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    MAISON en SACS de Jarema / POLAND


    Un petit lien du côté de Warsaw en Pologne, avec un procédé de construction en sacs polypropylène ( heu ... oui !!! ) ... le site montre les différentes étapes des fondations à la couverture ... plutôt réussi ... le site montre également une autre réalisation plus habitable tout en terre ...
    SITE OFFICIEL
    http://earthhandsandhouses.org/projectdome.htm


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    MAISON ECOOLOGIQUE / Canada


    Concept Canadien : L'ecoologique ... oui vous lisez bien "cool" ... excellente performance énergétique ( il fait froid chez nos cousins), nous noterons surtout le mur végétalisé, panneaux givrés, et la qualité des matériaux utilisés ...
    SITE OFFICIEL
    http://www.biosphere.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=31CB3517-1


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    Les Micro - Fermes ... L'Agriculture de Demain / au Bec Hellouin

    Les Micro-Fermes : l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois

    par




    C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage.


    Ce jour de printemps, Charles Hervé-Gruyer est accroupi au pied d’une butte de terre et repique des navets. Autour, une mare et un cours d’eau où viennent se réfléchir les rayons du soleil, de quoi augmenter légèrement la température de la butte cultivée. Nous sommes ici sur une petite île de la ferme du Bec Hellouin, à une cinquantaine de kilomètres de Rouen, dans l’Eure. Des canards [1] barbotent et viennent, quand c’est nécessaire, happer les limaces qui menacent les cultures. Sur le côté poussent des roseaux. Une fois broyés, ils serviront de paillage aux jardins afin d’empêcher les mauvaises herbes de pousser. En jeunes pousses, ils seront vendus à un restaurant parisien !

    Un peu plus loin, un jardin-forêt – entendez, des arbres et arbustes fruitiers mélangés à des plantes aromatiques et médicinales – abrite les cultures des vents dominants. « Nous avons créé des petits milieux qui interagissent entre eux, avec une circulation de la matière organique », explique Charles. « Un cocon de nature vivante, protégée. »





    Sur son île, Charles Hervé-Gruyer ressemble un peu à un aventurier… de l’alimentation de demain. Après avoir parcouru le monde sur un bateau école, il a accosté ici, au Bec Hellouin, un petit coin de terre où nourrir sainement ses enfants. Près de deux hectares d’herbage au sol, au départ peu fertile, où poussent désormais, en abondance, près de 1 000 variétés de végétaux, fruits, légumes, plantes aromatiques [2]. Dix ans plus tard, l’endroit est devenu une ferme de référence pour les adeptes de la permaculture, la culture permanente.

    Toutes les semaines, 65 paniers de légumes issus de 2 000 m2 dédiés au maraîchage vont régaler les habitants du coin, de la région de Rouen et de Paris. Une autre partie est vendue à un grossiste, qui alimente ensuite un magasin Biocoop. Un restaurant parisien étoilé s’y approvisionne également. A la ferme, un chef cuisinier prépare confitures ou sauces qui sont ensuite vendues sur place.

    « Les déchets de l’un font les ressources de l’autre »

    En cette fin avril, quatre rotations de culture ont déjà été effectuées depuis le début de l’année. Sous la serre, petits pois, salades et carottes poussent à foison. Les fèves qui grandissent viennent capter l’azote pour alimenter les salades, qui s’étendent au sol et évitent ainsi l’apparition de mauvaises herbes. A la ferme du Bec Hellouin, toutes les cultures sont associées : pas de rangs séparés de carottes, pommes de terre et salades. Mais plusieurs variétés de légumes, aux besoins différents, plantés à proximité, et qui s’alimentent mutuellement. Dehors, des légumes précoces poussent sur une butte dite « chaude », agrémentée de fumier de cheval. Ce dernier se composte en direct sur la butte, et permet ainsi de gagner quelques degrés sur la fin du froid hivernal.



    La Ferme est à la pointe de la permaculture. « C’est s’inspirer de la nature pour nos installations humaines », explique Charles Hervé-Gruyer. « Les déchets de l’un font les ressources de l’autre. » C’est pourquoi le positionnement des cultures et des éléments, les uns par rapport aux autres, est primordial. L’objectif de la permaculture est de recréer la grande diversité et l’interdépendance présentes naturellement dans les écosystèmes [3]. « Nous prenons un soin extrême des sols, afin qu’ils soient de plus en plus vivants, fertiles, indique Charles. Les buttes permanentes, où la terre n’est jamais retournée mais continuellement enrichie, se rapprochent de la nature, car il n’y a pas d’engins qui viennent travailler ici. »

    Une agriculture sans pétrole

    A la ferme du Bec Hellouin, un tracteur n’est utilisé que pour le transport du fumier, qui vient du club hippique voisin. Au départ, un cheval aidait à retourner la terre. Jusqu’à ce que se développent les buttes permanentes, qui n’ont plus besoin d’être retournées. « La permaculture prévoit ce monde inédit, sans pétrole », note Charles qui déplace dans ses jardins sa brouette atelier, avec l’ensemble des « petits » outils dont il a besoin au quotidien. Une agriculture de la connaissance, qui n’a rien à voir avec l’agriculture conventionnelle actuelle. « Avec l’agriculture moderne, vous recevez un mail de la chambre de l’agriculture qui vous dit : il y a telle invasion d’insectes, voici le produit que vous pouvez mettre. A vous de jouer ! » Rien de tel ici. Pas d’application numérique pour savoir quel pesticide épandre et quand.



    L’agriculture menée au Bec Hellouin utilise très peu de pétrole. Loin derrière l’agriculture conventionnelle, et même, l’agriculture biologique. « Dans l’agriculture conventionnelle, pour produire une calorie d’alimentation, il faut 10 à 12 calories d’énergie fossiles, explique Charles. Le bio tente d’utiliser le moins possible d’engrais de synthèse mais nécessite beaucoup d’engins dans les champs. » Moins de pétrole, donc plus de travail à la main, minutieux, pour garantir sur le long terme une extraordinaire biodiversité des sols. « L’agriculture moderne cherche à atteindre une rentabilité à court-terme, en brûlant les réserves carbonifères. Nous, nous prenons notre temps. Le but de mon travail est que mes enfants puissent en profiter durablement. »

    Des « néo-ruraux idéalistes » ?

    A l’origine, c’est pour leurs enfants que Perrine et Charles Hervé-Gruyer décident de s’installer à la campagne. Perrine était juriste internationale, basée en Asie ; lui, écrivain et navigateur, parcourait le monde à la découverte des Indiens. Le couple s’est formé pour être psychothérapeutes avant de décider d’aller vivre à la campagne pour retrouver le lien avec la nature. « Nous étions des néo-ruraux idéalistes, raconte aujourd’hui Charles. Nous n’avions jamais visité de ferme en permaculture avant de nous installer ! » Ils en sourient encore. Au début, Perrine mettait des gants en plastique pour éviter de toucher la terre. Aujourd’hui, elle fait son pain avec les mêmes micro-organismes qu’elle donne à la terre afin de l’enrichir.



    Les deux premières années sont très difficiles. Le couple dépense toutes ses économies. « Nous avons cherché des solutions, relate Charles. Nous nous sommes tournés vers le monde anglo-saxon. Ma femme s’est rendue en Californie. Puis à Cuba. » Elle en revient avec des techniques parfois inconnues en France, qui sont à présent appliquées sur leur ferme. Ces techniques permettent d’augmenter la production, jusqu’à un niveau très élevée. Et cela, malgré de petites surfaces ! De quoi donner du fil à retordre aux critiques de l’agriculture biologique.

    Excellents rendements

    Car la question est récurrente : peut-on vraiment nourrir le monde sans utiliser d’engrais chimiques, de pesticides ou d’herbicides ? Pour y répondre, la ferme du Bec Hellouin a noué un partenariat avec l’Inra et l’école AgroParisTech. L’idée est simple : quantifier tout ce qui entre et sort de 1 000 mètres carrés de la ferme, isolés virtuellement. Combien d’heures de travail ? Quels outils sont utilisés ? Combien coûtent-ils ? Quels engrais naturels sont apportés ? Et finalement : combien de légumes et fruits sont récoltés pour quel chiffre d’affaire généré après vente ?



    Les premiers résultats tombent au milieu de l’année 2013. Sur 1 000 mètres carrés, il a fallu 1 400 heures de travail annuel pour générer 32 000 euros de chiffres d’affaires (calculé selon les récoltes et leurs prix moyens de vente en Haute-Normandie). Pourtant, l’année ne fut pas des plus propices. Une fois retirées les charges (semences, engrais), l’amortissement de l’outillage et des équipements (serres), « ces estimations permettent de penser que même une année médiocre, avec des personnes sans grande expérience en maraîchage, il y a moyen de dégager un revenu de l’ordre du Smic », constate le rapport de l’ingénieur agronome. Sachant que de nombreuses améliorations sont encore possibles pour augmenter les rendements. De quoi faire pâlir d’envie nombre de petits producteurs.

    « Dans une ferme traditionnelle, en maraîchage, on obtiendrait ce chiffre d’affaire sur un hectare ! », indique Charles. La différence est de taille. Et sans gazole, sans engin mécanique, sans besoin d’acquérir de grandes surfaces de terres, les coûts de production sont faibles. L’étude se poursuit et est reproduite dans d’autres endroits de France avec des personnes qui s’installent pour la première année. Les rendements semblent toujours augmenter et laisser entrevoir de nouvelles perspectives.

    La micro-ferme du futur : un million d’emplois possibles

    Sous un abri, à côté des pelles, râteaux et grelinettes, un grand tableau. Y sont écrites les tâches à réaliser au cours de la journée et de la semaine. La Ferme emploie huit permanents. Production, recherche, formation : tout le monde est polyvalent. Une véritable ruche. La structure accueille aussi des stagiaires et des porteurs de projet qui souhaitent se former à la permaculture. L’idée est de transmettre des techniques et des connaissances. Et d’éviter ainsi aux « étudiants » de répéter les erreurs que Charles et Perrine ont commises.



    Un peu partout, à la campagne comme à la ville, des micro-fermes comme celle du Bec Hellouin pourraient voir le jour. « Je pense que les gens vont venir à la terre à temps partiel. On peut se lancer quasiment sans investissement, du jour au lendemain. », suggère Charles qui estime qu’un million de micro-fermes pourraient être créées, en France, dans les prochaines années. Soit un million d’emplois possibles : « 1 000 m2 cultivés en maraîchage bio permaculturel permettent de créer une activité à temps plein », estime l’ingénieur Sacha Guégan. « C’est un métier dur, rappelle Charles, mais nous vivons chaque jour dans la beauté de la nature qui nous entoure. »
    Simon Gouin (texte et photos)
    Un reportage radio à la ferme du Bec Hellouin, réalisé par Terre de Liens Normandie en partenariat avec Basta !, sera prochainement mis en ligne.
    Pour en savoir plus :
    - le site Internet de la ferme du Bec Hellouin.
    - le rapport d’étape n°2 de l’étude menée par l’INRA et AgroParisTech sur 1000 mètres carrés de la ferme.
    - le rapport d’étape n°3, qui détaille les méthodes et principes utilisés.

    Notes

    [1De type Coureurs indiens, ces canards ne mangent pas les cultures !
    [2Au total, entre les cultures maraîchères, la forêt jardin, les mares, les pâtures, les terrasses cultivées et le verger, la ferme du Bec Hellouin possède aujourd’hui 20 hectares de terre.

    Meilleur Article sur les premiers pas vers lAUTONOMIE


    Vivre libre : mode d’emploi de l’autonomie



    Bonjour à tous. Bon, comme ça se dit souvent sur internet, il est temps maintenant de passer à l’action et de faire quelque chose d’utile et de bien. On est tous d’accord, les manifestations ne servent à rien, les pétitions encore moins et les grandes actions ne sont pas assez suivies pour avoir un effet. Mais alors qu’est ce qu’on peut faire ?
    L’idée qui tourne beaucoup sur internet en ce moment, c’est l’idée de l’autonomie. Le principe est que comme nous n’avons aucun pouvoir pour faire changer le système, alors nous pouvons nous en passer tout simplement, et ne plus le financer. Sans consommateurs, le système n’existe plus. Les plus optimistes se disent même que si ça marche pour eux, ça va inciter beaucoup de gens qui n’avaient pas eu le courage de le faire ou qui n’en avaient pas eu l’idée à passer à l’acte, et de toute façon, d’après certains autres, ce système n’en a plus pour longtemps.
    Bon, on n’en est pas encore là. Pour l’instant je vais essayer de rassembler dans un article tout ce qui pourrait aider ceux qui sont prêts à se lancer. Une sorte de petite encyclopédie des autonomistes pour les gens qui n’ont pas beaucoup d’argent sous le matelas (l’article est un peu long, mais il y a beaucoup de choses à dire). Bien sur, je ne connais pas tout, et si vous avez des infos à ce sujet, envoyez-les!! C’est important pour nous de réapprendre les anciennes techniques de construction, et pourquoi pas, les mélanger avec des nouvelles tant que c’est encore possible.
    Voilà pour l’intro. Maintenant, les choses sérieuses… Ce que tout aspirant autonomiste va devoir trouver en premier, c’est une terre. Et bien j’ai là trois solutions, a vous de choisir celle qui vous convient. Mais déjà !
    LA TERRE

    Combien il en faut ?  Pour tout aspirant autonomiste, le plus difficile est de loin de trouver un endroit se prêtant bien à la chose. Et pourtant, on a besoins de moins que ce que l’on pense en général : un hectare de terre (100mx100m : 10.000m2), en fonction de sa qualité et de la façon dont il est cultivé, peut nourrir entre 5 et 35 personnes !  Quand même 20 personnes en moyenne. Moi ça me laisse rêveur…  Seulement 500 m2  de potager sur une terre moyenne, et vous êtes presque sur de n’avoir jamais faim. C’est déjà un sacré progrès que de ne plus subventionner l’industrie agroalimentaire, les supermarchés et tous les autres intermédiaires, et en plus là, c’est des vraies tomates.
    On peut l’acheter : La terre s’achète. Si on y réfléchit ça a l’air con, mais c’est comme ça ici depuis un moment. Le prix de terre classé «terre cultivable» est en moyenne de 5000€ l’hectare. Le prix varie beaucoup selon les régions. Il peut baisser à moins de 2000€ dans les régions complètement désertées comme le centre de la France et monter à plus de 10.000€ en région Parisienne ou en Provence. Dans d’autres pays d’Europe et du monde les prix sont ÉNORMÉMENT plus bas, si l’exil vous botte.
    Voilà une petite carte des prix de la terre en 2011 :
    http://www.proprietes-rurales.com/fr/pageseditos.asp,pk,37.rwi.html
    Selon la loi, ces terres sont «inconstructibles », mais on à quand même le droit de construire sur chaque  parcelle jusqu’à six locaux de 20m2 maximum, sur lesquels on n’aura pas d’impôts. Là-dessus, comme on est un peu des bandits, on peut jouer avec la loi et se faire une maison de six pièces reliées entre elles par des couloirs couverts sans murs. C’est légal, le problème c’est qu’il faudrait faire beaucoup plus de murs et chauffer plusieurs pièces.
    On peut aussi se faire classer comme structure touristique ou camping de moins de six place, quelques formalités en plus, mais  là il est tout à fait légal d’installer des « structures démontables » comme les yourtes, caravanes ou bungalow (le terme « démontable » est un peu vague, et là aussi on peut jouer avec) et surtout, il n’y a pas d’impôts.
    On peut se la faire prêter : Il existe des associations qui peuvent vous permettre d’accéder à la terre pour vraiment pas cher, ou même gratuitement  si vous rêvez de vous reconvertir dans l’agriculture bio (Ou même mieux en permaculture) comme « terre de lien », « passerelle éco » ou « le mouvement colibri » (vous connaissez pierre Rabhi ?)
    http://www.colibris-lemouvement.org/
    http://www.terredeliens.org/spip.php?page=accueil
    http://www.passerelleco.info/
    C’est des exemples, mais il y en a beaucoup d’autres, et si c’est ce que vous voulez, il est possible avec un beau projet bien fait d’avoir votre petit chez vous autonomiste et un travail assuré.
    Si vous préférez vivre dans les bois, il y a aussi l’Office National des Forêts (ONF) qui peut vous accorder un bail allant jusqu’à 99 ans pour être le garde forestier. (Souvent pas payé, faut pas rêver non plus) Avec l’autorisation, et même l’incitation à être autonome.
    http://www.onf.fr/
    On peut la squatter : Toutes les solutions d’avant sont totalement légale, il en reste pourtant une dernière qui elle, est illégale mais tolérée. C’est la solution qui est nettement la moins cher : le « squat » de villages, abandonnés après l’exode rural. Déjà parce qu’ils sont isolés au milieu de la campagne, en général en montagne dans des zones ou le tracteur ne passe pas bien et ou il n’y a pas de grandes étendues plates, personne ne viendra vous déloger tout simplement parce que personne n’a besoin de cette terre. Puis parce qu’il y reste des maisons encore debout, ou au moins les matériaux de construction qui vous seront utiles ensuite (pierres, tuiles, cuves, puits etc.)  Autant de choses en moins à trouver à construire ou à acheter faute de mieux.
    Là un ancien article des moutons parlant de squats de villages dans les montagnes espagnoles.
    http://lesmoutonsenrages.fr/2012/10/30/vivre-sans-argent-a-la-conquete-des-villages-abandonnes/
    Et une carte très détaillée des villages abandonnés en Espagne, (Certains sont déjà habités par des communautés autonomes). Pour ceux que la troisième solution intéresse, c’est l’outil indispensable pour les trouver. Je cherche encore la même carte des villages abandonnés mais pour la France. Si quelqu’un a une piste, je suis preneur.
    http://www.pueblosabandonados.com/mapa
    COMMENT FABRIQUER SA MAISON POUR VRAIMENT PAS CHER :
    Une règle toute bête pour construire pas cher, c’est déjà de le faire sois même. Une deuxième règle c’est de se servir des matériaux qu’on a à portée de main ou de récup, et maintenant qu’on a une terre, quelque chose qu’on peut trouver vraiment tout près, et bien c’est la terre elle-même pardi !  Comme les ancêtres, la maison en terre ! Pour ça, plusieurs techniques.
    On ne peut pas apprendre à faire une maison en un article, mais ce n’est quand même pas très compliqué. Un peu de logique seulement. On peut aussi se faire aider par des gens qui s’y connaissent un peu plus en postant une annonce sur les sites de chantiers participatifs. Pour chacune des techniques dont je vais parler il existe aussi des tas de livres et de vidéos très bien faites destinées aux auto-constructeurs, et des forums comme ceux là par exemple :
    http://www.onpeutlefaire.com/forum/
    http://ardheia.free.fr/ardheia/index.php?option=com_content&view=article&id=129&Itemid=159&lang=fr
    Bon si on veut construire en terre il va d’abord falloir tester la quantité d’argile que contient le sol. Une petite cuisine très simple : Vous prenez un bocal en verre assez fin, et vous le remplissez de terre au quart. Vous complétez jusqu’en haut avec de l’eau, vous fermez, secouez bien fort, puis vous laissez reposer quelques heures. Quand il n’y a plus de terre en suspension dans l’eau, vous regardez de près, et vous verrez des phases (couches) de couleur différente.  La plus basse c’est du sable, la deuxième, Le limon (ou silt), et celle du dessus c’est l’argile, celle qui nous intéresse.
    Sur cette page, plusieurs tests de la terre.
    http://3pa.over-blog.org/article-33934047.html
    Si vous avez plus de 40 ou 50% d’argile, alors vous pouvez monter directement des murs avec ça, ça tiendra des siècles : Comme ces vieilles maisons du moyen-âge encore debout aujourd’hui. L’essentiel étant que l’eau de pluie ne ruisselle pas dessus, donc un toit qui déborde bien et un bon drainage autour de la maison.  (Au Yémen ils font des tours jusqu’à 60m de haut avec cette technique. Pour dire que ça tient, et en plus c’est très joli)
    Tour du Yémen :
    http://www.linternaute.com/voyage/magazine/photo/yemen-la-beaute-farouche/hadramaout-couleur-terre.shtml
    Voilà un site qui explique en long et en large comment faire une maison en terre, et en BTC (brique de terre crue, qu’on fabrique grâce à une presse à main.)
    http://www.lamaisondurable.com/terre-crue.html
    Il y a aussi le bois cordé, si vous n’êtes pas loin d’une forêt ça peut être vraiment pas cher et rapide à monter. Il y aura juste besoin d’acheter quelques sacs de chaux pour mélanger à l’argile. Bonne isolation (c’est une technique qui nous vient de Scandinavie ou du canada), et joli aspect :
    http://fr.ekopedia.org/Bois_cord%C3%A9
    Si le test du bocal révèle que vous avez beaucoup de sable il vous reste le super-adobe ou éco-dôme :
    Le principe très simple. C’est comme les murs en sac de sable de l’armée, (sacs en toile de jute ou en polypropylène tissé du genre sac à gravats) mais pour faire une maison. Ils sont maintenus solidaires entre eux par des barbelés, puis le tout est recouvert d’enduit. On trouve quelques info sur cette technique, mais pas assez. Si ça vous intéresse, le plus simple est d’acheter le livre de Nhader Kahlili, l’architecte qui à inventé ça. (Malheureusement la plupart des sites et des livres sont en anglais seulement) Les formes arrondies sont les plus pratiques, mais si vous préférez vous pouvez faire des carrés ^^ l’intérêt du dôme est qu’il n’y a pas de structure en bois et que le toit est déjà fait.
    Le rouleau de 500m de sac coûte de 500€ à 1000€, et avec ça on fait bien 50m2 (ça n’était tellement pas cher et tellement solide que l’ONU a refusé de l’utiliser pour les camps de refugiés de peur qu’ils ne s’installent définitivement) Attention il faut prendre des sacs solides.
    http://www.oxygenes.com/rouleau-sacs-polypro-2.php
    http://www.dzogchen.fr/index.php/mes-articles/4-mes-articles-/8-les-superadobes-ecodomes.html
    http://detoientoit.wordpress.com/2008/10/15/le-superadobe-une-technique-constructive-peut-etre-bientot-realisee-sur-la-lune/
    http://eco-dome.designblog.fr/
    Un peu plus cher, mais mieux isolé, (bien mieux que n’importe quelle maison conventionnelle) la maison en botte de paille. (C’est plus cher à cause de la structure en bois mais si vous avez l’argent pour l’acheter ou la possibilité de le trouver gratuitement c’est vraiment parfait, ou alors vous construisez en rond, et là pas besoin de structure) ça se monte tout seul, en quelque jours, mais il faut faire le toit avant les murs (ou bien bâcher contre la pluie pendant la construction)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_en_paille
    Dans la catégorie vraiment pas cher du tout et tout simple : le mur en palette et en bois de récup. Vous remplissez de paille, vous enduisez d’un mélange argile/sciure/chaux sur les deux côtés et vous avez des murs isolés, jolis et montés en un clin d’œil.
    http://www.habitat-eco-responsable.fr/2008/11/la-maison-palette/
    Pour finir avec les maisons, dans la catégorie des fous, ou des génies, on sait pas, un petit documentaire amusant et instructif : La construction en recyclage de poubelle de l’architecte Mike Reynolds le « garbage warrior ». Si l’auto construction pas cher vous intéresse je vous conseille de regarder ça :
    http://www.youtube.com/watch?v=YrMJwIedrWU
    Le documentaire est en anglais mais je l’avais déjà trouvé sous-titré. A vous de le chercher.
    Une dernière petite technique de récup, pour faire les fondations : les vieux pneus de voiture, remplis de terre et de chaux à la masse, bien tassé, c’est très solide et ça ne bouge pas. Si le néo-classique vous tente on peut aussi imaginer faire des colonnades avec. Une fois enduit ça peut le faire.
    http://www.lamaisondurable.com/2009/06/fondation-pneu-tassement.html
    LE TOIT :
    Là-dessus, je n’ai encore rien trouvé de très bon marché, à part pour l’éco-dôme mais justement parce qu’il n’y a pas de toit. Le dôme est tout simplement enduit à la chaux et lissé.
    A moins que vous ayez un four capable de chauffer à plus de 1000C°, vous ne pourrez pas faire de tuiles en terre cuite. Mais il reste le tavaillon, la tuile en bois. C’est étanche, ça dure longtemps, facile à faire et à monter, pas cher et vous pouvez facilement changer quelques tuiles en cas de problème. Puis ça donne tout de suite un aspect sympathique.
    Le problème sera pour la récupération d’eau de pluie si vous avez traité le bois (mais ce n’est pas obligé non plus puisque l’eau n’est pas stagnante). A moins que vous ne traitiez avec un produit naturel ou que vous preniez un bois imputrescible comme le cèdre ou le pin rouge. (Mais c’est tout de suite beaucoup plus cher.)  On peut aussi en recouvrir les murs si on trouve ça joli.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tavaillon
    La toiture végétale est aussi une solution, mais ça prend du temps et ça demande des matériaux qu’on est obligé d’acheter. Voilà un site qui répertorie les différentes toitures. C’est aussi comme ça qu’on fait une maison de Hobbit.
    http://www.be-green.com/fr/news/eco/autoconstruction-toiture-vegetalisee-de-la-conception-a-la-realisation-_62/
    La tôle, tout le monde comprend le concept… Ce n’est pas joli, mais pour la récupération d’eau c’est parfait et pas cher, puis c’est très rapide à poser.
    Le toit terrasse : c’est de loin le plus compliqué à construire sous nos climats humides. Pas forcément le plus  cher, juste le plus compliqué, mais  ça peut être très chouette pour prendre l’apéro ^^ Voilà deux forums :
    http://www.maisons-et-bois.com/discussions/viewtopic.php?pid=146675
    http://www.forumconstruire.com/construire/topic-163092.php
    Dans le deuxième ils parlent du prix.
    Bon, maintenant que vous avez bien travaillé, vous avez votre maison, et vous prendrez bien un petit verre (d’eau bien sur, on n’est pas des sauvages… Quoi qu’il y ait une théorie comme quoi l’homme est devenu sédentaire quand il a découvert que les fruits fermentés c’était vachement bien : l’alcool).
    L’EAU :
    Bon pour l’eau, il n’y a pas 36 façons d’en avoir. Sois vous avez un puits ou une rivière, sois vous êtes raccordé, sois vous récupérez la pluie. Il faut savoir que, comme pour la terre, on pense qu’il nous en faut énormément alors que c’est faux. Là il va falloir faire quelques calculs. (Au fait, l’eau de pluie est potable si elle est bien conservée, même si elle n’est pas minérale du tout. Les minéraux vous les trouverez dans vos légumes de potager, qui eux en sont pleins)
    Pour une personne en litres et par jour : (voyons très large)
    -La boisson 3 litres
    -Se laver 50 litres
    -le ménage 10 litres
    On obtient 63 litres. Ce qui fait en mètre cubes : 0,063m3 pour la journée
    On rajoute 100 litres pour le potager, en voyant large : 0,163m3
    Multiplié par 365 jours : 60m3 Pour l’année.
    Disons que vous stockez pour deux semaines, vous devez donc pouvoir stocker 1582 litres. 1,582m3
    En prévoyant les saisons ou les pluies sont plus faibles, 2000 litres, donc 2m3
    http://www.recuperateurdepluie.fr/ressources/calculer-la-contenance-de-votre-recuperateur
    La cuve : Le meilleur matériau de stockage de l’eau est la pierre calcaire ou le béton. Le béton (basique) permet de neutraliser l’acidité de l’eau de pluie et donc de la rendre potable. Si vous avez une cuve en acier ou en plastique (beurk) placez à l’intérieur un parpaing, ça fera le même office… C’est mieux d’enterrer la cuve pour certaines raisons que j’ai oublié.
    Phyto-épuration : L’eau est une chose précieuse quand on ne la trouve pas au robinet. (Si vous avez déjà du vous trimballer des sceaux sur des centaines de mètres tout les jours, vous savez de quoi je parle.) C’est pourquoi, même quand elle à été utilisée pour la vaisselle et le lavage, il ne faut pas la jeter bêtement par les fenêtres. Pour pouvoir retraiter l’eau de vaisselle ou de la douche(les eaux grises) en eau pour le potager, il existe une technique : La phyto-épuration, dont je mets une explication juste ici :
    http://www.passerelleco.info/rubrique.php?id_rubrique=4
    http://www.terrevivante.org/497-une-solution-alternative-la-phytoepuration.htm
    LA SALLE DE BAIN :
    Une salle de bain, c’est déjà  de l’eau chaude! Comment chauffer l’eau si on n’a ni électricité, ni gaz de ville? Il y a deux techniques assez faciles à mettre en place :
    Le Chauffe eau solaire : (version  luxe) Pour construire un chauffe eau solaire, il vous faut un peu de matériel. Une caisse en bois ou en métal assez plate que vous isolerez sur le fond et les bords, une vitre ou un plexiglas, Des tuyaux, en cuivre de préférence, de la peinture noire mat et un ballon bien isolé pour stocker l’eau chauffée.
    La boite en bois isolée est peinte en noir à l’intérieur, la vitre est posée sur le dessus et les tuyaux, peints en noir aussi, serpentent dedans. L’eau à l’intérieur des tuyaux est en circuit fermé, et serpente aussi dans la cuve, ce qui réchauffe l’eau. Au lieu de l’eau dans les tuyaux vous pouvez mettre du glycol, (liquide de refroidissement de voiture, qu’on retrouve aussi dans les mousses à raser et les chewing-gums  « goût frais ») ça chauffe plus vite que l’eau, ça ne boue pas et ça vous évitera de devoir faire la vidange en hiver puisque ça ne gèle pas non plus. Un dessin vaut milles mots :
    http://www.mon-chauffe-eau-solaire.com/
    http://zouaoui.club-sciences.over-blog.com/article-systeme-solaire-thermique-66649105.html
    http://www.solaire-chauffe-eau.info/panneau-solaire-thermique.html#introduction
    Sur ces sites ça parait très compliqué, mais en fait c’est très simple et vous n’êtes pas obligé te tout faire. Attention en été la température de l’eau du ballon peut monter jusqu’à l’ébullition. Si vous avez un ballon électrique, il y a dessus une soupape de sécurité que vous pouvez utiliser et qui vidange le ballon si l’eau y est trop chaude.
    Chauffe eau solaire, version récup : Plein de bouteilles en plastique, pleins de cannettes en métal (bière par exemple ^^)  n’importe quel tuyau, et une bassine :
    http://blog.ecoexperimentos.com.ar/2012/01/calentador-solar-gratis-con-botellas.html#comment-form (C’est en espagnol, mais il y a tout les dessins qu’il vous faut pour comprendre comment ça marche.)
    La méthanisation : Méthode « Jean Pain » si vous ne connaissez pas, je vous conseille de télécharger ou d’acheter son bouquin. http://www.ebooks.telechargementgratuits.com/telecharger-LES_METHODES_JEAN_PAIN–76363.html Un vrais génie ce gars là.
    La méthanisation, c’est de faire fermenter dans l’eau et dans une cuve étanche des matières organiques. La fermentation produit un gaz, le méthane. C’est un gaz très inflammable et inodore, donc parfait pour la cuisine ou le chauffage. La cuve est raccordée par un tuyau à un ballon (des chambres de camion ou de tracteur, c’est parfait) et une fois que le ballon est plein, vous n’avez plus qu’à l’utiliser. Apparemment ça produit beaucoup de gaz pour pas beaucoup de travail. (Mais je n’ai pas encore essayé, ça ne saurait tarder.) La matière organique fermentée peut être utilisée ensuite pour faire du compost. Rien ne se perd. (À voir dans la méthode Jean Pain une technique pour chauffer la maison grâce au compost)
    Pour fabriquer sois même son évier, bac de douche, baignoire, carrelage enduit de salle de bain ou de cuisine : le tadelakt. Juste de la chaux et du savon, et une petite technique Marocaine. Y’a pleins de vidéo et de bouquins si ça vous intéresse. http://fr.wikipedia.org/wiki/Tadelakt
    LES TOILETTES :
    A ça, on ne peut pas y couper. Mais il faut quand même y penser, et il y a plus utile que de faire un trou au fond du jardin. (Mais c’est aussi une solution)
    Les toilettes sèches, Un bac, de la sciure. C’est tout bête et ça ne sent rien. N’utilisez pas de papier blanchit ou teint si vous voulez le jeter dedans aussi.) Là-dessus il y a de bons livres (celui de Patrick baronnet par exemple) pour comprendre pourquoi c’est si important, peut être l’une des choses les plus importantes de notre époque.
    Bon, puisque c’est des matières organiques, et si ça ne vous dégoûte pas trop, on peut aussi faire du méthane avec la méthode Jean Pain.
    Puis on peut le composter et le renvoyer dans le potager, mais attention, il doit composter un an avant de pouvoir l’utiliser pour être sur qu’il n’y ait plus aucunes bactéries pathogène. Je vous conseille le compostage en tas allongé, mélangé à de la paille plutôt que dans un bac. C’est juste beaucoup plus pratique pour le retourner tout les six mois. Pas d’inquiétude, si votre compost est bien fait il ne sent pas mauvais.
    http://www.terre-humanisme.org/IMG/pdf/FP_19.pdf
    à connaitre aussi, la paille activée : On fait un tas de paille, on la mouille avec de l’eau et on danse dessus pendant dix minutes à plusieurs en chantant des chansons. (Les chansons ne sont pas obligatoires mais recommandées ^^) pour séparer les fibres et les imprégner d’eau. La paille composte deux fois plus vite.

    NOURRITURE :
    Pour le potager, le sujet est vraiment trop vaste et il aurait besoin d’un article complet. Je ne peux que vous encourager à lire « la révolution d’un seul brin de paille » de Masanobu Fukuoka.
    Voilà pour les fainéants :
    http://jardinons.wordpress.com/2008/05/07/la-revolution-du-brin-de-paille/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Masanobu_Fukuoka
    http://www.soltner.fr/pdf/prospectus-gudejardin09.pdf
    Pour une cuisson sans bois, ni gaz ni électricité : les fours solaires. La parabole ou la boite. Ça marche vraiment super bien, ça m’a impressionné, et ça vous évitera la corvée de bois.
    Sur ce site, 21 prototypes.
    http://solarcooking.org/francais/plans.htm
    ENERGIE :
    On peut utiliser le méthane créé pour faire tourner un groupe électrogène, lire la méthode Jean Pain, qui est vraiment un génie. http://www.ebooks.telechargementgratuits.com/telecharger-LES_METHODES_JEAN_PAIN–76363.html
    Pour compléter un peu, voila un lien donné par le mouton Badboy pour une 50aines de machines à construire soi-même, dont plusieurs machines pour l’énergie : http://chroniquedelinfo.wordpress.com/2012/11/13/open-source-ecology/
    SITES DE DONS : Si il vous manque des matériaux, vous pourrez peut être les trouver sur les sites de dons comme Freecycle ou Donnons.org (Il y en a d’autres encore) Il faut juste s’inscrire.
    http://donnons.org/
    http://fr.freecycle.org/accueil/
    PLUS D’INFOS ?
    Ce site là, donné par domi26 est une mine d’or ! Il y a TOUT ou presque!
    http://www.habiter-autrement.org/index.htm
    Allez donc faire le tour des sites et des forums survivaliste. Ils sont peut être un peu près de leur flingue mais ils ont de bonnes idées.
    La carte de leur réseau, fournie par Ikyro :
    https://maps.google.fr/maps/ms?msid=201343372535628073587.0004c5c0e9afeea857c66&msa=0&ll=48.709088%2C2.246704&spn=3.157243%2C8.453979
    Et quelques sites :
    http://fr-fr.facebook.com/pages/RSF-MERE/395455927137280
    http://www.survivalisme-attitude.com/
    http://lesurvivaliste.blogspot.fr/2012/09/reseau-survivaliste-francophone-forum.html
    Et d’autres comme celui là :
    http://www.onpeutlefaire.com/forum/
    Et pour terminer, et surtout pour vous donner envie de vous lancer le plus vite possible : http://www.youtube.com/watch?v=SpDAoOUkfo8
    Une conférence Inculture sur la fin du pétrole, ça devrait passer à la télé, si seulement la télé voulait bien faire son travail!
    Voilà, il y a pleins de truc que j’ai oublié sans doute, mais il y à là l’essentiel. Ça m’a fait réviser et j’espère que ça sera utile à quelqu’un. L’autonomie est possible ! C’est pas la vie de château, mais mieux, et pour tout le monde. Du fauché intégral à celui qui a des économies. On n’est pas obligé d’être riche pour se lancer, ni d’être un bon bricoleur, il suffit d’en avoir envie et d’y aller. Le premier pas est le seul qui soit difficile. C’est ça que je voulais montrer.

    SITE OFFICIEL
    http://exponentielle.blog4ever.com/blog/lire-article-659175-9635382
     

    Le Plus beau Verger.. un verger extraordinaire

    (pho.so apci/esp.) no relt art.
    Avec ses espèces introuvables en France qui se plaisent malgré la rudesse du climat morvandiaux, Nicolas Pézeril est en passe de constituer un gigantesque verger quasiment « autogéré ». Le jeune homme rêve de pouvoir nourrir les hommes et les animaux de « sa » campagne avec.
    Nouvel habitant de la Grande-Verrière, Nicolas Pézeril, 24 ans, est du genre discret, voire secret. Son voisinage n'est d'ailleurs pas tout à fait au courant des activités de cet ex-citadin fraîchement débarqué de la capitale. « J'étais infographiste à Paris mais j'avais déjà l'esprit dans la nature », confie ce passionné qui a longuement préparé sa reconversion. « Je rêvais de m'installer à la campagne alors je me suis beaucoup documenté avant de créer un verger avec de nouvelles essences fruitières ». C'est chose faite.
    Nicolas Pézeril dispose désormais de 30,2 hectares pour constituer son exemple de permaculture à grande échelle. Incollable sur ce mode de production - contraction de « permanent » et « culture » - le jeune homme met en avant la synergie avec la nature qui vise à un développement durable et respecte voire renforce les écosystèmes.
    Associations interespèces
    Le choix des plantes cultivées est particulièrement étudié en amont afin que la culture, l'entretien et la récolte soient facilités. « Une étude indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des Alnus glutinosa ont une production de noix augmentée de 20 % », livre Nicolas qui connaît quelques associations favorables interespèces qui permettent aux plantes de pratiquement s'auto-gérer. « Je crée des niches écologiques », poursuit le jeune homme en jetant au pied de son abricotier nain quelques feuilles de consoude qui vont fertiliser la terre. « J 'en ai planté un peu partout, de façon à pouvoir en utiliser au pied des différentes espèces ». Les lombrics « travaillent » aussi dans ce verger extraordinaire en labourant et fertilisant la terre.
    Ses arbres s'épanouissent sur des petites buttes solides qu'entourent des allées pour faciliter le cheminement. Pour l'entretien des espaces verts, deux oies voraces ainsi que trois ânes et un poney s'emploient à tondre l'herbe envahissante. Aucun produit chimique n'a évidement sa place sur ce petit paradis vert.
    Nicolas a déjà jeté son dévolu sur plusieurs centaines de variétés importées d'autres pays via Internet. L'éventail est vaste, « les fruits toujours délicieux » assurent dans un sourire ce néorural heureux de sa nouvelle vie en montrant sur un épais catalogue des goyaves qui résistent à -18 °C, des yucabuccatas pouvant vivre à -20 °C ou encore des figuiers de Norvège, en attendant que ses propres produits arrivent à maturité.
    Jusqu'à -20 °C
    « Ce sont des arbres que personne ne connaît, dont on ne se sert pas ici et qui sont pourtant tellement intéressants », insiste le jeune homme citant l'exemple simple des kiwis de Suisse ou du gingembre de Sibérie. Le principe : avoir un maximum de choses sur place pour nourrir les hommes et les animaux et ainsi éviter de coûteux déplacements polluants. Il regrette le manque d'éducation en la matière. « À l'école on ne nous dit pas comment planter des arbres ou cultiver son jardin ».
    Ses premiers plants ont à peine 4 ans et, même s'il s'alimente déjà en partie de sa propre culture, il faudra du temps pour que fonctionne « à plein régime » la production de fruits et de légumes de ce verger extraordinaire.
    Transmettre d'autres modes de culture
    Dans une serre remplie de pots et bacs en tous genres, croissent à l'abri moult plaqueminiers, pécaniers, figuiers ou encore kiwis en attendant d'être mis ensuite à l'air libre. « C'est long, très long… mais j'ai le temps », assure Nicolas Pézeril qui évoque un délai de production entre deux et dix ans après la greffe.
    « Je ne pourrai pas tout récolter, mais les habitants pourront m'aider en échange d'une partie de la production. On pourrait ainsi redonner de la vie au village », envisage Nicolas aimerait beaucoup partager sa passion et montrer comment « permacultiver » et diffuser d'autres modes de consommer davantage en accord avec la nature (lire également notre rubrique « vu » ci-contre). L'appel est lancé.
    Muriel Judic
    Pour joindre Nicolas Pézeril par Internet : permaculte@gmail.com




    SITE OFFICIEL
    http://jardinons.wordpress.com/2011/11/13/permaculture-en-france-les-pionniers-en-marche/



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    Fabriquer soi même son DOUBLE VITRAGE

    Chaque année, des centaines de tonnes de fenêtres sont jetées, parce que le double vitrage (double vitrage industriel habituellement) remplace les fenêtres en simple vitrage. Le vitrage secondaire est rarement, voire jamais, demandé, parce que les gens pensent que le verre industriel, tel que le verre thermique, est meilleur parce qu'il ne s'embue pas et que les saletés ne peuvent pas venir se loger entre les vitres scellées hermétiques. En conséquence, des sommes énormes sont gaspillées pour des fenêtres qui sont souvent faites en verre de miroir épais, et vous, votre maison et portefeuille n'avez pas fait la meilleure affaire.
    Les gens ont apprécié les économies énormes (parfois des milliers d'euros) et ont souvent obtenus de meilleurs résultats grâce à la vitre secondaire faite soi même.
    Pour installer le vitrage secondaire, vous avez besoin d'un joint standard à lamelles et d'isolant en bande. Avant de commencer, assurez-vous que le côté du verre qui sera inaccessible après l'installation est soigneusement nettoyé, afin d'être exempt de poussière et de traces.

    Le secret de fabrication de nos vitrages secondaires peu coûteux et parfaitement isolés, réside dans l'utilisation d'un ballon (ou l'équivalent d'un réservoir comprimable et extensible), que nous remplissons de grains séchés de gel de silicate. Vous pouvez trouver ces grains (ou billes) dans les magasins de peinture, de vitres ou de matériaux, mais vous pouvez également les récupérer dans les emballages des marchandises électroniques, des appareils photo et d'autres produits. Cette méthode peut vous faire économiser des milliers d'euros, particulièrement si vous rénovez de grandes et anciennes bâtisses. Dès que notre économie ralentira et que les gens cesseront d'avoir de l'argent à gaspiller, notre système de ballon deviendra sûrement plus populaire.

    Les illustrations montrent comment il est installé. Le tube électrique est très utile pour relier l'espace entre le verre à l'espace où le ballon (ou bien le boyau ou la chambre à air de bicyclette ou de voiture) rempli de grains de gel de silicate est stocké. Si le montant de la fenêtre est trop petit ou trop mince pour cet "endroit de stockage", vous pouvez attacher une boîte externe.

    Deux ballons sont suffisants pour une fenêtre assez grande de 4 mètres carrés environ. Pour de plus petites fenêtre, un seul réservoir élastique rempli de gel de silicate est suffisant. Nos vitres secondaires ont fonctionné parfaitement pendant 10 ans, sans s'encrasser !

    Construire son EXTENSION Bois structure Cabane - Abris

    Quelques schémas simples pour nous inspirer de ces structures efficaces et naturelles.

    Faire avec ce que l'on a sur place ...

    N'hésitez pas a nous envoyer quelques photos de vos propres constructions & améliorations.




























    Eco Chateau - projet 2015 éco-village coopératif


    Eco Chateau de Cautine
    Un éco-village coopératif en Dordogne

    Présentation du projet


    Dans une région d'une grande beauté naturelle, sur un terrain de 12,5 hectares et un site historique comprenant un château datant du 17ème siècle, le projet a pour objet la création d’un éco-village privilégiant l'autosuffisance, la nature, l’esprit communautaire, l'apprentissage, les arts et la créativité. Il comprendra à terme 22 habitations écologiques, 24 studios et cabanons construits en paille, torchis, bois et pierre pour se fondre au mieux dans le paysage.

    L’ensemble sera la propriété d’une coopérative gérée par les habitants. Les coûts d'adhésion seront a priori très abordables. A partir de € 22,700 il sera possible d’habiter dans un cabanon en auto-construction tout en bénéficiant des facilités et des services sur l’ensemble de la propriété. Ces prix incluent les frais matériels de rénovation du château et des autres bâtiments, l’aménagement des jardins et les frais de développement du projet.

    Ce est un projet «non-profit». Les propriétaires actuels ont été volontaires pour la vie dans le domaine du développement humain. Ils vendent la propriété à la valeur de marché et les coûts antérieurs mis en place du projet. Il ne est pas un développement immobilier avec une intention de but lucratif. Une fois que la propriété est vendue en totalité à la coopérative, ce sera la nouvelle structure coopérative qui développe le projet et gère tous les fonds.

    L'originalité de ce projet réside dans son plan et dans sa conception fondamentale. Comme tous les grands compositions il doit être conçu avec un niveau de perfection qui est totalement intégré et écrit dans la 'partition musicale'. Nous avons déjà écrit le cadre global. Ruth Phillips, le propriétaire actuel envisage d'être l'un des nouveaux membres et les premiers membres à se joindre créera les détails du plan de celle que nous avons déjà envisagé.

    Même si le projet sera gérée comme une coopérative, une structure très simple peut être choisi de telle sorte que la gestion quotidienne est effectuée par une personne élue, évitant ainsi des réunions et des débats sans fin concernant les détails. Les principales questions peuvent être débattues et décidées dans un cadre democtratic, consensus. ce est à dire tous les efforts seront faits pour tenir le point de vue de tout le monde.

    Les relations humaines est un domaine de préoccupation pour tous les membres en raison du niveau élevé de problèmes que rencontrent toutes les entreprises collectives. Un modèle existant qui a été essayé et testé dans des projets d'éco village qui ont réussi peut être choisi (il ya beaucoup de bons) qui traiteront de la résolution des conflits, la médiation, les structures de soutien et les stratégies de sortie. Le point ne est pas pour éviter les problèmes, mais de les voir comme des expériences d'apprentissage et de convenir d'un cadre avant à l'intérieur duquel, si nécessaire, elles peuvent être traitées.
    Ces accords qui tous les membres signeront lors de l'adhésion permettra d'éviter la plupart des embûches qui peuvent se produire dans toute entreprise collective. La créativité individuelle sera nécessaire à tous les niveaux et le stade de développement de sorte qu'il sera très ouvert à l'expression personnelle. Tous les accords juridiques et de gestion signés au point de rejoindre donneront un maximum de liberté à l'individu tout en respectant le cadre général et les droits des autres. ce est à dire «Ma liberté se termine où commence votre liberté». La stratégie de «sortie» sera clair pour ceux qui ne souhaitent pas continuer pour quelque raison.

    Dès le début, ce devait être soit un prototype éco-village à faible coût, autosuffisants en vivant avec les systèmes alimentaires, de l'eau et de l'énergie totalement intégrés construits dans chaque maison afin que chaque résident est en sécurité dans leurs besoins quotidiens.

    Revenu supplémentaire sera fourni par le château et «glamping» qui offrira l'hébergement des visiteurs au grande diversité des prix, du luxe à l'dortoirs et de camping options de base pour 60 personnes ou plus. La grange est prévu comme un espace atelier / théâtre pour les événements de toutes sortes. Les dividendes annuels et les salaires sont prévus pour assurer des rendements financiers modestes, équitablement répartis.

    Le coût de l'auto-construction d'une maison est estimée à aussi bas que € 120 par mètre carré, en utilisant principalement des matériaux recyclés. Cela nous permettra de construire des prototypes éco-maisons pour seulement € 8400 pour une maison de 70 mètres carrés. Cette estimation de prix est basé sur la récente coût auto-construction d'une maison par notre architecte. Les dessins qu'il va créer pour cette éco-village sera donc sortir d'un modèle éprouvé, spécialement créés pour la simplicité, très faible coût, la facilité de construction (une personne peut construire), la beauté et l'efficacité.

    Chaque famille sera capable de vivre très confortablement avec une petite exigence de l'argent ou de travail. Production de nourriture sera facile grâce aux plans intégrés: un système de culture hydroponique, serre et potager en permaculture, qui feront partie de chaque maison, avec les systèmes d'auto-arrosage, recyclage des eaux grises, la capture de l'eau de pluie, source souterraine / eau de puits , les exigences minimales de l'électricité, le chauffage solaire passif, intégrés à faire la cuisine et l'eau chaude. Tout sera conçu pour être d'un coût minime, simplicité d'installation et de maintenance.

    La vie ici sera l'occasion de vivre d'une manière différente avec notre individuel, social, évolutive, les besoins humains quotidiens collectives et pratiques intégrées dans la conception. L'exigence de l'argent sera petite, le niveau de qualité de vie sera élevé, de sorte que la consommation minimale ne signifie pas la privation, mais au contraire, l'enrichissement. Activités communautaires et des ateliers d'apprentissage seront contraster avec l'espace personnel calme et l'intimité de la maison de chaque résident. Tous les éléments se combinent en harmonie avec nos besoins humains naturels.


    Les propriétaires actuels sont à la recherche des futurs membres de la coopérative et invitent les personnes intéressées à rejoindre le projet. L’objectif étant toutefois de réunir au moins 50% de résidents ayant de bonnes compétences dans le domaine de l’écoconstruction et/ou de la permaculture. Des week-ends portes ouvertes sont proposés à partir de la fin de janvier de 2015. Il sera possible dès lors de prendre une option de réservation d’un habitat.


    ruth.eco.chateau@gmail.com (initiatrice du projet)
    Vous pouvez également consulter le site internet (disponible en français et en anglais) : http://www.eco-chateau.com/eco-housefrench.htm (toutes les informations concernant le projet d'éco-village sont disponibles dans la rubrique "co-housing").
    Nous avons également une page Facebook en français en cour de création : https://www.facebook.com/ecochateau.cautine?ref=hl


    Permaculture & Autonomie Alimentaire

    (Association la Foret Nourricière )

    La Production Vivrière

    Celle-ci consiste à produire nos propres aliments (végétaux, fruits animaux, œufs, champignons, miel, etc.) dans un contexte le plus autonome possible et en tirant parti de tout ce qui nous gêne d’habitude pour produire, (par exemple les limaces et les vers blancs  nourrissent les poules et les canards... Le tout est de se servir de notre curiosité et de notre créativité pour tirer parti de toutes les situations qui se présentent. Que l’on soit carnivore ou végétalien, courageux ou fainéant,  il y aura autant de techniques et de stratégies de production adaptées aux besoins spécifiques de chacun.

    Deux approches du « jardinage »

    La première consiste à reproduire l’équilibre des écosystèmes sauvages en les remplaçant par nos plantes comestibles (ex : forêt comestible, légumes perpétuels, prairie ...). Mais dans ces écosystèmes, les salades, poivrons, choux, tomates, etc., n’ont pas une grande place et peuvent difficilement survivre dans la mesure où ces plantes (souvent tropicales) ont subi depuis des siècles une sélection « non naturelle » qui les a amenées à une dépendance totale envers les systèmes agricoles humains.
    Par exemple, les tomates sauvages (semis direct) ne sortent pas et quand elles sortent, ne produisent pas ou peu de fruits, car leur cycle végétatif « tropical » est long, alors que notre saison chaude est courte ; de plus, les tomates se font facilement envahir et étouffer par les adventices (mauvaises herbes) qui elles sont bien adaptées au niveau local ! Par contre, les même graines semées directement dans un tas de compost exposé sud, auront, du fait de la chaleur artificielle de la fermentation, un cycle de chaleur plus long, et leur amour pour le sol riche et les matières en décomposition sera comblé (mais attention à l’équilibre du carbone sur l’azote, car les fruits deviennent indigestes quand il y à trop d'azote, et souvent, les fleurs avortent sans donner de fruits!).
    Les salades (semées à la volée dans la zone ensoleillée (sud) d’une forêt comestible, ne  « pomment » pas et montent en graine le plus vite possible pour augmenter leurs chances de survie, ce qui revient à manger de la salade 3 semaines par an sous la forme de laitue. Mais en revanche, on aura une multitude d’adventices comestibles et de plantes pérennes à manger toute l’année.  Donc dans cette approche, on pourra facilement produire une multitude de produits alimentaires sans effort, mais certains ne pourront pas être produits.
    Par sélection, on peut raccourcir le cycle végétatif des tomates, mais dans le meilleur des cas, on aura des tomates très tardives et comme pour les salades sauvages, on ne pourra les manger que sur une courte période. Il convient donc dans ce contexte de remplacer ces légumes par d’autres plus sauvages. Ex de salade sauvage : arroche, baselle, chénopode, pourpier, lampsane, tétragone, roquette, onagre, clayone, chrysanthème comestible...

    La deuxième approche consiste à créer le contexte ou biotope le plus favorable pour nos plantes «symbiotes ou liées à l’humain» de façon à bénéficier des légumes que l’on préfère (salades qui pomment, ou tomates en juillet) sans dépenser plus d’énergie que celle que les légumes peuvent apporter (rentabilité énergétique). Gagner notre pain, mais pas à la sueur de notre front, ou du moins en l’économisant. Cette approche est plus basée sur l’agro-écologie, et le jardinage bio, que sur la forêt sauvage. (Certains anglais sont très souples sur le mot permaculture et utilisent les pesticides bios et les engrais bio, qui ne rejoignent pas vraiment les concepts de recherche d’équilibre et d’autonomie de la permaculture.)

    Dans cette approche, on utilise les déchets de façon à tirer parti des déséquilibres qu’ils créent dans le sol, pour pouvoir nourrir les légumes gourmands. On ne cherche pas une autonomie et une auto fertilisation du sol permanente et stable, mais on essaie plutôt de tirer parti du cycle du déséquilibre que l’on a engendré et de son évolution en mettant des plantes de moins en moins gourmandes. (Par exemple on fait une dizaine de bacs à compost que l’on remplit et on crée une rotation sur dix ans dans laquelle : on remplit un bac chaque année ; une fois arrivé au dixième bac on revient au premier, le tout est de faire des mélanges de compost équilibré en carbone sur azote C/N) et d’associer les plantes pour éviter les maladies et insectes.
    Dans certains cas, cela peut perturber les extrémistes de la permaculture sauvage, comme de tailler certains arbres ou de greffer les plantes sauvages ! Mais chacun fait ce qu’il croit bon pour lui et avance à son rythme, et on ne peut pas limiter la permaculture à une vision intégriste ou extrémiste !

    L’élevage

    Toutes sortes d’animaux peuvent êtres élevés dans un système permacole, (volailles, ovin, bovin, caprin, cochon etc..). On peut créer des forêts fruitières pour les volailles et les cochons, des prairies permanentes bordées d’arbres fourragers pour les ruminants, qui permettent une production alimentaire tout au long de l’année. Le tout étant de choisir les plantes les plus adaptées (résistance, production, étalement) et de ne pas dépasser la limite de concentration relative aux ressources du lieu et à la voracité des occupants.

    Le jardin forêt

    Le « forest gardening » consiste à créer un « jardin forêt » de plantes comestibles avec une densité rarement égalée. Le secret est dans l’observation de la nature et de la façon dont les plantes cohabitent naturellement dans un espace donné. Les arbres permettent de créer des microclimats, des zones d’ombres, de l’humus et ainsi de favoriser le développement d’un grand nombre de plantes et animaux aux besoins divers.
    Avec une bonne connaissance des plantes comestibles les plus utiles dans cette tâche, Robert Hart (Angleterre) est parvenu à établir des jardins forêts extrêmement productifs en moins de 4 ans. A l’origine de tout ça, l’objectif était pour lui de produire un environnement sain et thérapeutique pour lui et son frère handicapé, et ceci avec le moins d’intervention humaine possible.
    Une fois dans le jardin forêt, il ne reste plus qu’à vous pencher là, lever le bras ici, pour goûter les délices de dame nature. Le seul entretien est de couvrir le sol en permanence (technique du mulch) et de tailler ici et là pour permettre à tout le monde de cohabiter. Pour Robert Hart, il s’agissait de diviser les plantes qui poussent dans une forêt en autant de catégories possibles, mais pour simplifier, il parle souvent de 7 catégories en particulier, les sept étages de culture. En tenant compte des besoins et spécificités de chaque plante que l’on souhaite voir pousser dans notre jardin, il est possible de créer un espace aussi diversifié que stable (une des corrélations bien connue des permaculteurs) et dont la production en terme de nourriture, plantes médicinales et aromatiques est autrement plus intensive que bien d’autres techniques conventionnelles.

    Nous vous recommandons un passage sur le site :