la circulation
de l'argent.
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L E C U N D U
L A R Z A C, ROUTE DE ST.MARTIN, 12100 MILLAU, Aveyron (Millau à 17 km:
21 788 hab. Carte Mich. 80, pli 14 NO), tel. 05 65 60 62 33, fax 05 65 61 33
26. (à lire: article Silence nr. 226)
"Depuis plus de 20 ans, nous vivons une recherche pour
réagir aux violences de nos sociétés désorientées. Nous formons des outils pour
inscrire des valeurs dans nos actes et retrouver le sens de notre
humanité."
La coopération entre 4 hommes et 4 à 6 femmes (au delà de 30
ans) avec leur 4 à 10 enfants (5 à 16 ans), depuis plus de 20 ans, a crée un
centre de stages et de formations, professionnelles et "à la
demande", sur les thèmes suivants: démarche communautaire et
développement individuel, partage du pouvoir et des responsabilités, approche
constructive des conflits, dialogue sur les peurs, les besoins et les désirs
dans le respect des différences.
Le centre est géré par une Association et une SCI (pour
collecter les fonds nécessaires à l'achat des terrains et à la construction du
centre d'accueil), dans un hameau de quelques maisons (+ bibliothèque de 4000
livres), approvisionné par l'eau de pluie, sur le plateau du Larzac et ses
grands causses.
Vous pouvez vous abonner à leur "lettre de
nouvelles" mensuelle.
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ASS. C A R A P A , OLIVIER
ROGNON, VAUGRAN, 30480 ST. PAUL-LA-COSTE, Gard (193 hab. Carte Mich. 80, pli 17
NE), tel. 04 66 30 13 42.
S'inspirant d'héritages actualisés de sociétés
traditionnelles et tribales, l'éco-hameau CARAPA vise l'autonomie, la
simplicité, l'harmonie, l'épanouissement et la non-nuisance, en s'efforçant
d'unifier en permanence les dimensions spirituelle, affective et matérielle.
Des visites sont organisées ainsi que des stages estivaux d'initiation à la
terre.
Le lieu de 7 ha. (faisant partie du domaine de Vaugran)
comprend 2 ha. de bois, un jardin/verger, et 4 ha. de maquis, nourri par une
source et un ruisseau (à prévoir: réservoirs/citernes). La vie y est simple:
jardinage forestier, permaculture, pas d'élevage, les habitations:
cabanon/caravanes provisoires et deux éco-habitats circulaires
"cosmotelluriques" auto-construits (article dans "soleil
levant" nr. 49, janvier 99), énergie photovoltaïque/ bois et micro-hydraulique
en projet.
Accès: 1,5 km. de bonne piste, médécin: 8 km, école: 5 km,
commerces/enseignement supérieur et gare: 12 km. Alès.
Recherche d'une dizaine d'adultes, qui se sentent en accord
avec ces mots-clés: écologie radicale, intégration au milieu forestier,
alternatives à l'exploitation animale, permaculture et jardinage forestier,
habitats biotiques...
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ECOMMUNE LIBRE D
E L A
V A L E T T E , 30160 LA VIEILLE VALETTE/ROCHESSADOULE, Gard (808 hab.
Carte Mich. 80, pli 8 SO), tel. 04 66
25 32 62,
fax 04 66 24 32 72.
En 1992 l'ass. Résonances a acheté une bâtisse et un demi
hectare de terrasses embroussaillées dans une petite vallée abandonnée des
Cévennes minières, à 380 m. d'altitude. Aujourd'hui, malgré le fait que la
vallée est déclarée insalubre par la préfecture depuis 1996, une dizaine
d'adultes + 3 enfants et nombre de visiteurs des presque 200 personnes
impliquées, occupent - sans titre - la totalité de cette propriété de l'ONF
(bienveillant à leur regard), pour vivre une expérience "concrète et pas
élitiste", sociale, économique et écologique. Il y a la grande maison avec
dépendances, le hameau de 15 maisons en ruïne et des autoconstructions en
bois, sur 30 ha. de bois, 6 ha. de prés et 2 ha. de jardins/vergers, alimentés par l'eau de source. Ils développent
"des activités d'insertion et de dynamisation locale, peu coûteuses,
car autonomes". Leurs activités, dépendantes de leur libre volonté et non
d'attentes extérieures, comportent les chantiers pour aménager le lieu,
l'entretien du forêt et des jardins en compostage (méthode "des
templiers"), l'élevage de moutons, des spectacles musicales/théâtrales
dans un décor solaire autonome, des stages artistiques ou d'autonomie alternative,
un projet de valorisation de brous-
sailles pour la production de biogaz et des actions
d'entr'aide aux autres collectifs, comme l'Ass. Mille-Pattes et le Mouvement
Droit Paysan, pendant l'occupation d'une ferme abandonnée en Ariège.
Le collectif fonctionne avec une charte, la mise en commun
d'argent/de matériel/des repas. Les visiteurs sont bienvenus, peuvent
participer aux chantiers et apporter leurs compétences. On devient membre en
trouvant sa place, en développant un projet ou en participant aux chantiers et
conseils: leurs réunions qui traitent de tout, le relationnel compris.
Accès par une piste d'un kilomètre, médecin/école/gare/commerces
à 3/5 km.
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M A S D E C A B R I E R E S , SYLVAIN DWORCZAK, ROUTE
DE POULX, 30320 MARGUERITTES, Gard (7548 hab. Carte Mich. 80, pli 19 SO),
tel. 04 66 75 20 64 / 06 14 07 14 01.
Au coeur de 300 ha. de garrigues Nimoises et de 40 ha. de
prés: une ferme équestre/élevage bio (Ecocert) de chèvres Roves, brebis Corses,
vaches Jerseyaises, ânes de Provence, chevaux Barbe, chiens des Pyrénées,
avec 5 hommes, 3 femmes et 5 enfants (1 à 16 ans, tous Français) habitant un
hameau de 3 maisons/ferme avec dépendances et peu de comfort, cabanes/caravane
dans les bois. Aprovisionnement d'eau par la ville et par source/forage. Un
projet d'énergie solaire et développement d'un écovillage. Médecin, école
primaire, commerces: 3 km. et gare/enseignement secondaire: 5 km.
Leur association oeuvre pour la sauvegarde des garrigues et
de l'environnement gardois. Ils accueillent des personnes en difficultés,
désirant travailler sur une ferme, forment bergers, offrent d'organiser des
stages/séminaires/fêtes/débats autour d'un feu de camp, aimeraient des
échanges diverses, entre autres de fromage/viande.
Le projet est ouvert à des familles/personnes végétariennes,
habituées à la vie collective et aimant les animaux, intéressées en agriculture/élévage/vente/commerce/administration
et tolérantes envers la diversité et la différence. Participation de tous au
quotidien. Apport financier n'est pas nécessaire. Souhaits: autonomie financière,
vie sobre sans dépendances, une recherche intérieure et pour tout le monde: un
travail relationnel.
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COOPERATIVE EUROPEENNE DE
L O N G O M A I , GRANGE NEUVE,
04300 LIMANS, Alpes de Haute-Provence (253 hab. Carte Mich. 81, pli 15 NO),
tel. 04 92 73 05 98.
Longo Mai (en provençal: que cela dure longtemps) est issu
des mouvements internationaux 68 qui revendiquaient le droit à l'expression et
à la recherche de modes de vie alternatifs. Leur devis: agir localement, penser
globalement. Actuellement, 10 coopératives existent: l en Allemagne, Autriche,
Suisse, Ukraine, Costa Rica et 5 en France:
- La filature de Chantemerle, 05330 St. Chaffrey, Htes-Alpes
(Carte Mich. 77, pli 18 NO), tel: 04 92 24 04 43;
- Le Mas de Granier,
Caphan, 13310 St. Martin de Crau, Bouches du Rhône (Carte Mich. 83, pli 10 SE),
tel. 04 90 47 27 42;
- Treynas, 07310 Chanéac, Ardèche (Carte Mich. 76, pli 18
NE), tel. 04 75 30 45 85
- SCEA Dyonisos, 84240 La Bastide des Jourdans, Vaucluse
(Carte Mich. 81 , pli 15 SO), tel. 04 9O 77 87 28;
- Longo Mai, berceau du mouvement à Limans:
Fonctionnant depuis 1973 comme coopérative agricole et
artisanale autogérée, sur 300 ha. (80 labourables, l ha. jardin, l ha. framboisiers),
approvisionné par l'eau de rivière, il y a environ 200 adultes actuellement à
Longo Mai, agées entre 18 et 55, et 60 enfants de 0 à 18 ans, représentant une
douzaine de nationalités.
Ils sont organisés en plusieurs associations, GFA etc. et
vivent dans 2 fermes et l hameau, faits de pierres du pays et briques de terre
crue, mettent en commun leurs biens financiers et s'occupent d'élevages divers,
de céréales, de maraîchage, de bûcheronnage, ont une filature de laine
semi-industrielle marchant à l'énergie hydroélectrique, de l'énergie solaire
pour chauffage/eau chaude, gèrent leur propre groupe de musique, un station de
radio libre "Zinzine" depuis 1981, un village de vacances à
l'extérieur de la coopérative, un camping pour participants à leurs activités
et éditent plusieurs journaux, dont "Archipel", le journal du Forum
Civique Européen, pour des actions de solidarité et des échanges/ formations
entre citoyens d'Ouest/Est et de Nord/Sud.
Ils ont de bonnes relations avec les autorités et parmi eux
2 conseillers municipaux. Apparemment l'état de leur trésorerie ne permet pas
toujours l'avancement et la réalisation de certaines activités.
Des gens motivés, autogestionnaires, sont bienvenus à se
joindre à eux, après un séjour et un temps d'essai.
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" T E R R O I R
V I V A N T " , CHEZ J-PIERRE LOCATELLI, 04330 BLIEUX, Alpes de
Haute Provence (57 hab. Carte Mich. 81, pli 17 SE),
tel. 04 92 34 24 20.
Le projet date de 1992-95 et vise à revitaliser l'extrémité
d'une vallée en Haute Provence par une démarche collective comportant
- une dimension paysanne pour assurer l'autonomie locale:
jardinage, grandes cultures, élevage de
chèvres angora, basse-cour, apiculture, tissage, plantes sauvages, etc...
- une dimension paysagère qui vise, par des travaux
d'écologie pratique, à restaurer un environnement et un paysage à la fois beaux
et dégradés (revégétalisation, construction de terrasses, entretien de la
forêt, création d'écosystèmes);
- une dimension poétique qui intègre l'esthétique, la
création artistique et une réflexion philosophique/spirituelle dans une
démarche rurale;
- une dimension pédagogique pluriforme: un circuit entre
différents types de jardinage, l'accueil d'enfants en difficultés et d'adultes
en vue d'insertion, l'accueil touristique.
Le noyau compte actuellement trois adultes et deux enfants
et attend des personnes désireuses de partager et construire.
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O A S I S D E L A
V A L E N S O L E T T E , DOMAINE DE LA VALENSOLETTE, 04410 PUIMOISSON,
Alpes de Haute Provence (511 hab. Carte Mich.
81 pli 16 SO), tel. 04 92 74 72 76, e-mail: valensol@nnx.com.
La première oasis en France a démarré en août 97 en
partenariat avec Emmaüs dans une grande bâtisse sur 40 ha. de terres et bois.
Actuellement, Pierre Rabhi préside l'association et Alain Le Talludec,
sécrétaire, réside sur place. Le noyau avec 4 permanents doit s'elargir avec au
moins l personne qui se chargera de l'accueil et d'éventuels
artisans/animateurs et d'autres intéressés, en voie d'autonomie.
L'accueil social et solidaire est l'activité nr. 1. Des
projets liés à la réinsertion sont en cours de mûrissement: une activité
artisanale de chauffe-eau en est un exemple. Les autres activités comportent
l'agriculture (permaculture, maraîchage, céréales), l'élevage de chèvres, la
phase préparatoire concernant les énergies alternatives, le lagunage et le
futur développement du projet, ce qui demande des permis de construire. En
pleine activité et source de revenus, est un programme de stages et
d'ateliers très variés. Spécialement pour des personnes porteuses de projet
Oasis ou Ecovillage: une formule d'accueil et de découverte des questions
pratiques, organisatoires, relationnelles, relatives à la vie dans un lieu
collectif.
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COOPERATIVE C R A V
I R O L A , 06430 LA BRIGUE, Alpes Maritimes (618 hab. Carte Mich. 84, pli
10 SE), tel/fax 04 93 04 70 65,
En mouvement perpétuel depuis 1986, l'association DYNAMO
(loi 1901) lutte contre la désertification de la montagne, en organisant des
chantiers internationaux de jeunes citadins bénévoles, dans un hameau
abandonné - avec 5 ha. de montagne terrassée, approvisionné par un ruisseau -
où on accède par un chemin muletier élargi (15 minutes de marche). Gare/école:
8 km, médecin/
commerces: 10 km, enseignement supérieur: 80 km.
On y fait de l'"agriculturel": construire une
structure d'accueil, s'initier aux travaux de la ferme (garder le troupeau de
chèvres/brebis/vaches, traire, fabriquer du fromage, entretenir le potager)
au théâtre, aux arts et à la musique. Il y a 3 hommes (28 à 42 ans), 2 femmes
(30/46 ans) et 2 enfants (12 et 14 ans) actuellement sur place de 5 nationalités,
s'occupant aussi d'économie solidaire et d'accueil de volontaires à long terme
dans le cadre du Service Volontaire Européen. Il y a une caisse commune: les
rentrées sont à disposition de ceux qui les produisent.
Ouverture aux autres (séjour/temps d'essai et participation
aux chantiers): la sympathie réciproque et le sens de l'humour sont importants,
le végétarisme pas, mais on le tolère!!
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E C O - S I T E 8 3
, ANDREE FINA, CHEMIN DES RIAUX, BASTIDE "LA SOURCE DE VIE", 83570
CARCES, Var (2270 hab. Carte Mich. 84, pli 6 SO), tel:
04 94 04 34 32.
Trois femmes retraitées (56, 62, 63 ans) sont impliquées
dans ce projet sur un lieu comportant 6 ha. dont 2 ha. bois, 2 ha. oliviers, 2
ha. vignes. Un autre terrain de 7 ha. serait en vente (pour une bio-ferme
pédagogique?) Il y a une grande maison avec dépendances (hangar) + une gîte
avec capacité d'accueil pour 14 personnes. La relation avec le maire de la
commune est bonne; le médecin/école primaire/commerces: 3 km, l'enseignement
supérieur: 15 km, la gare: 35 km.
Recherche de personnes végétariennes, sans dépendances,
réalistes, fraternelles (artisans/agriculteurs), respectueux d'une recherche
intérieure individuelle, qui désirent s'investir dans des techniques
d'éco-construction, la santé naturelle, les métiers/les arts, le tourisme vert
et le développement d'accueil pour troisième âge, en studios individuels.
L'apport financier n'est pas nécessaire, une (petite) autonomie financière est
demandée.
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PROJET V I L L A G
E N A T U R E , DOMINIQUE GUYAUX,
CHEMIN DES RUCHES, 83309 PUGET VILLE, Var, E-mail: guyauxd@hotmail.com
Le porteur du projet - après une vie riche en musique
classique, océanographie/navigation en voilier autour du monde - a choisi de
s'occuper de soi, poussé par une maladie grave. Ses recherches ont débouché sur
L'ALIMENTATION ORIGINELLE, à laquelle il a voué un de ses livres.
Les pratiquants d'une alimentation "originelle",
hors de la norme sociale, vivent de
nombreux obstacles d'ordre psychologique et sociale: ils subissent
aussi les multiples tentations d'une vie en société. De là un souhait de se
rencontrer et d'échanger (aussi à travers leur journal "InfOasis"):
leur rassemblements a constitué la base de ce projet, qui veut développer un
lieu d'habitation comprenant des possibilités d'intégration accessibles à
toutes les bourses de ceux qui se nourrissent de cette façon spécifique.
Actuellement trente et un individus/familles ont matérialisé
leur adhésion au projet par un versement de cinq cents francs afin de procéder
à l'officialisation de la SCI. L'étape suivante inclut l'établissement d'un
budget prévisionnel et la recherche d'un lieu qui convient...
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C E N T R E S U D
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VILLAGE NOUVEAU DE P
H E N O M E N U M, JEAN-MARIE MAîTRE,
TALUSSAC, 07190 SAINT PIERREVILLE, Ardèche (528 hab. Carte Mich. 76, pli 19 NO). tel. 04 75 66 61 38.
Le développement personnel ("écologie intérieure")
forme le coeur du projet, qui existe depuis 9 ans. La spiritualité est
considérée comme un outil principal de convergeance et de développement. Les
autres orientations: action pour la paix, poly-culture (audio-visuel, musique,
photographie, travail du bois), l'éducation/études globales, prophylaxie
(prévention par vie saine et sobre), poly-élevage et agriculture.
Trois "permanents" - 2 hommes (24/57 ans) et une
femme (20 ans) vivent sur 66 ha. dans les montagnes sauvages de l'Ardèche: il y
a 20 ha. de bois, 15 ha. de prés, 30 ha. de Landes, des jardins, vignes en terrasses,
sources et forages. Il y a une ferme avec dépendances et 2 bergeries. Il y a
recherche d'indépendance individuelle dans un projet commun. L'Ass. 1901 est
existante, le SCI en projet. Pour faire face aux charges pendant le démarrage,
il y a l'élevage (moutons/ânes) et récolte/transformation de châtaignes.
RECHERCHE de 30 à 60 personnes, tous secteurs bienvenus,
avec/sans enfants, amoureux du beau, de l'écologie profonde, du sacré à tous
niveaux, créatifs, voulant construire un troisième millénaire lumineux.
Autonomie financière souhaitée. Procédure: après étude du
projet, aide participative/financière, travail de cohésion du groupe et
élargissement de la conscience dans le concrèt. Accès: route jusqu'à Talussac,
puis il y a le chemin. Médecin, commerces et école primaire: 5km, enseignement
supérieur: 16 km et la gare de Valence: 60 km.
Demande d'assistance
économico-social-juridique-administrative.
Offre: partage des expériences vécues et développement
intérieur.
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Y O G A VILLAGE,
"LE BUISSON", 07360 SAINT-MICHEL DE CHABRILLANOUX, Ardèche (238 hab.
Carte Mich. 76, pli 19 NE), tel. 04 75 58 08 72 (ou 01 48 75 20 60).
Le fondateur S. Avadhoothendra (70 ans) enseigne toujours le
yoga intégral dans son institut à Fontenay-sous-Bois, mais organise avec une
équipe de 5 (à 10) résidants des stages d'été (avril à fin août) et à Noël.
Dans une nature fascinante, entouré de 11 ha. de prés et de
bois, le hameau - face à la vallée - appelle au bien être et au recueillement.
Le lieu est rénové avec beaucoup d'effort et offre un confort simple avec eau
de source, poêles, un jardin très producteur et des arbres fruitiers. Les
résidents - bénévoles -sont nourris (végétariens) et logés. Possibilité pour
quelques couples sympathisants - de préférence des artisans - de venir rénover
2 maisons, d'aider à l'entretien de l'ensemble et de vivre de leur production.
Valence se trouve à 45 km, Saint-Michel à 8 km.
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LA FERME P A U L I A
N N E , 26310 LUC-EN-DIOIS, Drôme (478 hab. Carte Mich. 77, pli 14 SE), tel. 04
75 21 37 43, fax 04 75 21 39 23, e-mail:
concentropie@wanadoo.fr. (à lire article Silence nr. 228)
Trois des 25 associés (la plupart anglais), réunis en GFA,
vivent sur cette ferme de 89 ha. (24 ha. labourables, 65 ha. forêt) au bord de
la Drôme. Leur installation date de 1995 et ils visent la construction d'un
écovillage avec comme activités et recherches la diversité en agriculture
biologique, le recyclage des déchets, la mise au point de pesticides biologiques,
un programme éducatif, etc. Ils sont actifs au niveau européen pour une
conscientisation agriculturelle avec GRAIN (Genetic Resources Action International),
GENET (European Network on Genetic Engineering) et PAN (Pesticide Action Network)
et CPE (Coordination Paysanne Européenne).
Leur problème: l'acceptation/leur intégration dans le milieu
rural existant ce qui se traduit dans la difficulté à se procurer des permis de
construire. Après deux démarches, la troisième est en cours: le 15 septembre
99, ils auront la réponse dont dépend la survie et le développement de leur
projet.
Certainement à partir d'octobre/novembre, les 25 associés
auront délibéré de l'arrêt officiel et décidé de la suite de
"Paulianne"... Affaire à suivre!
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P A R I S
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L A F E R M E D E S M O U L I N E A U X , 78870 BAILLY,
tel. 01 34 62 63 00 ou: 01 47 41 92 34.
Au portes de Versailles: un éco-site protégé: la grande
ferme de 1464 de Christiane et Gérard Thomas, qui sert de lieu d'accueil pour
groupes et de permanence à la section Ile de France du RESEAU DES
ECO-VILLAGES.
Toutes sortes d'éco-ateliers et d'autres activités y sont
organisés: veuillez demander le programme et s'inscrire à l'avance pour toute
visite.
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P R O J E T - P I L O T E
N A T I O N A L , 38 RUE DES TERRES AU CURE, 75001 PARIS, tel. 01 45 83
53 92, port. 06 62 45 53 92, fax: 01 45 82 84 83.
Denis Michaud est le correspondant d'un groupe de personnes
souhaitant fonder une "communauté d'intention" qui s'engage de fonder
un écovillage.
Ils ont crée une charte, en confirmant 1. que la base de
leur engagement est l'ajustement de leurs comportements, 2. que personne ne
saurait être exclu a-priori afin de profiter de la biodiversité culturelle mais
qu'un code de bonne conduite doit être élaboré, 3. qu'une procédure devra
permettre à chacun d'être intégré, indépendant des moyens financiers, 4. que
les différences financières n'autoriseront personne à exercer un pouvoir
quelconque, 5.qu' aucun charisme naturel d'un participant l'autoriserait à
exercer un pouvoir
non-démocratique, 6. que ceux qui se joignent au groupe plus
tard, doivent pouvoir le faire avec les mêmes règles que les fondateurs
d'origine.
Dans le cadre du projet-pilote, les personnes qui veulent
s'investir dans l'achat de leur futur lieu de vie, et former ainsi un capital
commun, disponible pour intervenir rapidement en cas de vente aux enchères ou
d'affaires exceptionnelles, sont priées de prendre contact.
Le projet-pilote sert aussi de "base de données"
pour optimiser la prospection de lieux, informer les membres du réseau,
s'entr'aider pour la création d'éco-vitrines et éco-lieux.
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E T R A N G E R
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BELGIQUE: T E R R E
D' E N N E I L L E , 94-102 GRANDE-ENNEILLE, 6940 DURBUY, tel. 00 32 86
32 34 56. chcoop@ecovillage.org (à lire
article Silence nr. 226)
ITALIE: D A M A N H U R, 3 VIA PRAMARZO, 10080 BALDISSERO
C.SE (To), tel. 00 39 124 51 22 05; e-mail: dhvisit@damanhur.it;
http://www.damanhur.it (1000 pages).
Une fédération de communautés en Italie du Nord avec - en
1999 - 800 habitants (90% Italiens) vivants dans 80 maisons, dans la vallée de
Valchiusella, au nord de Turin. Depuis 1977, sous l'inspiration de Oberto
Airaudi, ils se vouent à la création d'une nouvelle société, gérée d'une façon
démocratique, en renouvellement constant, dans laquelle tous les arts et la
recherche technique, sociologique, psychologique et spirituelle se combinent
avec une vie quotidienne écologique et consciente. L'excavation d'un temple
souterrain dans le rocher est leur chef d'oeuvre, dédié à ce qui est le plus
beau dans la nature humaine. La découverte avait soulevé au début des
réactions de répression de la part des autorités, mais très vite, une bonne
communication a crée une ouverture mondiale: un grand nombre de gens y
viennent visiter les halles décorées magnifiquement et symboliquement. Dans la
presse l'ensemble est souvent considéré comme le 8e miracle mondial.
La fédération a des échanges très vifs sur le plan régional
aussi bien que (inter)national. Tous les membres y créent leurs propres revenus
et ensemble soutiennent les structures fédéralistes. Les produits de leurs
fermiers/artisans/artistes se vendent mondialement.
Pour faire connaître leur démarche, ils organisent des
ateliers de 3 et 7 jours.
EN FRANCE, le centre JOMEA entre Aix-en-Provence et
Marseille leur est lié d'amitié et édite des livres (Ed. Diamantel, BP 29,
13390 AURIOL) d'Oberto Airaudi et d'Ioana Morange, fondatrice du lieu, qui a
écrit plusieurs livres, le dernier traitant d'alchimie cellulaire. Une
quarantaine de personnes y vit en forme de "grandes familles"
logées dans quelques maisons. Il y a des retraités qui s'occupent du lieu et du
jardin. Les autres travaillent à l'extérieur. Les enfants vont à l'école
municipale. L'écologie n'y joue pas encore un grand rôle.
PORTUGAL: PROJET DE CENTRE ECOLOGIQUE DE S A G R E S : Thomas Jackson et Catilina
Santana Rocha, Av. M.F. Armadas 74-2, 2710 SINTRA. Tel. 00 351 19 23 11 46, e-mail: rdd17983@mail.telepac.pt.
Le projet de Sagres (= lieu sacré: tout près se trouve un cercle
mystérieux et monumental, appelé "rose de vents") est en démarrage
dans le sud de l'Algarve, avec le soutien du responsable local de l'environnement
et de la culture. Thomas, 40 ans, améri-cain, ingénieur des énergies alternatives/construction
et Catilina, 40 ans, portugaise, infirmière, parlant bien français cherchent à
acquérir un terrain de 7 ha. de prés, approvisionné par l'eau de puits et
citerne, suffisant pour un groupe de 6 personnes qui n'ont pas peur de
s'investir. Le site se trouve à 5 km. d'un village, à 30 km. d'une gare et d'un
enseignement supérieur. L'autobus est tout proche et un chemin de terre passe
à côté du terrain.
Mots-clés: écologie et non-violence, développement
personnel, dialogue pour régler les problèmes, végétarisme, vie sobre,
naturopathie, transport en commun, énergies alternatives, jardinage bio, la
reconstructin en adobi/terre crue des habitations existantes.
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MESSAGES
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- Concernant le PROJET ECO-VILLE 2000 en Lozère, devenu
PROJET ECO-VILLAGE VERSELS: Toute promotion est arrêtée, le terrain n'a pas pu
être acquis. Le dossier sera offert au groupe qui en fait la demande.
Roger Kelly, contacté par le centre anglais de technologie
alternative de Machynlleth, pour faire l'etude de faisabilité de ce grand
projet (population finale de 500 habitants ou plus) a dû arrêter tout, son
contrat touchant à sa fin.
Une commission du Conseil Général de la Lozère avait visité
le centre en Angleterre en été 1997 et a donné le feu vert pour continuer les
démarches préalables. Le document de 200 pages, constituant l'étude la plus
complète jamais réalisée pour le développement d'un écovillage, leur avait été
soumise en
mai 98. Après leur demande de plus de précisions sur les
structures juridiques, le 8 décembre 98, le préfet, le maire de la commune et
divers représentants officiels, ont décidé de commun accord que le projet
devait recevoir l'approbation des autorités compétentes et que le terrain
ferait l'objet d'une ré-affectation des sols afin de permettre le développement
de l'écovillage proposé.
Le propriétaire demandait 8 millions de frs. mais a
finalement préféré laisser le domaine à son fils... Roger Kelly a encore essayé
de trouver un terrain ailleurs, mais son contrat touchait à sa fin.
Il propose tout le dossier à un groupe déjà constitué, mais
pas encore installé. Contactez Roger Kelly par E-mail: ecoville@aol.com
- VILLAGES SANS FRONTIERES: Guy et Greet Barthelemy ont
trouvé un autre éco-lieu dans les Pyrénées Atlantiques (64) à Mauléon-Licharre.
- PROJET DE LIEUX INTERASSOCIATIFS/INTERCULTURELS POUR
EXCLUS DE LA SOCIETE ACTUELLE: pour que les SDF puissent s'alimenter,
s'habiller, avoir un toit, grâce à l'autoconstruction.
Mots-clés: convivialité, solidarité, fraternité et amour
universel.
Pour pallier à l'inconvénient du permis de construire, les
auto-constructions prévues ne toucheront pas le sol: des modules seront pendus
aux arbres.
Nourriture, boissons et habillement: par récupération dans
la nature et productions diverses.
Veuillez contacter: Jean Poudre, 16 bis, avenue Gaston
Lacoste, 64000 Pau, tel. 06 10 56 73 16 et: Michel Pojoga, 14 Place de la
fontaine, 06830 Tourette du Château, tel/fax: 04 92 08 97 57, E-mail:
Michel.Pojoga@wanadoo.fr.
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PROJETS ABANDONNES OU EN JACHERE:
- Ecovillage VIENNE, Le domaine du Fan (toujours en vente),
87360 Verneuil-Moustiers, tel. 05 55 68 25 30.
- Centre écologique du BOISCHAUT, chez Jean-Marie Borgraeve,
31 bis Route du Pondy, 18200 St. Amand-Montrond.
- Ass. VISION, de Gérald Bouf et Sylviane Turpin, Les
Baussiers, 84750 St. Martin de Castillon, tel/fax: 04 90 75 21 30. Ils
s'occupent localement avec un projet d'écovillage "éclaté".
- Ass. UNITE, en jachère pour le projet audois "de vie
et de bien-être", a changé d'adresse et offre un programme de
développement personnel, intéressant pour ceux et celles qui aiment vivre
écologiquement ensemble: Louise Bloemen/Maryannick Cornou, Rue Calvières,
11580 Alet-les-Bains: tel. 04 68 69 99 09.
Réalisation : Louise Bloemen
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Correctifs / ajouts au 10 avril 2000
TORRI en Italie avec Lucilla BORIO, Antonella et
Ugo
Via Torri Superiore 5, 18039 Ventimiglia, Italy tel.: +39
0184 215 504, fax: +39 0184 2159 14,
Village moyenageux . Site existe depuis 10 ans. Une partie
est réservée aux maisons individuelles, une partie au centre culturel. 20
personnes y résident. Certains travaillent à l'extérieur, d'autres sur place
(ex: restauration). Ils ont un projet d'accueil de touristes, d'artisanat,
d'atelier savon, d'agriculture en terrasses (à reconstruire). Ils cherchent des
membres. Ils font caisse commune. Il est possible d'y acheter des maisons
individuelles avec l'obligation morale de revendre en accord avec
l'association. Lucilla est la représentante du GEN pour la région
Europe/Afrique.
EPIDAURE en Suisse, Jacques Defroideveau
Esserfallon, 2886 Epiquerez (Suisse) tel : 032 95 51 337
Au début (20 ans) 3 personnes ont acheté une ferme de 50 ha
pour vivre en communauté. Suite à des problèmes de financement, une fondation a
racheté la propriété, géré les dettes et loué la ferme à une association. Un
organe de contrôle extérieur vérifie que l'association respecte ses objectifs :
agriculture biologique, liberté, égalité et fraternité. Le groupe compte
aujourd'hui plusieurs associations et
12 personnes avec 5/6 enfants. L'ensemble est composé aujourd'hui de 3 fermes
qui couvrent 200 ha. Ils élèvent un troupeau de moutons transhumants, des
vaches, des chèvres. Ils produisent du fromage et ils ont créé une tannerie.
Ils tentent encore de s'ouvrir. Ils écoulent toute leur production en vente
directe. Ils font caisse commune, pas de salaire mais de l'argent de poche
(600FSuisses/mois). Les dépenses sont liées aux besoins. L'économie est divisée
en plusieurs secteurs qui ont chacun leur caisse
CARAPA , Olivier ROGNON
Vaugran 30480 à Saint-Paul Lacoste tel 04 66 30 13 42, dans
les Cévennes gardoise près d'Alès
Terrain de 7 ha. Veulent rester petit (+/- 10 personnes).
Sont aujourd'hui entre 1 et 6. Habitations rondes en bois et/ou paille. Jardin
verger permaculture, serres. Transformation de plantes sauvages, sèchoir à
châtaignes. Organise des stages:
reconnaissance et utilisation
des plantes sauvages en mai, construction en ballots de paille en
juillet, initiation à la terre (permaculture) en août. Logement en teepee,
camping, caravane.
PHENOMENUM, Niels
Talussac, 07190 Saint Pierreville, Ardèche tel 04 75 66 61
38
Site en centre Ardèche qui existe depuis 10 ans.
L'association oeuvre (3 permanents) pour la paix dans le développement de la
conscience. 66 ha de broussailles. Pour construire un écovillage, il y a bien
sûr des problèmes administratifs mais aussi un manque de cohésion intérieure,
une difficulté à donner un sens à sa vie, à s'impliquer, à sortir du mental.
Créer un écovillage pour vivre quoi ? Cette question est plus fondamentale et
plus difficile que la construction d'une maison. Ils proposent une recherche et
une démarche intérieure qui va dans ce sens. 1 heure par jour de 'reliance',
méditation, relier le haut au bas , le masculin au féminin etc. 500 personnes
sont déjà passées chez eux. Ils cherchent des personnes qui veulent s'impliquer
pour débroussailler, et un berger pour s'occuper d'un troupeau de moutons de
100 têtes .
LA GRANGE CHOUANIÈRE Chris Ryan
72170 Segrie tel 02 43 33 39 65 en Sarthe, près du Mans
Chris a été formé à l'Arche. Il participe à un projet de vie
communautaire enraciné dans l'Arche mais sans l'engagement carré de l'Arche.
Respect de l'homme et de la nature. Caisse commune. Groupe agricole (ils
n'utilisent pas de machines agricoles) et groupe économique. Organisent le 21
mai un marché gaulois qui sera un lieu de rencontre. Possibilité d'hébergement
chez eux (20 personnes) ou chez les voisins : gîte paysan et camping (35 personnes)
PROJETS D’ÉCOVILLAGES
ECHO DU MAQUIS Patricia KLOUZ
Chemin de Quenza 20137PORTO-VECCHIO (Corse) tel/fax 04
95704329 email : k.pat@wanadoo.fr
Terrain de 6 ha au Sud de la Corse. Le projet qui n'a que 2
mois est issu d'un groupe d'amis (50 personnes dont 20 veulent habiter sur
place) qui veut vivre quelque chose de nouveau. Ils désirent créer une
association pour monter un camping vert (avec label européen), une structure
d'accueil ...Habitat bioclimatique. Ils se posent beaucoup de questions sur la
forme juridique à adopter. Ils aimeraient que la terre soit indivisible.
PROJET DE MICHEL POCHAT
L'herbe au vent, 38160 BESSINS, tel: 04 76 64 13 20 ou 06 07
95 71 16
6 personnes dont plusieurs de la même famille travaillent
depuis le printemps 99 à définir un projet. Ils désirent se relier avec des
projets existants (ex: TORRI). Ils ont déjà fait l'expérience d'un écovillage.
Ils ont trouvé un lieu de 50 ha dans les Pyrénées Orientales, à Mosset au
dessus de Pradès et attendent la réponse du propriétaire. Ils aimeraient mûrir
dans les relations et la spiritualité. Agriculture bio de plantes médicinales
et aromatiques, transformation d'huiles essentielles, gîte d'accueil, école
alternative, théatre...
ECOVILLAGES EN PROVENCE , MANOSQUE par Patrice BOURDON
Christian Matthieu a donné sa démission pour des raisons
personnelles mais garde un rôle auprès des élus locaux . Une assemblée générale
prochaine définira l'avenir de ce groupe .
OASIS EN TOUS LIEUX, ISÈRE
Un couple a acheté près de Rohan une ancienne colonie de
vacances qui peut recevoir 40 personnes (1000 m2 habitable) sur un terrain de
1,6 ha. Il doivent d'abord mettre le gîte/centre de formation aux normes pour
permettre l'autofinancement d'une école alternative. Ils sont un groupe de 15
et recherchent des personnes intéressées. SCI.
GROUPE DE LUCINGES
SCI, parts de 200000F à vendre pour des surfaces de 100 m2
chacune, plus espaces communs
Contacter Marc Scialom 04 50 43 33 44
ECOVILLAGE DU SOLEIL / NICE
Projet collectif du groupe 06 présenté par Pascal POUSSANGE
5 rue Henri de Cessole, Nice 06000 (04 93 88 50 59)
Groupe de 35 personnes qui a trouvé un terrain agricole de
62ha dans le Var près du Luc. Ce terrain contient une grande bastide de 1.200m2
(dans lequel il y a moyen de créer jusqu’à 20 logements rapidement), de grandes
serres, 11 ha de vignes, une rivière, un petit lac, 7 forages et 2 sources. Le
projet est basé sur la non-propriété. Ils envisagent de créer une SCI et une
association d'usagers pour la gérer. L'habitat y sera individuel sous forme de
location. Les parts seront égalitaires, chacun (à surface égale) payera le même
loyer. La structure juridique sera complétée par des règles d'usage pour
l'écovillage un peu sur l'exemple de Clos Mesnil dans le Calvados (consensus,
parts sociales, mode d'emploi pour être membre, comment sortir, espaces privés,
droits et devoirs des membres, contrat de location et de sous-location, règles
de cogestion, parts de soutien, exclusions...). D'autres entités juridiques
pourraient être créées pour faire fonctionner les différentes entités économiques.
Ils veulent la parité de vote y compris pour les personnes sans moyens
financiers au départ. 10 personnes se sont déjà engagées. Ils ont un projet de
ferme solidaire (promotion de l'emploi), gîte, restaurant, équitation,
éducation scientifique, maraîchage, activités artistiques . La somme empruntée
par la SCI – sans doute auprès de la NEF-
donnera lieu à remboursement sur la
base des loyers ( de l’ordre de 1750F pour 50m2 habitables par ex. si 20
foyers) en attendant que l’écovillage soit créateur de ressources. Partage de
l’Esprit Écovillage.
ECOLONIE (VOSGES)
Groupe de hollandais installés à 1, Thietry, 88260 Hennezel,
Vosges tel/fax 03 29 07 00 94 email : ecolonie@aol.com
Désirent voir des français s'installer avec eux. Ils ont un
grand terrain avec 3 étangs, bâtiments à restaurer. Aimeraient créer un centre
européen de l'écologie. Leurs activités : accueil, camping, agriculture
biologique. Ils cherchent des gens pour développer de la pisciculture. 2
personnes parlent très bien le français, les autres se débrouillent.
PROJET ARTISTIQUE :
ANNONCE d'Elïse KüNZLï (Nice) Tel :
04 93 83 02 13
avec le groupe de l'écovillage du soleil. Projet de maquette
de 300 m2. Elise demande que chacun lui envoie la maquette artistique de la
maison imaginée par son enfant intérieur. Viser l'étonnement, les matériaux
différents. Elle intégrera ces maquettes dans un film vidéo et compte également
faire des conférences sur les écovillages et leur ethnographie (ils sont les
ethnies du futur) ainsi qu'une exposition itinérante.
© Réseau Français des Ecovillages , Avril 2000
Cet annuaire a été réalisé par : Louise BLOEMEN
rue Calvière, 11380
Alet les Bains, Tel : 04 68 69 99 09