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    Le Plus beau Verger.. un verger extraordinaire

    (pho.so apci/esp.) no relt art.
    Avec ses espèces introuvables en France qui se plaisent malgré la rudesse du climat morvandiaux, Nicolas Pézeril est en passe de constituer un gigantesque verger quasiment « autogéré ». Le jeune homme rêve de pouvoir nourrir les hommes et les animaux de « sa » campagne avec.
    Nouvel habitant de la Grande-Verrière, Nicolas Pézeril, 24 ans, est du genre discret, voire secret. Son voisinage n'est d'ailleurs pas tout à fait au courant des activités de cet ex-citadin fraîchement débarqué de la capitale. « J'étais infographiste à Paris mais j'avais déjà l'esprit dans la nature », confie ce passionné qui a longuement préparé sa reconversion. « Je rêvais de m'installer à la campagne alors je me suis beaucoup documenté avant de créer un verger avec de nouvelles essences fruitières ». C'est chose faite.
    Nicolas Pézeril dispose désormais de 30,2 hectares pour constituer son exemple de permaculture à grande échelle. Incollable sur ce mode de production - contraction de « permanent » et « culture » - le jeune homme met en avant la synergie avec la nature qui vise à un développement durable et respecte voire renforce les écosystèmes.
    Associations interespèces
    Le choix des plantes cultivées est particulièrement étudié en amont afin que la culture, l'entretien et la récolte soient facilités. « Une étude indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des Alnus glutinosa ont une production de noix augmentée de 20 % », livre Nicolas qui connaît quelques associations favorables interespèces qui permettent aux plantes de pratiquement s'auto-gérer. « Je crée des niches écologiques », poursuit le jeune homme en jetant au pied de son abricotier nain quelques feuilles de consoude qui vont fertiliser la terre. « J 'en ai planté un peu partout, de façon à pouvoir en utiliser au pied des différentes espèces ». Les lombrics « travaillent » aussi dans ce verger extraordinaire en labourant et fertilisant la terre.
    Ses arbres s'épanouissent sur des petites buttes solides qu'entourent des allées pour faciliter le cheminement. Pour l'entretien des espaces verts, deux oies voraces ainsi que trois ânes et un poney s'emploient à tondre l'herbe envahissante. Aucun produit chimique n'a évidement sa place sur ce petit paradis vert.
    Nicolas a déjà jeté son dévolu sur plusieurs centaines de variétés importées d'autres pays via Internet. L'éventail est vaste, « les fruits toujours délicieux » assurent dans un sourire ce néorural heureux de sa nouvelle vie en montrant sur un épais catalogue des goyaves qui résistent à -18 °C, des yucabuccatas pouvant vivre à -20 °C ou encore des figuiers de Norvège, en attendant que ses propres produits arrivent à maturité.
    Jusqu'à -20 °C
    « Ce sont des arbres que personne ne connaît, dont on ne se sert pas ici et qui sont pourtant tellement intéressants », insiste le jeune homme citant l'exemple simple des kiwis de Suisse ou du gingembre de Sibérie. Le principe : avoir un maximum de choses sur place pour nourrir les hommes et les animaux et ainsi éviter de coûteux déplacements polluants. Il regrette le manque d'éducation en la matière. « À l'école on ne nous dit pas comment planter des arbres ou cultiver son jardin ».
    Ses premiers plants ont à peine 4 ans et, même s'il s'alimente déjà en partie de sa propre culture, il faudra du temps pour que fonctionne « à plein régime » la production de fruits et de légumes de ce verger extraordinaire.
    Transmettre d'autres modes de culture
    Dans une serre remplie de pots et bacs en tous genres, croissent à l'abri moult plaqueminiers, pécaniers, figuiers ou encore kiwis en attendant d'être mis ensuite à l'air libre. « C'est long, très long… mais j'ai le temps », assure Nicolas Pézeril qui évoque un délai de production entre deux et dix ans après la greffe.
    « Je ne pourrai pas tout récolter, mais les habitants pourront m'aider en échange d'une partie de la production. On pourrait ainsi redonner de la vie au village », envisage Nicolas aimerait beaucoup partager sa passion et montrer comment « permacultiver » et diffuser d'autres modes de consommer davantage en accord avec la nature (lire également notre rubrique « vu » ci-contre). L'appel est lancé.
    Muriel Judic
    Pour joindre Nicolas Pézeril par Internet : permaculte@gmail.com




    SITE OFFICIEL
    http://jardinons.wordpress.com/2011/11/13/permaculture-en-france-les-pionniers-en-marche/



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